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propositions, vous voudriez bien examiner et juger quel parti il convient le mieux de prendre dans l'intérêt de la cause que nous soutenons: s'abstenir en bornant ses efforts à résister à des vœux opposés, ou au contraire chercher dans une manifestation publique à impressionner favorablement l'opinion extérieure.

Nous croyons enfin devoir appeler votre attention sur l'utilité qu'il y aurait, à moins de circonstances particulières, afin de fixer les votes et d'éclairer le public, à ce qu'il soit statué, surtout sur le vœu relatif à la liberté d'enseignement par un scrutin public.

Nous vous serions bien reconnaissants, Monsieur le conseiller général, de vouloir bien nous aviser directement et dès que cela vous sera possible, des décisions prises par votre conseil général, et de nous transmettre une copie des vœux qu'il aurait émis sur ces sujets.

Recevez, monsieur le conseiller général, l'assurance de ma considération la plus distinguée.

Pour le comité,
Baron DE MACKAU,
Député.

22, avenue d'Antin, Paris.

A cette lettre était joint le projet de vœu suivant :

Le Conseil général,

Vu l'article 51 de la loi du 10 août 1871, ainsi conçu : Il (le conseil général) peut émettre des vœux sur >> toutes les questions économiques et d'administration gé>> nérale. >>

Vu les projets de loi proposés par le gouvernement relativement aux conseils académiques et à l'enseignement supérieur,

Emet le vœu :

Qu'aucune atteinte ne soit portée aux droits des pères de famille et de la liberté d'enseignement.

ANNEXE VII

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N. B. -1° Il est impossible de connaître le nombre des membres de ces congrégations à chacune qu'ils n'aient jamais varié depuis la fondation de chaque établissement. Il n'y a de certain 2. On a compris dans les congrégations enseignantes non autorisées ci-dessus des ordres dont to nombre d'établissements, ne se consacrent qu'à la prédication, et les Bénédictins dont

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ques indiquées, car l'état officiel ne donne, que les chiffres relevés en 1878, et il est improbable ane de ces époques, que le nombre des établissements.

membres ne s'adonnent pas à l'enseignement, par exemple les Dominicains, qui, dans un grand part sont voués soit à la prédication, soit à des traxanx d'érudition

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Ce n'est pas en 1876 que le Gouvernement crut devoir ordonner pour la première fois le recensement des congrégations religieuses autorisées ou non autorisées.

Tous les Gouvernements soucieux de leurs devoirs se sont préoccupés du développement extraordinaire des congrégations. Des recensements ont été ordonnés à toutes les époques.

On vient de voir, au tableau qui précède, les progrès des congrégations enseignantes depuis le Concordat.

Voici maintenant un relevé aussi exact que possible de l'état de la compagnie de Jésus, en France, en l'année 1879.

En 1849, au rapport de M. Victor Pierre, historien conservateur de la seconde République, on comptait à peine six Jésuites dans notre pays.

Lors du recensement de 1856, on omit de comprendre parmi les personnes recensées les membres des congrégations et communautés non pourvues de l'autorisation légale. M. Bonjean, qui se plaint de cette omission, porte ces religieux à 4.777. Quel était le contingent des jésuites dans ce nombre? Les éléments nous manquent pour l'évaluer; mais il devait commencer à avoir une certaine importance.

En 1861, la statistique ordonnée par M. Rouland, alors Ministre de l'Instruction publique et des Cultes, révéla l'existence de 1.085 jésuites, répartis en 46 maisons. Sur ces 1,085 pères, 703 s'adonnaient à l'enseignement de la jeunesse. M. Bonjean trouve ce chiffre un peu faible; non sans raison, d'ailleurs, car une lettre de Rome, publiée par le journal le Monde et que nous reproduisons plus loin, donne dès cette époque un chiffre beaucoup plus élevé.

La statistique de 1878 présente une augmentation notable sur ces chiffres. Voici les résultats qu'elle constate :

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