Mémoires de la reine Hortense, Volume 1 |
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1er février Adèle aide de camp août Archives arriva Auguié avril Beauharnais bonheur Boucheporn Bourrienne c'était Caroline Cauterets chagrin chose cœur colonel cousine D'ARJUZON d'Hortense dames décembre dîner donner Duroc enfants épousé Eugène faisait famille femme fête février fille fils Flahaut Frédéric Masson frère général Bonaparte heureux Hollande homme Hortense de Beauharnais Hosten j'ai j'allais j'avais j'en j'étais jamais janvier jeune Joséphine jour juillet juin l'Empereur l'Impératrice laisser larmes Lavallette lettre Louis Bonaparte m'avait m'en m'était maison malheur Malmaison maréchal mari mariage mariée matin Mayence Mémoires ment mère Mme Campan monde mort mourut Murat n'avait Napoléon III Napoléon-Louis nivôse nommé novembre octobre parler passer personne plaisir Plon pouvait Premier Consul prince Napoléon princesse quitta reine Hortense reste retour rien rue Saint-Dominique s'était Saint-Cloud Saint-Germain Saint-Leu salon semblait sentiments septembre seule sœur soir Talleyrand Tascher thermidor trouver Tuileries venait vint voulait voyage
Popular passages
Page 157 - J'ai fait arrêter et juger le duc d'Enghien, parce que cela était nécessaire à la sûreté, à l'intérêt et à l'honneur du peuple français, lorsque le comte d'Artois entretenait, de son aveu, soixante assassins à Paris. Dans une semblable circonstance, j'agirais encore de même.
Page 27 - Il dit : le peuple fait retentir les airs de ses cris d'allégresse. « Tel se fait entendre le bruit des vagues d'une mer agitée, que les vents sonores du midi soulèvent et prolongent en échos dans les vallons et les forêts lointaines. « Au bas de l'amphithéâtre, s'élève un monument où sont réunis tous les ennemis de la félicité publique : le monstre désolant de l'Athéisme y domine; il est soutenu par l'Ambition, l'Égoïsme, la Discorde et la fausse Simplicité qui,à travers les...
Page 108 - Hortense, si bonne, si généreuse, si dévouée, n'est pas sans avoir eu quelques torts avec son mari ; j'en dois convenir, en dehors de toute l'affection que je lui porte et du véritable attachement que je sais qu'elle a pour moi. Quelque bizarre, quelque insupportable que fût Louis, il l'aimait; et, en pareil cas, avec d'aussi grands intérêts, toute femme doit toujours être maîtresse de se vaincre, avoir l'adresse d'aimer à son tour. Si elle eût su se contraindre, elle se serait épargné...
Page 32 - ... je ne pourrai plus servir, mais qui me verra échapper de son sein en me supposant un mauvais citoyen. Cette idée déchirante ne me permet pas de ne...
Page 220 - J'étais surprise de leur tenue embarrassée, de leur » air gauche et craintif en chantant la descente en » Angleterre, car le dernier vers de la chanson disait, » s'il m'en souvient , que , • Traverser le détroit • Ce n'était pas la mer à boire. • Souvent, du salon de l'empereur, nous voyions » les soldats de sa garde se rassembler sur la pelouse » autour du château ; l'un d'eux prenait un violon et » donnait une leçon de danse à ses camarades. Les » commençans étudiaient des...
Page 31 - ... victime des scélérates calomnies de plusieurs aristocrates, soi-disant patriotes, de cette maison. La présomption que cette infernale machination me suivra jusqu'au Tribunal Révolutionnaire, ne me laisse aucun espoir de te revoir, mon amie, ni d'embrasser mes chers enfants (1).
Page 357 - MA fille, tout ce qui me revient de La Haye m'apprend que vous n'êtes pas raisonnable : quelque légitime que soit votre douleur, elle doit avoir des bornes ; n'altérez point votre santé; prenez des distractions, et sachez que la vie est semée de tant...
Page 6 - Bien que ce livre ait eu deux éditions, il est devenu fort rare; c'eût été un motif suffisant pour lui emprunter les anecdotes qu'on va lire, si ce témoignage sympathique, venant d'un familier de Rousseau, n'eût pas suffi pour nous déterminer à cette citation. de tout ce que la ville et la cour avaient de plus instruit et de plus poli, gens de lettres, philosophes, principaux artistes, grands seigneurs et leurs femmes. On ne parvient point à former une pareille réunion sans mérite, et...
Page 221 - L'alerte fut générale; chacun de fuir et de se désespérer d'être au bal lorsqu'on passait en Angleterre. Une foule de jeunes officiers, présents à cette fête, se précipitaient sur la route de Boulogne que je parcourus comme eux avec la rapidité de l'éclair, toujours escortée du général Defrance qui brûlait d'impatience de se retrouver près de l'empereur. J'éprouvais moi-même une émotion inexprimable à l'idée qu'une si grande affaire allait se décider sous mes yeux. Je me figurais...
Page 31 - ... chers enfants. Je ne te parlerai point de mes regrets : ma tendre affection pour eux, l'attachement fraternel qui me lie à toi, ne peuvent te laisser aucun doute sur le sentiment avec lequel je quitterai la vie sous ces rapports.