La révolution du 31 mai et le fédéralisme en 1793; ou, La France vaincue par la Commune de Paris ...

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Hachette et cie, 1886 - France
 

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Popular passages

Page 63 - J'attends mes enne» mis, et je suis encore sur de les faire pâlir. On dit que c'est * aujourd'hui ou demain qu'ils doivent venir demander à s'a> breuver du sang de la Convention nationale : je doute qu'ils » l'osent. Quoique la terreur ait livré les sections à une poignée » de scélérats, on s'y est cependant battu avant-hier, et on ne » tentera pas une démarche dans laquelle on craindra de la rc» sistance : en tous cas, nous comptons sur le courage de Fon» frède, qui est président,...
Page 67 - ... elle n'a pu empêcher ni prévenir; qu'ils se rappellent les services que cette ville a rendus à la révolution, et qu'ils réservent toute leur haine pour les scélérats qui ont médité et fait exécuter cet infâme projet. — Résigné à tout, sûr de ma conscience, j'embrasse dans ma pensée mes chers concitoyens, tous les amis de la liberté et de la République française; et en la scellant de mon sang, sous les poignards des conspirateurs et sous la hache des factieux, mon dernier...
Page 67 - Considérant enfin qu'au moment même où je trace à la hâte ces lignes, j'ai lieu de croire que la Convention nationale va être forcée d'ordonner mon arrestation ou de la laisser faire, et que je dois m'attendre à devenir, dans peu d'instants, la victime d'un mouvement populaire ou d'un assassinat prétendu juridique; « Je déclare aux citoyens de mon département et à la France entière que je bénirai le sort qui m'est réservé, si ma mort peut être utile à l'établissement de la République...
Page 63 - ... plus tortueuse tyrannie qui ait jamais opprimé aucun peuple? Hommes de la Gironde, levez-vous! la convention n'a été faible que parce qu'elle a été abandonnée. Soutenezla contre tous les furieux qui la menacent. Frappez de terreur nos Marius ; et je vous préviens que rien n'égale leur lâcheté , si ce n'est leur scélératesse. Alors la convention sera vraiment digne du peuple français.
Page 211 - Marchez à Paris, non pour soustraire les députés proscrits au glaive de la loi ; mais pour exiger au contraire qu'ils soient jugés par un tribunal national ; mais pour faire juger aussi tous les représentans du peuple, tous les ministres, tous les administrateurs de Paris.
Page 309 - Nous ne voulons que la République une et indivisible ; Nous maintiendrons de tout notre pouvoir la liberté et l'égalité, la sûreté des personnes et des propriétés : Nous ne désirons rien tant qu'une constitution populaire, Nous jurons une guerre éternelle à l'aristocratie, à l'anarchie et au fédéralisme.
Page 63 - Tenez-vous prêts. Si l'on m'y force, je vous appelle de la tribune pour venir nous défendre s'il en est temps, et venger la liberté en exterminant les tyrans. Si nous ne sommes plus, Bordeaux peut sauver la République. » Eh quoi! n'aurons-nous travaillé depuis quatre ans, tant fait de sacrifices, supporté tant d'iniquités; la France n'aura-elle versé tant de sang...
Page 206 - Marseille, ne formant qu'un peuple de frères, s'occupent en ce moment de rédiger une adresse à la Convention nationale, et de lui envoyer des commissaires pour la présenter. Ils feront à la Convention le tableau fidèle de la situation de cette grande cité ; elle y verra quels sont ses principes, ses sentiments, ses vœux. Jusqu'alors la Convention trouvera équitable sans doute de se prémunir contre toutes les déclamations que la calomnie pourrait vomir contre nous ; nos vertus républicaines...
Page 66 - Le 2 Juin 1793, à trois heures de l'après-midi, moi, Armand Geusonné, représentant du peuple Français, convaincu que je vais être victime des conspirations, qui se trament contre la liberté de la République Française par une faction, dont je n'ai cessé de combattre les coupables efforts : 'Considérant...
Page 263 - ... vêtue des signatures individuelles du peuple de » Lyon. Nos commissaires sont les membres de » nos corps administratifs; et nous déposons de » nouveau dans leurs mains la plénitude de notre » confiance. Si vous avez à faire des propositions, » le peuple de Lyon vous somme de les leur » adresser ; on en délibérera : voilà notre dernier

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