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Propos, où l'éminent critique rassemble des études publiées çà et là depuis dix ans, est d'un intérêt considérable, l'auteur éclairant des lumières de sa savante intelligence des questions qu'il sait rendre nouvelles et passionnantes; c'est ainsi qu'examinant la Révolution littéraire de 1660, M. Emile Faguet présente Boileau comme le défenseur du lyrisme contre la raison, et qu'il nous montre, quelques pages plus loin, avec preuves à l'appui, un La Rochefoucauld indulgent et optimiste. Les seuls titres des chapitres suivants : Auguste Comte et Stuart Mill, F. Brunetière, F. Sarcey, la Tristesse contemporaine, l'Eloquence politique, sont pour nous des promesses s-tenues-d'études agréables. Dans la « Sophie de Rousseau, M. Emile Faguet, comparant ce véritable traité de l'éducation des filles à celui qu'écrivit Fénelon, blâme JeanJacques de n'avoir songé qu'au mari, et au mari-amant, tout en reprochant à l'archevêque d'avoir pensé trop exclusivement à la famille. « Il y a, termine spirituellement l'auteur, des idées de Sophie qu'on peut épouser; c'est Sophie seulement qu'il vaudrait mieux peutêtre n'épouser point.

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Les Samedis littéraires, par J. ERNEST-CHARLES (Perrin). Le très distingué critique de la Revue Bleue publie chaque année en volume les sincères et pénétrantes études où il dissèque chaque samedi les talents (?) contemporains, pour le réconfort et la joie des honnêtes amis de la littérature. Cette deuxième série débute par une véhémente diatribe contre la littérature industrielle, où l'auteur, en manière de préface, dénonce le mercantilisme, l'immoralité, l'abjection de certains romanciers qui dépravent le goût du public et compromettent dans le monde entier le bon renom de la France.

Osons féliciter ici le jeune et courageux écrivain qui comprend si noblement son devoir de critique et apporte à l'exécution de sa tâche une fougue si inlassable et si belle; M. Ernest-Charles, affirment ses lecteurs, est un peu brouillé avec la louange; mais peut-être agréera-t-il la nôtre, lui qui s'y connait en sincérité.

Madame de Warens et J.-J. Rousseau, par François MUGNIER (CalmannLévy). Composé d'après de minu

tieuses recherches faites en Savoie et en Piémont, à la demande de MM. Eug. Ritter, doyen de la Faculté des lettres de Genève, et Albert de Montet, secrétaire de la Société d'histoire de Lausanne, ce livre a rassemblé tout ce que pouvaient contenir les archives publiques ou privées sur Mme de Warens et son illustre protégé, et constitue une biographie très documentée qui éclaire bien des points obscurs et redresse maintes erreurs de faits et de dates des Confessions et de nombreux ouvrages parus sur Rousseau.

M. François Mugnier prend ses deux héros pour ainsi dire à leur naissance, et suit dans toutes leurs vicissitudes ces deux existences mouvementées et douloureuses; c'est bien Jean-Jacques et sa chère maman » qu'il a reconstitués en leur intégrité parfaite, et l'auteur a vraiment le droit de dire dans son avantpropos que « l'on pourra désormais étudier avec sûreté les origines littéraires du grand écrivain, mesurer les qualités et les défauts de son esprit et de son cœur. Les années de sa vieillesse recevront ainsi une lumière plus grande ».

Le livre est accompagné d'un portrait de Mme de Warens (reproduction photographique d'une miniature du musée de Cluny), d'un fac-similé d'un de ses autographes et d'une page de musique copiée pour Mlle Lard par le professeur Jean-Jacques.

HISTOIRE ET POLITIQUE

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La Vie à Paris, par Jules CLARETIE (Fasquelle). L'auteur, qui, dans le cours de sa glorieuse carrière, tint à honneur de rester journaliste, publie aujourd'hui la suite de la Vie à Paris, qui atteste qu'un écrivain exquis garde ses qualités dans tous les genres et se révèle jusque dans les travaux les plus hâtifs.

Ce livre, dit l'auteur lui-même, contient les articles qui, de 1901 à 1903, peuvent se rattacher à l'histoire générale, à l'étude de nos caractères et de nos mœurs, et méritent peut-être de survivre, par là, à ce qui fut leur raison d'être, l'actualité. L'actualité d'aujourd'hui, lorsqu'elle est la déposition loyale d'un témoin sincère, c'est le document de demain. L'histoire est faite des mémoires, et je n'ai pas d'autre but que d'écrire avec un souci d'exactitude des mémoires au jour le jour. >

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La Société japonaise, par André BELLESSORT (Perrin). Ce remarquable ouvrage, très justement couronné par l'Académie française, est étude de plus de quatre cents pages, d'une documentation aussi précise qu'abondante, qui nous initie à la vie scolaire, sociale, religieuse, artistique, littéraire, politique et sentimentale du Japonais, ce peuple-femme, » comme l'appelle l'auteur.

M. André Bellessort nous donne un historique complet des luttes économiques et morales où le destin a engage la jeune nation; il nous dit quel secours elle peut demander à sa religion, quel réconfort son art lui apportera, quelles forces elle puisera dans ses vertus domestiques; le lecteur sait donc tout désormais de cette petite race si étonnante, si admirable et hier encore si mystérieuse ses dieux, ses chefs, ses rêves, ses amours, ses plaisirs, ses misères, son ame même, différente de la notre sur tant de points. L'auteur, servi par un style d'une aisance et d'une clarté rares, a atteint le multiple but qu'il se proposait, et c'est bien un instructif et charmant voyage au Japon que le lecteur fait avec cet écrivain qui en revient.

De New-York à la Nouvelle-Orléans, par Jules HURET (Fasquelle). Le public français connait assez les dons de vision rapide et sûre, de documentation précise et d'absolue sincé rité qui ont valu à M. Jules Huret une place de premier ordre dans le journalisme contemporain.

L'étude qu'il nous rapporte aujourd'hui de sa course rapide à travers les

Etats-Unis nous montre la grande nation telle qu'elle est vraiment, dans l'animation multiple de sa vie industrielle, commerciale, intellectuelle et politique. Le style vif et clair de l'auteur convient admirablement à un tel sujet.

SCIENCES DIVERSES

L'Ouvrier devant l'État, par M. Paul LOUIS (F. Alcan). Sous ce titre, notre collaborateur publie dans la collection d'histoire contemporaine un volume in-80 particulièrement nourri de faits et de chiffres.

Ce volume, écrit dans un style simple et précis, présente un aperçu complet de la législation ouvrière dans les deux mondes. I montre comment, sous la pression de quelles circonstances ou de quelles doctrines cette législation s'est formée; il compare le statut de l'ouvrier au début et à la fin du dixneuvième siècle. Il étudie tour à tour le régime du contrat de travail, les modalités du salaire, la condition des associations professionnelles, les règles du travail, l'hygiène et la sécurité des ateliers, les divers systèmes d'assurances, la juridiction prud'hommale, les juridictions arbitrales, etc., dans les pays d'Europe, d'Amérique et d'Australasie. Par des statistiques brèves et claires, sont déterminés les effets de toutes ces lois nouvelles.

L'Ouvrier_devant l'Etat, qui synthétise tant de données, est aussi un ouvrage indispensable à tous ceux qui étudient les problèmes sociaux. C'est toute la philosophie d'une époque qui se dégage de cette étude.

LES REVUES

QUESTIONS LITTÉRAIRES

FRANCE

Portrait psychologique de Paul Hervieu, par Alfred BINET (Revue de Paris, 1er mai 1904). M. Alfred Binet, qui est un psychologue de profession, habitué aux laboratoires et à la méthode du questionnaire, s'est occupé de Paul Hervieu avec une insistance particulière. Pendant des heures, il s'est assis devant le patient académicien, il lui a demandé à peu près tout ce qui peut être demandé à un grand homme, et il faut convenir qu'il a obtenu de lui des réponses qui sont bien précises, bien intéressantes et bien lumineuses. A peu de choses près, le portrait que M. Binet publie de Paul Hervieu pourrait s'intituler: « Paul Hervieu peint par lui-même. » Et vous pensez quel doit être le portrait. L'auteur s'excuse de n'avoir point connu la sténographie et de n'avoir ainsi rapporté qu'assez incomplètement tout ce que lui avait dit son illustre sujet. Quel dommage! On apprendra donc surtout ici quelle claire conscience M. Paul Hervieu a de lui-même, de son aspect extérieur, de sa volonté, de son talent, de sa méthode et de son but. Tous les détails qu'il donne sont caractéristiques, quelquesuns même exceptionnels, tous pareillement expressifs d'une personnalité éprise de logique et de force! Il faut donc lire, dans l'article, tout ce qui est en italiques, tout ce qui est de Paul Hervieu.

Marcel Prévost, par André RIVOIRE (Revue de Paris, 1er juin). — M. Marcel Prévost arrive tout doucement à tenir la tête des auteurs de sa génération dans la grande course au succès. M. André Rivoire nous explique, avec

de nombreux et de justes arguments, la raison principale peut-être de cette croissante popularité: c'est que M. Marcel Prévost a su intéresser à sa cause le seul public, à vrai dire, qui lise aujourd hui,

les femmes. Et les femmes ne font que s'acquitter d'un devoir de reconnaissance envers l'écrivain qui, dit M. André Rivoire, prit la suite d'Alexandre Dumas fils dans la défense de « la plus faible» et dans la revendication des droits féminins. Non pas que M. Marcel Prévost soit l'un de ces féministes farouches, révolutionnaires à tous crins ou à tous cheveux, qui s'en vont braillant dans les carrefours la revanche du sexe opprimé par sa modération, par la justesse de ses plaidoiries, tout autant que par le sens pratique de ses idées maitresses, M. Marcel Prévost a su trouver la formule comment dire? opportuniste peutêtre, mais assuré.nent raisonnable et réalisable, des lois nouvelles qui devraient présider aux rapports entre l'homme et la femme. Il ne faudrait pas croire cependant que M. Marcel Prévost soit un novateur bien exigeant: le mariage, le bon mariage, le simple mariage devant le curé et devant le maire lui semble encore la garantie la plus équitable de bonheur et de dignité pour l'un comme pour l'autre des adversaires; mais encore désire-t-il que ce mariage soit conclu vraiment, en toute liberté et en toute bonne foi, entre égaux et fidèles associés.

Les Enfants perdus du Romantisme: Hégesippe Moreau (1810-1838), par Henri LARDANCHET (la Quinzaine, 1o mai 1904).- Hégésippe Moreau mérite vraiment, plus qu'aucun autre peut-être, le nom d'enfant perdu du romantisme; la

vie de cet infortuné rêveur, qui courut sans cesse après la gloire et ne l'atteiguit jamais de son vivant, pour devenir presque célèbre à sa mort, méritait vraiment une étude approfondie.

M. H. Lardanchet nous le montre errant sans cesse de Paris à Provins et de Provins à Paris, frappant à beaucoup de portes, offrant en vain poésies, drames, vaudevilles, rebuté partout, réduit par deux fois à remplir un modeste emploi de maître d'études, mais ne pouvant se plier à la sujétion de ce dur métier, et ne trouvant le repos que dans la mort, à vingt-huit ans, sous l'anonymat d'un numéro d'hôpital.

D

Les pages émues que lui consacre M. H. Lardanchet seront lues avec un respect attendri par tous les amis des lettres et de la poésie; le pur et saint amour qu'Hégésippe porta à celle qu'il appelle sa sœur, son culte harmonieux pour la murmurante Voulzie, ont toujours valu à ce poète arrêté trop tôt la douloureuse estime des lecteurs sensibles.

ÉTUDES HISTORIQUES

Sur la Pompadour, par Emile FAGUET (la Revue, 1er mai 1904). L'éminent critique consacre une étude de quelques pages à la fameuse favorite qui, dans la fête de nuit du 25 février 1745, commença un « règne de la main gauche » qui devait durer dix-neuf ans. Après avoir décrit la beauté élégante et fine dont s'enorgueillissait, dans sa vingtquatrième année, Mme d'Etioles, née Poisson, M. Emile Faguet nous montre la marquise à trente ans, pâle, couperosée et amaigrie, presque vieille, mais gardant son ascendant souverain, grâce à son esprit, et, surtout, grâce à son tempérament et à son caractère.

« C'est une fille d'Opéra,» avait déclaré le duc de Richelieu. « On ne peut guère mieux dire, approuve M. Emile Faguet, tout est là ou à bien peu près. » La Pompadour, dressée dès l'enfance à l'art de plaire, pourvue de tous les talents d'agrément, triomphant dans le chant, la déclamation et la danse, douée d'un caractère souple et patient, d'un tempérament froid et calme, semblait spécialement destinée au rôle qu'elle joua plus tard, d'amuser, de retenir et de ruiner le maître que la fortune lui donnait.

L'emploi de la favorite fut surtout

celui de confidente et de conseillère du roi, de qui elle ne resta la maîtresse que durant six ans; son plus grand mérite, aux yeux de Louis XV, fut de s'être attiré la haine du Dauphin. Elle semble avoir assez bien compris elle-même la vraie nature de son ascendant sur le roi. Il avait, en effet, déclaré au P. Pérusseau qu'elle était nécessaire au bonheur de sa vie, au bien de ses affaires; qu'elle était la seule qui osat lui dire la vérité, si utile aux rois. › L'habitude que Louis avait d'elle, la complaisance qu'elle montra vis-à vis des rendez-vous du Parc-aux-Cerfs, lui constituèrent sans doute des titres plus positifs à cette relative fidélité.

La vie de la favorite, si néfaste pour la France, fut celle d'une femme malheureuse; entourée d'ennemis acharnés: Maurepas, d'Argenson, le parti de la reine, le Parlement, les jésuites; en perpétuelles craintes pour sa faveur et pour ses jours, la tâche qu'elle avait assumée d'amuser un roi inamusable la tua de fatigue et de chagrin à quarante

trois ans.

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Le Socialisme au Japon, par Jean LONGUET (la Revue, 1er juin). · La rapidité peut-être unique avec laquelle le Japon s'est développé, au point de vue industriel, en trente années, devait fatalement amener la levée d'une immense armée ouvrière, d'un prolétariat de 600.000 âmes, souffrant sous le joug pesant de la plus atroce exploitation : contrats léonins, salaires infimes pour un travail énorme, obligation de rester malgré soi dans les usines, privation de nourriture, punitions corporelles, flagellation, etc. Ce sont surtout les femmes qui ont le plus à se plaindre de ce douloureux assujettissement.

Il y a toute une classe de travailleurs actuellement acculés à la famine : ce sont les Kouromaya ou traineurs de pousse-pousse et les bateliers d'Osaka,

Venise nipponne ».

Le mouvement socialiste, commencé en 1882 avec l'introduction au Japon d'une traduction de l'Evangile de la Réforme agraire, par Henry George,

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L'Accord anglo-français, par E. Du-
BIEF (La Nouvelle Revue, 10 mai 1904).

- Il est piquant qu'au moment où la
guerre qui ensanglante l'Extrême-
Orient entre dans une période aiguë
l'Angleterre, alliée du Japon, et la
France, alliée de la Russie, apparaissent
au monde le rameau d'olivier à la
main ». Un tel résultat n'a pas été l'œuvre
d'un moment. Du temps de la reine
Victoria, le Royaume-Uni se tournait
plutôt vers l'Allemagne ; mais le déve-
loppement commercial et industriel de
cette rivale a effrayé et éloigné l'Angle -
terre. Dès 1901. le prince de Galles
trouva chez M. Waldeck-Rousseau des
dispositions d'une bienveillance toute
nouvelle. Le conflit vénézuélien acheva
de brouiller les Anglais avec les Alle-
mands, et le 7 juillet 1903 furent jetées
les bases de l'accord avec la France.

Quels avantages les deux contractants
en retireront-ils ? La question de Terre-
Neuve va être réglée à peu près équita-
blement. Une double rectification de
frontières nous permettra, en Gambie,
d'accéder au Niger navigable, et au
Soudan, de nous étendre de ce même
fleuve aux rives du Tchad. Au Siam, un
accord replacera sous l'influence fran-
çaise le bassin du Mékong. Enfin, tan-
dis qu'en Egypte nous nous inclinons
devant le fait accompli, l'Angleterre va
nous laisser les mains libres vis-à-vis
du Maroc exemple que l'Italie suivra
avec empressement, et l'Allemagne avec
résignation.

-

Il est permis d'espérer qu'en vertu de
l'axiome: « Les amis de nos amis sont
nos amis,» un rapprochement se con-
clura entre l'Angleterre et la Russie,
qui permettra peut-être la solution de la
question d'Orient en imposant à la Porte
l'application des réformes promises.

La Guerre russo-japoniase et l'opi-
nion européenne, par René PINON

-

(Revue des Deux Mondes, 1er mai). -
Voilà, incontestablement, une idée
d'article et qui ne réclame point d'in-
formation spéciale sur la guerre elle-
même et sur les événements inconnus
dont elle se compose. Et de cette étude
sur les impressions de l'Europe il ré-
sulte assez clairement qu'à l'excep-
tion de la France, et non pas même de
toute la France, les Russes n'ont que
des ennemis et les Japonais que des
amis, et c'est un ami de la Russie qui
démontre cela. Examinez- vous les
partis? Les socialistes, les internatio-
nalistes, les révolutionnaires, se sentant
avec le Japon des affinités, voient en lui
le grand bélier qui renversera le vieux
monde. Considérez-vous les pays?
L'Angleterre, les Etats-Unis, admirent
et remercient le « petit Japon », le
petit Japon maritime, de s'être jeté si
bravement sur le colosse qui voulait
« fermer la porte ». L'Italie, toute neuve
et régénérée, n'a-t elle pas commencé
par une explosion de sympathie à
l'égard du peuple qui venait de naitre
et de s'organiser. Enfin, en France, tous
les amis de M. Jaurès n'ont-ils pas dé-
claré la guerre à l'alliance russe en
faveur du petit peuple jaune, révolution-
naire et irréligieux? Il reste donc à la
Russie la froide Allemagne, qui, entre
deux maux économiques, a dû choisir
le moindre, et M. Delcassé.

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QUESTIONS SCIENTIFIQUES

Sommes-nous des Latins? par René
HENRY (Questions diplomatiques et co-
loniales, 1er mai 1904). - L'auteur de ce
rapide article ne croit pas à une préten-
due « latinité » qui, pour répondre aux
fantômes de tous les pans, panger-
manisme, panslavisme, panbritannisme,
panaméricanisme, permettrait de faire
avec la France et les nations méditer-
ranéennes un «panlatinisme ». Il prend
texte de la parole bien connue de
M. Hanotaux : « Le type français est
un amalgame: le monde est plein de nos
parents, et développe que le latinisme
«ne s'imposa à nous que lorsque nous
eûmes déjà subi les chocs ibère, ligure,
phénicien, grec et celte ». Mais l'auteur,
évidemment tendencieux et purement
russophile, croit pourtant que la France,
qui est une « nation médiane ». a sa
personnalité propre et qu'« elle est
une synthèse. Nous le croyons aussi.

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