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La Socialisation de l'Art(1).

Conférence de M. Edmond Picard.

VI. PRINCIPES D'ART SOCIALISÉ

Il est psychologiquement impossible qu'un art cessant d'étre humain ait encore sur nous une influence émotive. L'Art, comme le Droit, la Religion, la Langue, est une grande force sociale. destinée à intensifier les sentiments humains, surtout dans le sens noble.

Les œuvres d'art doivent montrer toutes les douleurs dont souffre l'Humanité et toutes les joies qui pourraient l'effleurer afin d'hypertrophier uotre pitié et nos espoirs. Les émotions chez les hommes sont devenues pour ainsi dire invisibles, toutes les fêtes et tous les drames se passent dans les cerveaux sans être manifestés extérieurement. Les hommes contemporains s'accoutument à ressentir les plus vives émotions en conservant un visage impassible.

Il est impossible et inutile de créer un art tout à fait neuf, les seules causes d'émotions élevées étant les sentiments humains; il faut donc simplement essayer de les exprimer plus intensément et en employant des moyens rares. L'Art sera alors plus émotif.

C'est le besoin orgueilleux de faire des choses tout à fait nouvelles qui a fait surgir dans ces derniers temps de si nombreuses productions ne correspondant en rien à notre âme et qui, par conséquent, sont impuissantes à l'émouvoir.

Les tendances artistiques nouvelles devraient être considérées, au moins au début, comme des expositions d'art technique. Ce sont de louables efforts, des perfectionnements qui permettront à certains artistes, en appliquant ces procédés nouveaux à un art élevé, de produire des œuvres grandioses. Mais jusqu'ici le résul tat est insuffisant.

Le désir de faire un art social, actuellement délaissé pour l'art privé, fera naitre chez les artistes des forces géniales, et cet art répandra parmi les hommes un enthousiasme héroïque constant.

Nous considérons l'art comme une chose en dehors de la vie réelle et croyons que les profondes émotions qu'il nous donne ne doivent produire aucun résultat social; que l'héroïsme qu'il nous inspire ne doit et ne peut être appliqué dans la réalité. Cette conception est fausse. La seule raison d'être de l'art étant de nous exalter et de nous faire désirer le bonheur général, il devrait être mêlé à toutes nos actions de façon à nous influencer dans toutes les circonstances.

Lorsque nous visitons une exposition ou assistons à un concert, y allant tout exprès pour ressentir certaines émotions et étant momentanément extraits de la vie ordinaire, ces impressions naissent et meurent en laissant peu de traces et sans avoir une influence importante sur nos actes; tandis que si ces émotions nous frappaient, à tous les tournants de la vie, non point par les caresses du bibelot, mais par le choc des belles œuvres, au moment où nous faisons n'importe quoi, elles nous rendraient plus nobles en toutes choses. C'est pourquoi l'Art doit se trouver partout, et surtout dans la rue, de façon à servir à tous et on doit habituer les passants à le regarder, ce qu'il ne sait pas faire aujourd'hui.

Les jouissances directes que donne l'art ne sont que secon(1) Suite. Voir notre dernier numéro.

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La Société des Nouveaux Concerts a fait entendre, pour la première fois en Belgique, l'orchestre symphonique du Concertgebouw d'Amsterdam, dirigé par Willem Kes, l'un des chefs les plus réputés de notre époque. Instrumentistes et directeur ont justifié leur célébrité et soulevé d'enthousiastes et sympathiques applaudissements.

Sans avoir la finesse et le brio de l'orchestre de Joseph Dupont, nerveusement conduit et spontané dans la compréhension des œuvres, la phalange instrumentale disciplinée par M. Kes possède des qualités de sonorité et de précision remarquables. Les attaques sont nettes, les nuances sont scrupuleusement réglées. L'interprétation donnée au poème symphonique d'Ernest Chausson, Viviane, d'une si jolie couleur légendaire et d'une inspiration si fraiche, a été absolument parfaite et a enchanté le compositeur, présent à l'exécution.

Viviane a d'ailleurs partagé avec la Chevauchée des Valkyries, admirablement jouée et bissée d'enthousiasme, les honneurs de la séance.

Les variations de Brahms sur un thème de Haydn ont paru, malgré l'ingéniosité déployée par l'auteur, d'un intérêt languissant. Une symphonie en quatre parties du danois Sinding, qui flotte entre Niels Gade et Grieg, sans avoir l'acquis du premier et la saveur du second, une étrange fantaisie de M. Zweers, intitulée : A ma Patrie, dans lequel une chansonnette s'enlace continuellement à un lamento, produisant un contraste plus comique qu'impressionnant, complétaient, avec l'ouverture de la Fiancée vendue de Smetana, déjà entendue aux Concerts populaires, ce programme « d'initiation », qui avait surtout pour objet de permettre à M. Kes de faire valoir, sous divers aspects, la virtuosité de l'excellent orchestre qu'il dirige.

La Libre Esthétique.

Le Quintette inédit d'Albéric Magnard pour flûte, hautbois, clarinette, basson et piano qui ouvrait la quatrième et dernière séance musicale de la Libre Esthétique décèle un tempérament musical de premier ordre. C'est, pensons-nous, l'une des compositions les plus fortes et les plus personnelles qu'ait produites la jeune école française. Comme toutes les œuvres de sérieuse valeur, elle ne livre pas, à première audition, le secret des pensées qui l'ont inspirée, et l'on conçoit que la nouveauté des timbres, la témérité des harmonies, l'originalité des rythmes surprennent quelque peu l'auditeur. Il faut avoir pénétré cette partition touffue, étudié de près les quatre parties qui la composent pour apprécier l'art avec lequel les idées fondamentales sur lesquelles elles reposent sont exposées, logiquement développées et résolues. Sous son extérieure complication, l'écriture de M. Magnard apparait limpide, et le style de l'œuvre d'une absolue pureté. Variés d'aspect, de rythme et de couleur, les quatre morceaux (I. Sombre, II. Tendre, III. Léger, IV. Joyeux, constituent un ensemble d'une belle architecture sévère, dans laquelle s'enchâssent, comme des

motifs décoratifs heureusement choisis, les épisodes qui la fleuronnent tel, dans la troisième partie, ce souvenir des mélopées arabes, exprimé par le hautbois et accompagné par des bourdonnements aux rythmes contrariés, martelés par le piano; tel encore, dans le final, ce récit plaintif, d'une émotion réelle, confié au basson.

Les difficultés d'exécution d'une œuvre de ce genre, dans laquelle chaque instrument joue un rôle de soliste, sont extrêmes et il convient de féliciter chaleureusement MM. Anthoni, Guidé, Poncelet, Boogaerts et Théo Ysaye d'avoir mené à bien cette périlleuse tentative. M Boogaerts, qui débute par cette tâche que des instrumentistes réputés n'avaient pas osé assumer, a droit à un éloge spécial. Ecrite d'un bout à l'autre dans le registre élevé qui donne au basson, habituellement sacrifié dans les ensembles comme l'était jadis l'alto dans les quatuors à cordes, une sonorité et des accents nouveaux, sa partie offre des difficuités spéciales dont il a, malgré un accident survenu à son instrument au début de l'exécution, triomphé vaillamment.

Une composition pour violon, Évocation, de M. Alfred Marchot, fort habilement écrite et bien harmonisée, et les joyeuses Valses romantiques de Chabrier pour deux pianos complétaient la première partie du concert,

La seconde était réservée à deux œuvres symphoniques exécutées, en première audition, par un orchestre de cinquante musiciens avec un désintéressement et un dévouement à l'art qu'on ne trouve guère qu'en Belgique le prélude composé par Paul Gilson pour le drame Alva d'Emmanuel Hiel et les Variations symphoniques de César Franck pour piano et orchestre.

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Le prélude de Gilson développe avec la science des effets d'orchestre qui lui est habituelle un très caractéristique Minnelied qui date du xve siècle et que la tradition attribue à Marguerite d'Autriche. Ce chant, confié au hautbois, a été joué avec un sentiment exquis par M. Guidé.

Celui-ci a reparu, pour l'exécution du second morceau, au pupitre du chef d'orchestre et a conduit avec autorité les merveilleuses Variations du « père Franck », resplendissantes de jeunesse, de clarté et de poésie. On s'étonne que cette belle partition n'ait pas encore été exécutée dans l'un ou l'autre de nos grands concerts symphoniques.

M. Théo Ysaye, fort bien accompagné par l'orchestre, en a donné une interprétation vivante et colorée qui lui a yalu un succès enthousiaste.

La Maison d'Art « La Toison d'or ».

MM, Gustave Kéfer et Emile Agniez ont donné jeudi soir à la Maison d'art de la Toison d'Or une intéressante audition d'instruments anciens clavecins aux sonorités grêles, évoquant un XVIe siècle intime et charmant, piano-forte contrastant, par ses dimensions exigües, avec les majestueux Erard modernes, viole d'amour aux vibrations tour à tour plaintives et graves.

Au programme: J.-S. Bach, D. Scarlatti, Locatelli, Corelli, Milandre, Tartini, Boccherini, Mozart, Beethoven et quelques compositeurs contemporains qui ont permis à M. Gustave Kéfer de faire constater, en même temps que ses qualités de virtuose et de musicien, les progrès accomplis dans la fabrication des instruments à cordes frappées, et spécialement des pianos Erard.

Les deux artistes ont été unanimement applaudis.

Le lendemain, en cette même Maison d'Art, c'était Yvette Guilbert qui réunissait, en matinée, un public choisi d'estètes, d'artistes et de mondains. Dans le cadre restreint de la salle d'auditions, joliment décorée et ornée de tableaux clairs, l'art raffiné d'Yvette, tout en nuances, en finesses de diction, en sourires, en accents expressifs, est apparu plus éloquent encore qu'au théâtre. C'est décidément une grande artiste que cette Yvette, qui provoque, par le prestige de sa diction merveilleuse et la variété de ses intonations, les émotions les plus profondes.

En manière d'intermède M. Jean Janssens, qui l'accompagnait au piano, a fait applaudir le Final du Carnaval de Vienne de Schumann et trois compositions de Louis Van Dam, qu'il a exécutées en excellent musicien.

ACTES DE FOI
M. JULES BOIS

M. Jules Bois, comme M. Péladan, occupe une place à part dans la littérature. Il est, certes, permis de ne point aimer ses livres, mais il est impossible de leur refuser le respect et l'estime ce sont des actes de foi. Heureuses les croyances, quelles qu'elles soient, dont la flamme haute ne vacille pas aux trente-deux souffles pestilentiels de l'heure présente... Cette rose des vents est autrement redoutable que la Rose † Croix.

M. Jules Bois, qui consacrait récemment aux Petites religions de Paris, à leurs fervents, à leurs rites et à leurs temples, une étude approfondie, M. Bois a, lui aussi, sa chapelle où l'on enseigne l'ésotérisme, « science décriée », dit-il. C'est le Cœur, publication périodique à laquelle collaborent, à côté d'écrivains pour qui Eleusis n'a plus de mystères, des peintres et des écrivains déjà rencontrés au Salon de M. A. de La Rochefoucauld.

Mais ce recueil n'assouvit pas l'ardent prosélytisme de M. Bois, et deux livres qu'il vient de publier: La Porte héroïque du Ciel et l'Eternelle poupée, prophétisent encore le commencement d'une ère mystique, « des jours nouveaux dont l'espoir sera réalisé par l'union de la femme intuitive avec l'homme inspiré ».

J'ai peur que la Porte héroïque du Ciel, où je pique cette citation, ne s'ouvre que pour les initiés. Mais je ne fais pas, en ce qui concerne l'Eternelle poupée, les mêmes réserves. On peut pénétrer, sans Sésame introducteur, dans ce curieux livre. Le lecteur que ne rebuteront pas de parti pris quelques évocations symboliques, des maximes extraites du Zohar, la division de l'ouvrage en trois « Gestes » et les précieux ornements d'un style damassé; ce lecteur s'intéressera au juste procès que fait l'auteur à notre société, lamentable poupée qu'attifent nos lois, nos coutumes, nos préjugés, nos vices.

J'entre avec plus de peine dans les voies et dans les vues de M. J. Bois quand il annonce une humanité que le mysticisme relèvera, dans les siècles futurs, par « la foi savante et la chasteté ». Mais je n'imiterai pas du moins la sottise coutumière des gens dont l'incompétence se masque d'ironie et de pantalonnades. L. D. (Le Journal.)

Memento des Expositions

CHARLEVILLE. Ve Exposition de l'Union artistique des Ardennes, 9 juin-14 juillet. Dépôt à Paris avant le 15 avril chez MM. Guinchard et Fourniret, 76, rue Blanche; à Nancy, chez

M. Perrin, 5, place Stanislas. Délai d'envoi 15 mai. Renseignements: M. Racine, président de la Société à Charleville.

LYON. VIII Exposition de la Société lyonnaise des Beaux-arts (Palais des Arts religieux. Parc de la Tête d'or), 9 avril-9 juin. Deux œuvres par exposant. Commission: 10 p. e. sur les ventes. Renseignements: Secrétaire de la Société, rue de l'Hôpital, 6, Lyon. MUNICH. Société des Artistes (Münchener Künstlergenossenschaft), au Palais de Cristal. Envoi des adhésions: 15 avril; des œuvres, 10 avril-1er mai. Commission: 10 p. c. sur les ventes. Renseignements à Bruxelles, MM. Winand, de Haas et Cie; à Anvers, MM. von der Becke et Marsily; à Paris, MM. Michell et Kimbel, 31, place du Marché-Saint-Honoré; à Munich, au gérant de l'Exposition.

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OSTENDE. Exposition internationale des Beaux-Arts! (Limitée du 14 juillet au 15 septembre, aux membres du Cercle des Beaux-Arts et des invités.) Trois œuvres par exposant. Délai : notice, 1er mai; envoi des œuvres, 5-15 juin. Renseignements : M. Emile: Spilliaert, artiste-peintre, Ostende. Règlement à consulter dans nos bureaux.

PETITE CHRONIQUE

Le quatrième concert du Conservatoire aura lieu aujourd'hui, à deux heures précises.

On y exécutera l'Or du Rhin, prologue de la tétralogie des Nibelungen de Richard Wagner.

A cause d'une indisposition persistante de M. Demest, le rôle de Logue sera chanté par M. Drouville.

L'Or du Rhin, qui dure deux heures vingt minutes, ne comportant aucune interruption, les portes seront fermées dès le commencement de l'exécution et resteront fermées jusqu'à la fin.

LA LIBRE ESTHÉTIQUE. Sixième liste d'acquisitions: C. MEUNIER. Le Père Damien (bronze). CH. DOUDELET. Dévotion. G. SERRURIER. Chambre d'artisan (deuxième ensemble d'ameublement). - J. POWELL. Divers vases et verres. - SOCIÉTÉ ANONYME L'ART. Service de toilette en céramique de Virginal (2e et 3a série).

L'Association des Artistes musiciens de Bruxelles, en voie de réorganisation, n'a pu, cet hiver, donner ses concerts annuels. Mais grâce à l'appui bienveillant de la Direction du Théâtre de la Monnaie, elle organise une représentation extraordinaire qui aura lieu le 23 avril courant et dont le programme sera publié ultérieurement.

On peut, dès aujourd'hui, se faire inscrire au bureau de location du Théâtre de la Monnaie.

M. E. Reymond, violoniste, et Melle Reymond, pianiste, donneront demain soir, à 8 1/2 heures, à la Salle Erard, rue Latérale, une audition avec le concours de Melle Elisa Delhez, cantatrice. Au programme, la Sonate no 2 de Sjögren pour piano et violon, diverses œuvres de Schumann, Brahms, Liszt, Lalo, Moszkowski, Huberti et E. Reymond.

Un grand concert sera donné à la Salle Ravenstein, le samedi 20 avril, à 8 heures, avec le concours d'artistes du Théâtre de la Monnaie et du Parc au profit de l'Orphelinat de la rue des Champs.

M. Adolphe Samuel, directeur du Conservatoire de Gand, a inserit au programme de son deuxième concert d'abonnement (lundi 8 et mercredi 10 avril, à 4 1/2 heures) une nouvelle audition de sa symphonie mystique Christus pour orchestre, choeurs et orgue, dont la première exécution a obtenu un grand succès.

On nous écrit de Rotterdam: « M. Hutschenruyter et son excellent orchestre d'Utrecht ont donné quatre concerts sympho

niques d'un très grand intérêt artistique. Le eyele a été clos le 25 mars par une exécution magistrale de la symphonie n° 2 de Brahms, des ouvertures du Freischütz et de Genoveva, des Variations pour quatuor de Rudorf et d'une œuvre du vieux maitre allemand Dittersdorff.

M. Hutschenruyter est classé en Hollande parmi les meilleurs chefs d'orchestre. Il a sur ses artistes une autorité égale à celle de Willem Kes et le groupe d'instrumentistes qu'il a formé rivalise par la finesse, la sûreté et le style de ses interprétations avec les orchestres les plus célèbres, »

M. P. Litta vient de donner à Paris, dans la salle des Agriculteurs de France, deux « récitals » de piano, qui lui ont valu un succès flatteur. Le premier était consacré à Schumann, le second à Beethoven. Le public parisien a fait le meilleur accueil au jeune artiste.

M. Antoine donnera prochainement les deux derniers spectacles de l'abonnement 94-95 du Théâtre-Libre. Le premier aura lieu vers le 17 avril.

Les deux programmes seront composés de l'Argent, pièce de M: Fabre, interprétée par Miles Henriot, Brienne; MM. Antoine, Arquilière, Larochelle et Paul Edmond et de La fumée, puis la flamme, quatre actes de M. Joseph Caraguel, joués par Mmes Laurent-Ruault, Luce Colas, Garnieri, Zapolska, la petite Parfait; MM. Antoine, Gémier, Clerget et Paul Edmond.

Le Festival rhénan aura lieu cette année à Cologne, les 2, 3 et 4 juin (Pentecôte).

CONCERTS POPULAIRES.

Un concert extraordinaire aura lieu

le samedi 4 mai, à 8 heures du soir, à la Monnaie.

Il sera dirigé par M. Hermann Levi, maitre de chapelle de la Cour royale de Bavière, directeur général de la musique au Théâtre Royal de Munich et chef d'orchestre au Théâtre de Bayreuth.

Le programme sera composé comme suit :

1. Symphonie en la majeur (première exécution), W.-A. Mozart. 2. Andante de la septième symphonie (première exécution), A. Bruckner. 3. Prélude de Tristan et Mort d'Iseult, R. Wagner. 4. Symphonie héroïque., L. van Beethoven. Vendredi 3, à 8 heures, répétition générale à la Monnaie. Le bureau de location est ouvert dès à présent chez MM. Schott frères, 82, Montagne de la Cour.

Les abonnés aux quatre concerts de la saison pourront y faire retenir les places dont ils sont titulaires jusqu'au 15 avril.

Étude du notaire DUBOST, rue Montoyer, no 2",

à Bruxelles.

Le notaire Dubost vendra publiquement en la GALERIE SAINT-Luc, rue des Finances, 10, à Bruxelles, le mardi 23 avril 1895, à 2 heures précises de relevée, la

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consistant notamment en œuvres des maîtres suivants : Achenbach, Bles, Bossuet, Calame, Charlet, Dell' Acqua, Clays, Gallait, Koekkoek, Lauten, Madou, Robert Fleury, Robie, Roelofs, Scheffer, Simonau, J. Stevens, Ten-Kate, Van Moer, Verboeckhoven, etc., etc.

Experts MM. J. et A. LE ROY, frères, place du Musée, 12.
EXPOSITIONS:

Particulière, samedi 20 avril | Publique, dimanche 21 avril de 10 heures du matin à 4 heures de relevée.

Le catalogue se distribue en l'étude du notaire et chez les experts.

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