Legay Darcy, colonel en non activité, 50. - Dugué, 10. Marimpoix, 10. B...t, 50. Eymery, libraire de la Minerve, 50.-Luuyt, 10. - P. D., 40. — Médárd l'oncle, ioo. Milliet Stillière, 50. G. J., 100. de Brack, 5.-J.-J. Coulinann, 30. Caumartin, député de la Côte-d'Or, 100. Prat, propriétaire à Montmerle, 20. Deux habitans d'Épinal, 100. Boulengey (produit d'une première collecte faite à Rennes), 402. Saulnier père, député de la Meuse, 50. -Saulnier fils, 50. J.-M. Lebrun, 5. - J.-B. Laffitte, agent de change, 300. : Mesdames Fenwich, née Ménoire, 150 fr. tesse d'Arjuzon, 50. La com René, 10. Huet Perdoux, libraire à Orléans, 25. Une française absente, 430. Franz, 20. Cerbeau, 3. — Une dame anonyme, 10. Une daine âgée de quatre-vingt-trois ans, 20. Mademoiselle Ans, 11 fr. 72 C. Une jeune fille anonyme, 5. TOTAL des dons portés dans ce premier état, 7,001 fr. • Choix de rapports, opinions et discours prononcés à la tribune nationale, depuis 1789 jusqu'à ce jour; recueillis dans un ordre.chronologique et historique, tome 1er., année 1789, in-8°.; prix, saus les portraits, 5 fr. pour les souscripteurs, 6 fr. pour les non-souscripteurs; avec portraits, 2 fr. de plus; et, franc de port, 1 fr. 50 c. en sus par volume. Paris, chez Alexis Eymery, libraire de la Minerve française ; et chez Corréard, libraire, Palais-Royal. Ce premier volume justifie l'opinion que l'éditeur a donnée de l'ouvrage dans son prospectus. Sa collection sera sûrement recherchée des nombreux lecteurs qui désirent bien connaître les hommes et les événemens de notre révolution. Les auteurs légalement responsables : E. AIGNAN; Benjamin CONSTANT; Évariste IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODEON. LA MINERVE FRANÇAISE. LITTÉRATURE. POÉSIE. LES LOUPS ET LES RENARDS. FABLE. Les animaux d'une riche contrée Furent au temps jadis gouvernés par des loups, Étaient teints de leur sang: tous étaient aux abois. De tous côtés, dans une plaine immense, T. III. 34 mmu Ces nouveaux gouvernans étaient si bons apôtres! Puis, d'eux-mêmes parlant, vantèrent leur douceur e C'était qu'aux prometteurs l'on demandát des gages. Qui défendra nos libertés? Qui? dirent les renards, en ruses trop fertiles; A leurs sages conseils vous nous verrez dociles. Les citoyens des bois regagnent leurs cantons, Bons orateurs, penseurs profonds, Amis constans du peuple, ennemis des fripons. Nommez plutôt ceux-ci; c'est obliger le prince. Notez bien que le prince aimait tant la justice, Quoi qu'il en soit, pourtant, Les députés, venus de toutes parts, Que pouvaient alors d'humbles plaintes! Avec de noirs corbeaux quelques-uns s'entendirent, S'écriaient hors d'haleine: Autant valait des loups la poursuite inhumaine! En nous croquant, de faire aussi bombance; Voilà pourquoi je préfère, entre nous, Par M. FEBVÉ. m NOUVELLES LITTÉRAIRES. Essai historique sur la puissance temporelle des papes, et sur l'abus qu'ils ont fait de leur ministère spirituel. Quatrième édition, revue, corrigée et augmentée. Deux vol. in-8°.; au bureau du Censeur européen, rue Gît-leCœur, no. 10. (Premier article.} Ce n'est ni dans l'Évangile, ni dans l'organisation des premières sociétés chrétiennes qu'il faut chercher l'origine de la puissance temporelle des papes. Les doctrines évangéliques recommandent spécialement l'humilité et le mépris des richesses; elles ne laissent dans le cœur de l'homme aucune place à l'ambition et à l'orgueil du pouvoir. Jésus-Christ a voulu qu'une parfaite égalité régnât parmi ses disciples; il leur défend expressément de se faire appeler maîtres et docteurs. Ces préceptes furent des lois pour les églises primitives; les chrétiens, dispersés dans toutes les parties de l'empire romain, étaient unis entre eux par les liens d'une touchante fraternité, par les mêmes sentimens et les mêmes espérances. Dans cette naissante république, nul citoyen n'affectait de domination sur les autres; toates les fonctions étaient électives; les administrateurs de la propriété commune rendaient un compte fidèle de leur gestion. Le détachement des biens terrestres, l'intégrité, la modestie, la bienfaisance, étaient l'unique objet de leur émulation; ils ne connaissaient d'autorité que celle des lumières, de pouvoir que celui de la vertu. Ces pieux républicains établirent des règles de discipline, expression de la volonté générale, à laquelle nul chrétien |