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217. A goo mètres de la précédente, au sommet d'Arlépoa.

Il est bon de faire remarquer, pour plus de clarté dans le tracé de cette partie de la frontière, que tous les repères depuis Orgambidé jusqu'à Arlépoa peuvent être considérés comme situés sur une même direction.

218. A la jonction de deux cours d'eau qui forment le ruisseau Français nomment Béhérobie, en amont de la grotte d'Arpéa.

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219. Croix gravée sur une roche d'Arpéa où se trouve la grotte. 220. Sur la crête et au point culminant de la montagne Baratché, à l'endroit où la traverserait une ligne droite qui irait d'Arpéa au col d'Eroïzaté.

Le terrain n'a pas permis de mesurer les trois dernières distances d'un repère à l'autre.

221. Au col d'Eroïzatéco-lépoa, à 330 mètres de l'antérieure.

222. A 230 mètres, sur un tertre pierreux, à droite et près du ravin d'Igoa qui sert de limite jusqu'à sa réunion avec l'Archilondoco-erréca.

223. A 730 mètres, à droite de la fontaine d'Igoa.

224. A la jonction des deux ruisseaux d'Igoa et d'Archilondo, à côté du chemin qui suit la rive gauche du premier.

Ces deux ruisseaux réunis forment celui d'Egurguy qui divise les deux États jusqu'à son confluent avec l'Ourgatsaguy.

225. Au-dessus du confluent et entre les deux ruisseaux.

La limite suit alors l'Ourgatsaguy jusqu'au point où il rencontre le ravin du Contracharo qui lui-même sert de frontière jusqu'à son origine.

226. A 20 mètres au-dessus du point de jonction, et à 1 de la rive droite du Contracharo.

227. A la naissance du ravin du Contracharo, à go mètres avant d'arriver au haut du col de la Croix ou Courouchiaco-lépoa.

De ce point, la frontière se dirige en ligne droite au premier pic rocheux de la chaîne de Ahounsbidé.

228. Sur cette ligne droite, à 255 mètres de la borne précédente.

229. A 255 mètres, au pic ci-dessus mentionné de Ahounsbidé.

La limite suit la crête bien distincte de Ahounsbidé et descend dans la même direction jusqu'à la rencontre du cours d'eau Ourbelcha, en face du rocher de Ourdandéguizarra.

230. Croix sur le rocher de Ourdandéguizarra.

La frontière descend l'Ourbelcha jusqu'à son confluent avec l'Errécaïdor ou ruisseau sec.

231. A-la droite de l'Errécaïdor, à 10 mètres de ce confluent. L'Errécaïdor sert de limite.

A partir d'ici toutes les distances successives d'un point à un autre ont été prises sur la carte et en ligne droite, l'inégalité et les obstacles du terrain n'ayant pas permis de les mesurer sur les lieux.

232. A 2,400 mètres de la borne précédente et à 135 au delà de la jonction de l'Errécaïdor avec la ravine appelée par les Français Imitéco-erréca

et par les Espagnols Itourcharraco-erréca; cette ravine vient de la partie du Nord.

La frontière continue par l'Errécaïdor et par le lit d'un ravin qui vient du côté du col de Jauréguisaré et qui conduit le plus directement à la borne suivante.

233. A 1,100 mètres de la précédente et à 40 au Sud du point le plus bas du col de Jauréguisaré ou Jauréguisauréco-lépoa, à 130 mètres au Nord du sommet de Malgorra-chiquina-pounta, ou Malgorra-chipia.

La ligne de démarcation va rejoindre immédiatement la ravine la plus rapprochée descendant de Malgorra-chipia, et suit son cours jusqu'à son entrée dans le ruisseau de Ibarrondoa.

234. A ce confluent, à l'angle Nord de la ravine et de l'Ibarrondoa, et à 750 mètres du repère antérieur.

Il a été convenu que les pâturages compris entre la frontière et deux lignes droites partant de Malgorra-chipia pour aboutir, l'une à la borne 232 et l'autre à la borne 234, seront d'un usage commun pour les troupeaux de Soule et de Salazar, quoique ces pâturages soient placés sous la juridiction d'Espagne.

Depuis la borne 234 jusqu'à la suivante, la frontière remonte par le cours de l'Ibarrondoa.

234 bis. A 190 mètres de la précédente, près du point où aboutit à la rive gauche de l'Ibarrondoa le ravin de Gazterrétéco-erréca ou Gaz-erréca, qui descend d'Aloupégna.

Ce ravin sert de limite.

235. A 1,460 mètres, croix sur le rocher d'Aloupégna qui appartient à la chaîne principale des Pyrénées et qui est située à 170 mètres au Sud d'un autre sommet plus élevé, nommé Chaspigaïna.

D'Aloupégua au col d'Eraisé la ligne de démarcation internationale suit la crête de la grande chaîne jusqu'au col de Bélay.

236. A g50 mètres d'Aloupégna, au sommet du mont Ory; il y a une croix. 237. A tourzaétaco-lépoa, ou Itourchétaco-lépoa, ou port de Larrau, après avoir passé à Ory-chipia et Itourzaétaco-gaïna, à 1,860 mètres du repère précédent.

238. A 1.060 mètres, au sommet que les Francais appellent Iparbaracochagaina, et les Espagnols Orbizcayaco-gaina.

239. A 880 mètres, à Betzoulaco-lépoa, ou Betzoula-méhécaco-léopa, ou port de Betzoula, que franchit le chemin de Larrau à Uztarroz.

240. 700 mètres, au col de Bildocharenco-lépoa ou de Silobandicolépoa.

241. A 980 mètres, au sommet de Gastarrico-gaina d'après les Français, et Moulidoyaco-gaina d'après les Espagnols.

242. A 840 mètres, sur un petit mamelon entre deux cols dont le plus oriental est appelé Elhourrousouco-lépoa par les Basques français.

243. A l'extrémité d'une petite croupe qui termine à l'Ouest la crête de la montagne Ochogorri-chipia, à 470 mètres.

244. A-410 mètres, sur un sommet arrondi de la même montagne, pres de l'escarpement qui regarde l'Espagne.

245. Au sommet le plus haut de Ochogorri-chipia, à 530 mètres.

246. A 1,240 mètres, au sommet le plus élevé de Ochogorrico-gaïna et sur un rocher au bord de l'escarpement situé du côté de la France; il y a une croix.

247. A 500 mètres, au bord du chemin de France en Espagne, au col de Outourourdinéta.

248. A 900 mètres au delà, au point culminant et le plus oriental de la montagne que les Français appellent Chardacaco-gaïna et les Espagnols Baracea-la-Alta; il y a une roche signalée par une croix.

249. Au petit col de Sota-lépoa, à 800 mètres.

250. A 600 mètres, au col de Bélay, à 10 mètres à l'Est du chemin.

La ligne frontière abandonne les crêtes et prend le chemin qui mène par le versant Nord du mont Carchila ou Carchela, au col de Guimbéléta, suivant la direction indiquée par les repères placés sur le côté Sud de ce chemin.

251. A 210 mètres, croix sur une roche qui domine le chemin et qui fait partie d'un grand éboulement.

252. A 230 mètres, croix sur une grande roche appelée aussi Carchila, et située au Sud d'un petit ravin qui passe entre le versant escarpé de la montagne et un pâturage en pente douce traversé par le chemin.

Ce chemin va presque en ligne droite jusqu'à la borne suivante, passant à quelques mètres au Nord d'une fontaine qui ne tarit pas et distante de 120 mètres du repère antérieur.

253. Sur une arête de terrain très sensible et dominante qui vient du sommet du mont Carchila, au-dessus du point où le chemin fait un angle, à 450 mètres de la borne précédente, à 750 du sommet de Carchila, et à 40 avant d'arriver à une pierre marquée d'une petite croix sans numéro, ancien repère de cette limite.

254. Au col de Guimbéléta, à 600 mètres du numéro 253.

Il est convenu que si les troupeaux de Soule dépassent la frontière et s'introduisent dans le territoire compris entre le chemin qui va du col de Belay à celui de Guimbéléta et la crête de Carchila, ils ne seront passibles d'aucune amende ni saisie.

A partir du col de Guimbéléta, la ligne divisoire reprend les crêtes de la chaîne principale, passant par le sommet du pic de Guimbéléta, situé à 520 mètres du col de ce nom.

255. Au col de Ourdaïté, à 860 mètres du pic de Guimbéléta, et à 40 à l'Ouest du chemin qui va de Sainte-Engrâce à Isaba.

256. Au col d'Eraïsé, à 10 mètres à l'Ouest du chemin qui entre d'Espagne

en France, à 4,500 mètres de la borne précédente, et à 2,050 du pic de Lacoura situé entre ces deux bornes.

Le versant français des Pyrénées étant impraticable entre les cols de Guimbéléta et d'Eraïsé, il a été convenu que le chemin qui va d'un de ces cols à l'autre par le versant méridional et presque parallèlement aux crêtes, sera libre pour le passage des frontaliers et des troupeaux français sans qu'ils puissent s'en éloigner à moins d'y être autorisés.

A partir du col d'Eraisé, deux chemins conduisent au Férial de ce nom par le versant septentrional; celui qui est le plus au Sud se nomme chemin d'en haut et l'autre chemin d'en bas. C'est par celui d'en haut que va la ligne divisoire des juridictions, abandonnant ainsi la crête de la chaîne principale.

257 S. A 600 mètres du col d'Eraïsé, sur le chemin d'en haut, au lieu nommé coin de Sempori. Outre le numéro, cette borne porte aussi la lettre S pour la distinguer d'une autre qui est sur le chemin d'en bas, avec le même numéro et la lettre N, mais pour un autre objet, comme il sera dit ensuite. Une croix sans numéro est gravée sur le roc, au point où les chemins entrent dans le Férial-d'Eraïsé.

258. A 1,300 mètres du col d'Eraïsé, et à 230 de la croix qui vient d'être mentionnée, croix sur un grand rocher vertical à l'extrémité Nord du Férial.

La borne 257 N placée sur le chemin d'en bas, à un saillant de la pente de Sempori qui se voit du col d'Eraïsé, à 640 mètres, n'est point un repère de la limite internationale; cette borne et trois petites croix sans numéro gravées sur des rochers et situées au delà, dans la direction du Férial, n'ont d'autre but que de marquer le tracé du chemin du Nord.

Il a été convenu que, conformément à l'ancien usage, le chemin d'en haut et le chemin d'en bas continueraient à donner libre passage aux Français et aux Espagnols, et que le pâturage compris entre les deux, quoique appartenant à la juridiction française, pourrait être fréquenté, de soleil à soleil, par les troupeaux de la vallée de Roncal comme par ceux du pays de Soule.

Depuis le repère 258 jusqu'au col de Camalonga, la frontière suit le chemin qui va du Férial à la pierre de Saint-Martin.

259. 1400 mètres du repère 258, une croix sur une grande pierre au col de Arra-Sarguia.

260. 1 660 mètres, autre croix au col de Camalonga, à l'entrée de la Cuma de Ançu.

La frontière va par une petite chaîne de rochers inaccessibles, presque parallèle au chemin de la pierre de Saint-Martin, et à une petite distance au Nord; cette chaîne se réunit à une petite montagne que les Français nomment Léché et les Espagnols Leja.

261. 1,400 mètres du signal précédent, croix taillée dans une roche presque verticale, au col de Léché ou Leja.

De là à la pierre de Saint-Martin, la frontière va en ligne droite et se

confond presque avec le chemin au Nord duquel il y a trois petites croix sans numéro, servant de repères de délimitation.

262. A 530 mètres du signal antérieur, dans le col et à un mètre de la pierre de Saint-Martin qui est à 640 mètres à l'Est du sommet de Léché et à 1,260 à l'Ouest du pic d'Arlas.

Quoique le chemin qui va du Férial d'Eraîsé à la pierre de Saint-Martin soit en partie sur le territoire espagnol, il a été convenu qu'il serait considéré comme s'il était sur la frontière, quant aux conséquences résultant des stipulations de l'article 12 du traité.

Depuis la pierre de Saint-Martin, la limite suit la ligne des crêtes qui passe par le pic d'Arlas et la montagne de Mourlon jusqu'à Agnalarra.

263. Croix sur la roche de Mombiéla, à 340 mètres de la borne qui précède, et à 200 au Nord des trois croix de Mombélia, sans numéro, qui marquent en ce point la limite de la facerie de Arlas.

264. Croix au sommet de Mombélia, ou de la Serra, et à 620 mètres en deçà du pic d'Arlas.

265. A 500 mètres du pic d'Arlas, au col de Pescamo ou Pescamou, il y a une borne et en outre une croix sans numéro à 7 mètres plus loin.

266. A 400 mètres, au col de Baticoché, croix sur une roche horizontale au niveau du sol.

267. A 700 mètres, sur le sommet le plus élevé de Mourlon; le repère est une croix.

268. A 460 mètres, croix sur un monticule appelé le petit Port d'en haut ou portillo de arriba.

269. Autre croix, à 250 mètres sur le dernier monticule apparent, avant un changement de direction des crêtes.

Entre ce signal et le suivant, il y a des croix sans numéro sur deux rochers pour bien marquer la frontière qui est peu sensible dans cette partie.

270. 1 550 mètres du numéro 269, sur un petit sommet formé de rochers, où la frontière change une autre fois de direction.

Les crêtes qui déterminent la limite internationale vont se réunir à la chaîne appelée Sierralonga de Anie, en s'élevant par son versant septentrional.

271. Sur la crête de cette chaîne et au lieu dit Pas de Sierralonga ou de Anie, il y a une croix à 600 mètres de la précédente.

271 bis. Autre croix à 360 mètres, comptés sur la crête de Sierralonga. 272. Au pied du versant méridional de Sierralonga de Anie et sur la ligne de partage des eaux des Pyrénées se trouve le col d'Insolo, ou de Lescun où il y a une roche verticale près du chemin, sur laquelle on a gravé une croix à 560 mètres du dernier signal.

On donne le nom d'Agnalarra à toute cette partie de la Sierralonga de Anie. A partir d'ici, la chaine des Pyrénées s'élève considérablement, et sa crête devenue très apparente sépare le Département des Basses-Pyrénées de la

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