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mith, près de Londres, âgé d'environ 23 Le Graverend (Jean-Marie - Emma

3 ans.

Le cardinal Ruffo (Denis-Fabrice), conseiller ministre d'état, † à Naples, dans la 84 année de son âge.

Le docteur Duchauoy, administrateur des hospices civils de Paris, † a Paris,

à l'âge de 85 ars. 14 Mély-Jauin, poète auteur de la tragédie d'Oreste et de Louis XI, l'un des rédacteurs de la Quotidienne, †à Paris, âgé de 50 ans. 16 L'abbé Burnier Fontanel, doyen et professeur de théologie dans l'académie de Paris, † à Paris. 15 Miss Hélène Maria Williams, auteur de plusieurs écrits sur la révolution fran çaise, †à Paris, âgée de 68 ans. 16 Nicod de Ronchaud (Joseph), député à la Chambre de 1828 par le grand college du département du Jura, dans sa campagne près de Lons-le-Saulnier, âgé de 45 ans.

22 N... Manco, lieutenant-général, † à Solliers (arrondissement de Toulon), âgé de 82 ans.

nuel), maître des requêtes honoraire, ancien chef de division au ministère de la Justice, auteur de plusieurs ouvrages de législation civile et criminelle, à Paris à l'âge de 50 aus. Il était né à Reims en 1776.

27 Le lieutenant-général William Minet, † a Londres, âgé de 65 ans. 28 Le major-général E. S. Broughton, au service de la compagnie des Indes, †à Loudres.

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Le colonel baron de Thevenez d'Aoust, †à Paris, âgé de 61 ans.

Boscary de Villeplaine, doyen des agens de change de Paris, † dans cette capitale, à l'âge de 70 aus.

31 Le baron Fabre, général d'artillerie en retraite, à Soissons.

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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES

FAITES A L'OBSERVATOIRE DE PARIS EN 1827.

Température. Les extrêmes de température à l'ombre et au nord ont été, en 1827:

çon. Ce jour-là le ciel était sombre, et le temps orageux et lourd.

9 fevrier, à 7 heures du soir. Partie

Au mois d'août+33° du thermomètre nord-ouest du pays des Galles et les centigrade.

Au mois de février- 12°,8. Le thermomètre a donc parcouru dans l'année un intervalle de 45° 8.

La chaleur moyenne des souterrains de l'Observatoire, à 86 pieds de profondeur, a été de +120,177.

Baromètre. La plus grande hauteur du baromètre, en 1827, a été observée au mois de décembre; réduite à zéro de température, elle était égale à 77,3mm48 La moindre élévation a été,

en mars, de.

La pression atmosphérique a donc varié de.

733, 50

39, 98 Quantité de pluie. Le résultat de l'année 1827, pour le récipient établi sur la plate-forme de l'Observatoire, a été de 58,098; et pour le récipient placé daus la cour, à 28 mètres plus bas, il a été de 57,583.

Hauteur de la Seine. Les plus hautes eaux ont été observées, le 21 mars, à l'échelle du pont de la Tournelle; elles se sont élevées à 4 m,35.

Les plus basses eaux correspondent au 30 octobre; elles ont été à o,or au-dessous de zéro de l'échelle, qui est le point où descendirent les plus basses eaux de 1719.

Etat du ciel. Il y a eu, en 1827, à Paris, 146 jours de pluie, 21 jours de neige, 6 jours de grêle et grésil, 59 jours de gelée, 21 jours de tounerre, et 178 jours durant lesquels le ciel a été presque entièrement couvert.

Tremblemens de terre en 1827.

2 janvier 1827. Mortagne (Orne) et les environs. Secousses violentes, mais de courte durée, accompagnées d'un bruit très intense. Des cheminées et des ustensiles de ménage ont été renversés. La commotion s'est propagée jusqu'à Alen

d'Anglesey; les secousses durèrent de 40 secondes à une minute; elles furent assez violentes pour renverser plusieurs mesbles: on entendit en même temps un bruit analogue à celui que produit une charrette lourdement chargée et roulant sur le pavé.

2 avril, à 1 heure 20 minutes du matin; Bevers, deux secousses consécutives et assez fortes.

29 mai; Vajaca (Mexique), deux légères secousses.

3 juin; Martinique, légère secousse. 12 juin, à 1 heure ; Techacan (Mexique), violente secousse, bruit effrayant; beaucoup d'édifices endommagés.

16 juin; Aquila (royaume de Naples),

une secousse.

21 juin, 11 heures du matin; Palerme, quatre fortes secousses dans l'espace de 7 secondes; c'était un mouvement oscillatoire dirigé de l'ouest à l'est.

24 juillet, 5 heures après midi; la Martinique, 2 secousses.

5 août, 10 heures 30 minutes du matin; la Martinique', idem.

14 août, 2 heures après midi: Palerme, plusieurs secousses; elles durèrent environ 18 minutes, avec des interruptions très courtes; le mouvement fut toujours oscillatoire.

18 septembre; Lisbonne, légère se

cousse.

10 octobre, à 2 heures 48 minutes après midi; Zurich et tous les bords du lac, assez forte secousse.

13 octobre, à 8 heures du soir; Jassy, deux violentes secousses dirigées du nord au sud, et accompagnées d'un bruit souterrain, à la suite de deux ou trois journées d'une forte chaleur.

30 octobre, à 5 heures 20 minutes du matin; cantons de Taravo, Talano et Sartène (Corse), deux secousses.

19 novembre; Bogota (Colombie), la

secousse a renversé les tours de la cathédrale, endommagé presque toutes les églises, les palais et autres édifices publics, et réduit en ruines un grand nombre de maisons particulières.

30 novembre, à 3 heures 45 minutes du matin, à la Martinique; à 3 heures du matin, à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), violent tremblement de terre. A MarieGalande, il a été précédé d'une bourrasque assez forte.

Aurores boréales observées en 1827.

Le 7 janvier 1827, M. Marshal a vu à Kendal une brillante aurore boréale.

Le 9 janvier, la marche de l'aiguille des variations diurnes, à Paris, fut très irrégulière. Déja à deux heures après midi, la pointe nord était plus occidentale qu'à l'ordinaire de 4'; la déviation se maintint dans le mème sens jusqu'à 7 heures, mais à 1 heures 5' la déclinaison était au contraire de 3' plus petite que le jour précédent.

L'aiguille d'inclinaison fit aussi des oscillations irrégulières. Le ciel était complétement couvert.

Le 18 janvier, vers 6 heures du soir, on aperçut à Gosport, en Angleterre, un arc lumineux, placé du côté du nord et dans le méridien magnétique: il augineuta graduellement d'amplitude et d'éclat; sa base, après neuf heures, soustendait plus de 90°. Des colonues de lumière d'un rouge pâle émauaient successivement des différens points de l'arc, où des accumulations momentanées et considérables de la matière lumineuse s'étaient d'abord formées; plusieurs de ces colonnes montèrent jusqu'a 48 degrés de hauteur. Le phénomène était encore visible à travers les interstices des uuages, à 11 heures du soir. On n'aperçut rien les jours suivans.

Le 27 février, à 8 heures du soir, une lumière brillante se montra dans le nord, à Gosport; elle occupait 20o de chaque côté du méridien maguétique des colonnes lumineuses partirent verticalement de temps à autre de quelques nuages qui se formaient ça et la; à 10 heures, une averse de neige cacha subitement le phé

nomène.

Le 27 août, dans la soirée, on a aperçu une aurore boréale à Perth, au nord de l'Ecosse. Les jets de lumière étaient très rapides; ils couvrirent un moment presque tout le ciel.

295

boréale à Saint-Cloud, à 8 heures du Le 8 septembre, on a vu une aurore soir, dans la direction du nord-ouest; le ciel était serein, et la lune très brillante.

Le même jour on remarqua déja à midi, à Paris, un dérangement très notable dans l'aiguille des variations diurnes. La pointe nord se trouvait alors à 13 min. à l'occident de sa position ordinaire, à 1 heure 19 min. la déclinaison surpassait de 19 min. celles qu'on avait observées à pareille heure les jours précédens. Toute la journée l'aiguille parut très agitée, et la cause perturbatrice porta toujours l'extrémité nord à l'occident. Ce ne fut que le soir, à heures, qu'on observa une déviation de 8 minutes en sens contraire, c'est-à-dire vers l'orient.

Le 6 octobre, malgré le clair de lune, on a vu dans plusieurs parties de l'Anglebrillante aurore boréale. terre, entre autres à Manchester, une

à Gosport, une faible aurore boréale. Ou Le 17 du même mois, M. Burney a vu, en a observé aussi pendant le mois de novembre.

Sur les quantités extraordinaires de pluie qu'on a recueillies en 1827.

Le 20 mai 1827, est tombé à Genève, dans le court intervalle de 3 heures, six pouces d'eau.

Du 23 au 27 septembre inclusivement, il en est tombé à Montpellier 15 pouces 8 lignes. Du 24 au 26, en deux fois 24 heures, la pluie recueillie près de la même ville s'est élevée à 1: pouces 10 lignes.

A Joyeuse, département de l'Ardèche, jour, dans le cours de 23 ans, avait été le maximum de l'eau recueillie en un à l'énorme quantité de 9 pouces 3 lignes. observé le 9 août 1807, et s'était élevé

Le octobre 1827, dans l'intervalle de 22 heures, il est tombé dans la même ville de Joyeuse 29 pouces 3 lignes d'eau. Onze jours de ce mois d'octobre ont donné 36 pouces d'eau, c'est-à-dire envirou le double de ce qu'il en tombe à Paris dans une année.

Pendant l'épouvantable averse du 9, 3 lignes seulement au-dessous de sa haule baromètre était stationnaire et de 2 ou teur moyenne; de grauds coups de tonnerre se succédaient sans interruption.

(Annales de chimie. Décembre 1827.)

NOTES

PORR SERVIR A L'HISTOIRE Des sciences, des belles leTTRES
ET DES ARTS EN 1827.

La Bibliographie française ou le Jour-
nal général de l'imprimerie et de la librai
rie offre cette année un nombre de 8,198
articles (nous n'osons dire ouvrages)
publiés. C'est 75 articles de moins qu'en
1825; et si on déduit de ce nombre les arti-
cles répétés, à raison de leur publication
par livraisons, il en restera environ 6,393,
dont il n'est pas sans intérêt de parcourir
la classification ou table systématique,
telle que l'a faite M. Beuchot, pour ap-
précier notre bilan intellectuel ou le ma-
tériel de nos publications scientifiques et
littéraires, avant de juger de leur mérite.

En voici les résultats :

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THÉOLOGIE.

Géographie

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Chronologie et histoire universelle, 19
Histoire sacrée et ecclésiastique. 72
Histoire ancienue grecque et ro-

Histoire moderne des différens peu-

ples.

24

Histoire de France. .

750 Histoire des pays hors d'Europe
Antiquités et numismatique.
Sociétés particulières, secrètes.
Sociétés savantes.

physique, morale.

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154

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26

63

244

10

24

. 20-

56

Histoire littéraire et bibliographie. 14

Journaux, y compris buit ou dix

autres articles.
Biographie et extraits.

223

230

6,393

De ce nombre prodigieux en appa
rence de 6,393 articles, dont on compte
environ 240 en langues étrangères vivas-
tes, il faudrait retrancher une multitude
de publications qui me sout pas plus du
domaine des sciences, des lettres et des
arts que les petites affiches, telles que les
prospectus, les mémoires on consulta
tions d'intérêt particulier, les discourset
pamphlets politiques, et les livres de li-
turgie ou d'éducation dont le tirage plus
nombreux doit avoir absorbé la moitie

de la masse de papier qui est sortie de nos presses. Les retranchemens faits, il ne resterait pas aux plus intrépides détracteurs de la civilisation de quoi se plaindre de la multiplicité des produce tions scientifiques on littéraires. Elle ne vaut pas le bruit qu'on en a fait.

Il était important d'établir ces résultats généraux avant de jeter un coup-d'œil sur les produits de chaque branche des connaissances humaines dans le cours de 1827.

La théologie et la jurisprudence ne nous offrent chacune qu'un seul article à mentionner dans le catalogue de nos acquisitions... Le premier est le troisième volume d'un important ouvrage intitulé

DE LA RELIGION, considérée dans sa source, ses formes et ses développemens, par M. Benjamin Constant, ouvrage dont nous avons parlé, qui a été violemment critiqué par un parti, comme un livre impie dirigé contre la révélation, faiblement loué dans le sien, mais qui n'en est pas moins très remarquable par le sentiment religieux mais vague de l'école allemande qui y domine.

Le second, qu'on a'classé dans la Jurisprudence, mais qui tient au droit étrauger, à toutes les parties de l'organisation sociale, a pour titre :

TRAITÉ DE LÉGISLATION, ou Exposition des lois générales, suivant lesquelles les peuples prospèrent, dépérissent ou res tent stationnaires; par Charles Comte, avocat (4 vol. in-8° dont le premier aussi avait paru l'année dernière). C'est l'ouvrage d'un profond publiciste conen dans les principes que l'auteur avait précédemment développés dans le Censeur européen.

Encyclopédie, philosophie, métaphysique, morale, éducation, etc. Aucune découverte nouvelle, aucun ouvrage spécial n'a cette année appelé l'attention, que ceux qui ont été couronnés par l'académie française à la séance de la Saint-Louis (voy. la Chron., art. du 25 août). La chaire des Royer-Collard et des Cousin était vacante.

Économie politique, statistique, etc. Il ne nous manquait pas de théories sur l'éco

nomie politique, toutes plus ou moins spécieuses; mais on a reconnu que la science qui touche aux intérêts positifs et matériels de la société avait plus besoin de faits que de raisonnemens; que ce n'était que sur une collection de faits abondans qu'on pouvait déduire des observations vraies, des conséquences exactes, et des applications utiles. Plusieurs sociétés se sont formées en Angleterre et aux EtatsUnis pour observer la composition de la société, la distribution et le résultat de ses travaux, de ses revenus ou de ses produits. Le gouvernement s'est éclairé de leurs expériences dans la direction de son système commercial. La France n'est pas restée en arrière du mouvement imprimé à la science. Nous avons signalé plusieurs ouvrages de statistique faits ou composés sous les auspices des préfets et surtout ceux de M. le comte de Chabrol. qui offrent l'anatomie physique et morale de Paris dans ses plus grands détails.

De tous les particuliers qui se sont occupés de ces travaux, uul n'a plus loin que M. le baron Charles Dupin, multiplié ses recherches et établi ses résultats et poussé ses conséquences; car il ne s'est pas contenté ici comme dans son vaste ouvrage sur l'Angleterre, de recueillir et observer des faits. Celui qu'il a publié cette année, Forces productives et commerciales de la France, est le plus important. (2 vol. in-4°.)

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Dans cet ouvrage, dit le secrétaire perpétuel de l'académie des sciences (1), l'auteur évalue les forces productives et commerciales, en prenant pour unité l'homme de force moyenne.

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D'après cette base, il calcule l'équivalent des forces des hommes, des animaux et des moteurs inauimés, employés aux travaux de la production et du com merce. Il opère les mêmes calculs pour la France et pour la Grande-Bretagne, et trouve les résultats suivans pour l'époque actuelle et pour 1780:

Forces productives et commerciales évaluées en travailleurs effectifs.

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(1) Analyse des travaux de l'académie royale des sciences pendant l'année 1827.-Partie mathématique par M. le baron Fourier.

Ann. hist. pour 1827. Append.

38

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