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une diminution, sur les deux termes de comparaison, de 6 et 5 p. 0/0 quant aux navires, et de 5 et 6 p. 0/0 à l'égard du tonnage.

Le petit cabotage a employé 74,814 navires jaugeant 2,512,682 tonneaux, sur lesquels 63,243 navires, avec 1,903,808 tonneaux, appartiennent aux ports de l'Océan, et 11,571 voiles et 608,874 tonneaux appartiennent à ceux de la Méditerranée. Il y a, dans l'ensemble, un accroissement de 6 et 5 p. 0/0 relativement aux navires, et de 10 et 2 p. 0/0 sur le tonnage. La moyenne du tonnage, par navire a été, dans l'Occan, de 30 tonneaux, et, dans la Méditerranée, de 53 tonneaux.

La comparaison, entre les deux mers, des mouvements de la navigation du grand et du petit cabotage réunis donne les résultats suivants. La part de l'Océan, qui était de 83 1/2 centièmes en 1850, et de 80 1/2 centièmes pour la moyenne quinquennale, s'est élevée en 1851 à 84 centièmes ; la part de la Méditerranée est descendue à 16 centièmes, au lieu de 16 1/2 et de 19 1/2 centièmes qu'elle avait été. Ces rapprochements s'appliquent au nombre de navires. En ce qui concerne le tonnage, le contingent des ports de l'Océan a atteint 73 centièmes contre 72 et 70 centièmes, pendant les deux périodes comparées, ce qui constitue une augmentation de 1 et 3 centièmes au préjudice des ports de la Méditerranée; tandis que, pour la navigation, le mouvement du petit cabotage dans l'Océan est très-supérieur à celui de la Méditerranée, fait qui coïncide avec les résultats constatés sur le poids des marchandises : c'est l'inverse qui se produit à l'égard du grand cabotage. Le mouvement des ports de la Méditerranée, à destination de ceux de l'Océan, l'emporte de beaucoup sur celui des ports de l'océan à destination de la Méditerranée. Dans le petit cabotage, les ports de l'Océan prennent 85 centièmes des voyages, et 76 centièmes du tonnage; ils ne figurent dans le grand cabotage que pour 36 et 32 centièmes. Ce sont d'ailleurs, à peu de chose près, les mêmes proportions que pour l'année précédente.

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et petit cabotage réunis), Nantes en compte 7,678; Bordeaux, 6,444; Brest, 4,510; Marseille, 3, 195; Le Havre, 2,425, et Libourne, 2,133. Ces six ports représentent ensemble 35 centièmes, proportion égale à celle de 1850, et supérieure de 2 centièmes à celle de la moyenne quinquennale. Le mouvement partiel de chacun de ces ports, comparé à celui de l'année 1850, fait ressortir un accroissement de 6 p. 0/0 sur Nantes, de 16 p. 0/0 sur Bordeaux ainsi que sur Marseille, et de 4 p. 0/0 sur Le Havre. Il existe une diminution de 7 p. 0/0 sur Brest, et de 16 p. 0/0 sur Libourne. Les ports qui viennent ensuite sont Rouen, La Rochelle et Charente, les deux premiers avec une augmentation de 15 et 6 p. 0/0, et le troisième avec une diminution de 3 p. 0/0.

A l'exception de Rouen, qui est substitué à Libourne, les principaux ports d'expédition ont aussi conservé de l'importance comme ports de destination, mais dans un ordre différent. Ici c'est Bordeaux qui occupe la première place avec 6,540 navires; Marseille vient ensuite avec 3,885; Nantes, 3,770; Le Havre, 2,670; Rouen, 2,445, et enfin Brest avec 2,190. C'est pour l'ensemble 21,500 navires, soit 28 1/2 centièmes du total, soit encore, à un centième près, la même part proportionnelle qu'en 1850 et pour la moyenne quinquennale.

Les ports de Marseille et de Cette ont, à l'expédition, absorbé à eux seuls 46 1/2 centièmes du mouvement du grand cabotage (1,196 navires); Marseille 26 1/2 centièmes, et Cette 20 centièmes. C'est une diminution de 7 et 4 p. 0/0 pour le premier, et de 9 et 14 p. 0/0 pour le second.

Comme port de destination, Marseille, avec 24 1/2 centièmes, occupe encore le premier rang; viennent ensuite Rouen, avec 21 1/2 centièmes; Dunkerque, avec 9 1/2; Le Havre, avec 7; Nantes, avec 6,1/2, et enfin Cette, qui n'occupe ici que le sixième rang, avec 5 1 2 centièmes.

On a vu que le nombre des voyages pour les opérations du petit cabotage a été, en 1851, de 74,814. Comme point de départ, Nantes en compte 7,604; Bordeaux, 6,430; Brest, 4,506; Le Havre, 2,411; Libourne, 2,133, et Rouen, 1,764.

Bordeaux a reçu 6,528 navires; Nantes, 3,695; Mar

seille, 3,592; Le Havre, 2,587; Rouen, 2,188; et Brest, 2,177.

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Marseille, qui n'occupe que le quatrième rang sous le rapport du nombre de navires expédiés par grand et petit cabotage réunis, se trouve en première ligne quant au tonnage. Sur le total de 2,675,054 tonneaux (1), ce port en compte 247,183. Le second rang appartient à Bordeaux, dont le contingent est de 231,133 tonneaux ; Le Havre figure pour 191,304; Nantes, pour 167,875; Rouen, pour 140,388, et enfin Cette pour 86,421. Ces six ports représentent ensemble 40 centièmes, proportion égale à celle de la moyenne quinquennale, et supérieure de 2 centièmes à celle de 1850. Comparativement à cette dernière année, il y a augmentation de tonnage, savoir: pour Marseille, de 18 p. 0/0; pour Bordeaux, de 17 p. 0/0; Le Havre, de 4 p. 0/0; Nantes, de 25 p. 0/0, et pour Rouen, de 14 p. 0/0; une diminution de 1 p. 0/0 affecte la navigation du port de Cette. Port-de-Bouc, Charente, Libourne, Arles, Brest, Dunkerque et La Rochelle, ainsi classés par rang d'importance, suivent avec un tonnage dont la progression descendante s'arrête à 42,276 tonneaux.

Marseille, comme point de destination, conserve le premier rang avec 264,804 tonneaux; Bordeaux et Rouen viennent ensuite avec 237,778 et 204,971 tonneaux; puis Le Havre, Nantes et Dunkerque avec 179,247, 158,596 et 94,040 tonneaux. Ces six ports forment ensemble 42 1/2 centièmes, soit 1 1/2 et 1 centième de plus que pour 1850 et pour la moyenne quinquennale. Les ports de Cette, Toulon, Brest, Caen et Rochefort, représentent chacun un tonnage supérieur à 50,000 tonneaux. (Ensemble, 11 centièmes, au lieu de 12 en 1850.)

Dans les mouvements du grand cabotage (162,372 tonneaux), Marseille et Cette absorbent, comme ports d'expé

(1) Le tonnage représente la capacité résultant de la jauge utile de navires employés, quel que soit leur degré réel de chargement,

dition, 49 1/2 centièmes avec 6 et 8 p. 0/0 de diminution sur l'année 1850.

A l'arrivée, les ports de Marseille et de Rouen figurent pour 44 centièmes. Il y a, pour le premier, une diminution de 10 p. 0/0 sur l'année 1850, diminution qui laisse subsister encore 27 p. 0/0 d'augmentation sur la moyenne quinquennale; à l'égard du second, on remarque un accroissement de 5 et 15 p. 0/0.

Dans le tonnage des navires employés au petit cabotage dans les deux mers (2,512,682 tonneaux), Bordeaux figure au départ pour 230,558 tonneaux, et pour 235,856 à l'arrivée; Marseille, pour 201,396 et 227,982; Le Havre, pour 189,160 et 165,721; Nantes, pour 158,208 et 146,174; Rouen, pour 137,627 et 170,212; soit ensemble 36 1/2 centièmes au départ, et 37 1/2 centièmes à l'arrivée. Les proportions correspondantes, pour 1850, sont 34 1/2 et 36 1/2 centièmes.

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TABLEAU DES PRINCIPAUX PORTS, AVEC LE NOMBRE DES
NAVIRES ET LE TONNAGE.

Dans le tableau suivant, au lieu de s'arrêter à la tonne, on a descendu au quintal métrique l'unité employée pour expression du mouvement des marchandises :

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OPÉRATIONS DE LA BANQUE DE FRANCE ET DE SES SUCC. 75

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En 1851, la proportion des navires sur lest est, aux navires chargés, comme 22 1/2 est à 77 1/2 quant au nombre de voiles, et quant au tonnage, comme 20 1/2 est à 79 1/2.

Le même calcul, appliqué aux batiments sur lest, donne, pour 1850, 22 et 21 centièmes, selon qu'il s'agit du nombre ou du tonnage des navires; la moyenne quinquennale ressort à 23 1/2 et 22 centièmes.

OPÉRATIONS

DE LA BANQUE DE FRANCE ET DE SES SUCCURSALES
Pendant l'année 1851

(Rapport annuel de M. D'ARCOUT, gouverneur.)

Mouvement général des opérations de la banque, et en particulier des escomptes du papier de commerce.

En 1849, le total général des opérations de la

banque avait été de........

En 1850, il a été de..

En 1851, le total s'est élevé à..

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1,349 millions. 1,481

1851, comparé à 1849, offre une augmentation de

1,592

243

Mais cette augmentation est trompeuse; la décomposition des chiffres démontre la persistance et même l'aggravation de l'abaissement continu qui s'est manifesté depuis 1848 dans les escomptes du papier de commerce.

C'est ce que démontre la décroissance des bénéfices.

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