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sa famille, à laquelle j'offre ici l'expression des sympathiques condoléances du Corps forestier, mais également les nombreux amis qu'il avait su se créer par sa grande loyauté et son exquise bienveillance.

Adieu Mérandon ! Adieu vieil ami!

Le président de la Société faternelle des anciens militaires a donné ensuite à Mérandon quelques mots au nom de cette société dont il faisait partie, et en lui décernant ce bel éloge:

« Je peux, a-t-il dit, affirmer qu'en quittant la vie il emporte l'estime générale de la population de Saulieu. »

MUTATIONS

DANS LE PERSONNEL DES EAUX ET FORÊTS

DATES des décrets et arrêtés

1898 18 août,

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24 id.

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NOMS

POSITIONS ANCIENNES POSITIONS NOUVELLES

DE LAAGE DE LA Ro- Insp. adj., Miliana (Alger).

CHETERIE.

Mis en disponibilité.

PIHAN-DUFEILLAY. G. Gen., El Kseur (Constantine) Insp. adj., Miliana.
Insp. adj., Briançon-Nord (Hautes-Insp. adj., Vizille (Isère) (1).
Alpes).

GAUTIER.

BROUILHET.

Insp. adj., Barcelonnette-Ouest Insp. adj., Briançon-Nord.
(Basses-Alpes).
DE LA LAURENCIE Insp. adj. séd., Nice (Alpes-Ma-Mis en disponibilité.
(M. -B.-L.-J.). ritimes).
DHOMBRES.

DE TOUZALIN.

Insp. adj. sed., Aurillac (Cantal). Insp. adj. séd.. Nice.
Insp. adj.. Embrun (Htes-Alpes). Insp. adj, Guéret.
VAUTHIER (M.-A.-G. Gén., Guéret (Creuse). Insp. adj., Embrun.

A.).

BRETON (P.-A.).

PLANQUE.

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ANDRÉ.

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G. Gen., Cavaillon (Vaucluse). Insp. adj, Barcelonnette-Ouest.
G. Gén., La Chapelle-en-Vercors G. Gén., Cavaillon.

(Drôme).

Brig. dom., Pont-du-Fossé (Htes-G. Gén. stag., La Chapelle-en-||

Alpes).

G. Gen., Boghar (Alger).

G. Gén., Mauriac (Cantal).

Vercors.

Insp. adj. sur place.

G. Gén., Saumur (Maine-et-
Loire) (2)

BARBIER DE LA G. Gén., attaché à la Chefferie de G. Gén.,-Mauriac.

SERBE (L.-G.-E.)|
DE PEYERIMBOFF,

DUPREY.

MARTIN (E.-L.).
TAPIE.

Mortagne (Orne).

Gén., Digne-Est (B.-Alpes) (3).

G. Gén., attaché à l'Ecole fores-G.
tière.
Brig. dom., Mende-Nord (Lozère). G. Gén. stag., Castellane (Basses-
Alpes) (4).

G. Gen., attaché à l'Insp. d'Epi-G. Gen., Fraize (Vosges) (5).
nal (Vosges).

Brig. dom., attaché au serv, des G. Gen. stag., Brassac (Tarn) (6).
Aménag. et Rebois, de la 18
Cons., Toulouse (Hte-Garonne).

(1) En remplacement de M. Bourcelot, qui a reçu une autre destination.
sation. (3) En remplacement de M. Boissaye, mis en disponibilité.
M. Viguerie, qui a reçu une autre destination.

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(2) Nouvelle organi (4) En remplacement de (5) En remplacement de M. Risacher, appelé à (6) En remplacement de M. Fourié, qui a reçu une autre destination.

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Le Directeur-Gérant: J. ROTHSCHILD.

Imprimerie BLAIS et ROY, rue Victor-Hugo, 7

INFLUENCE DE LA FORÊT

SUR LE DÉBIT ET LA RÉGULARITÉ DES SOURCES.

En Suisse, aucune ville ne possède une quantité d'eau de sources aussi étendue, par rapport à ses besoins, que la ville de Berne. Elle a successivement capté en 1868 les sources du bassin de Gasel, en 1869 celles de Schliern, en 1876 celles de la basse vallée de Scherli, au commencement de 1880 celles de la haute vallée du même nom; enfin, en 1893, elle a canalisé les grosses sources de la commune de Wahlern.

Il est à noter que, dans aucun de ces bassins, les sources n'ont varié d'une quantité semblable. Établissant, pour chaque mois et d'une façon exacte, le rendement de ces différentes sources, on constate que le plus petit débit a été observé : pour le bassin de Gasel, de 1868 au 13 janvier 1894, avec une moyenne de 1011 litres par minutes; pour Schliern, de 1868 au 13 avril 1894, avec une moyenne de 290 litres par minute; pour les sources de Scherlithal, de 1876 au 30 septembre 1893, avec une moyenne de 2222 litres par minute. La source du Fier Moulin, près de Schwarzenburg, la plus grosse et la plus belle de tout le bassin de la ville de Berne, avait, jusqu'au 14 avril 1894, son plus petit débit avec 882 litres par minute; la source de Brünnbach, près Schwarzenburg, gardait son plus bas niveau jusqu'au 11 mars 1895 avec 1765 litres par minute. On voit immédiatement, d'après ces chiffres, que Schliern et le Fier Moulin atteignent l'étiage presque en même temps; que Scherlithal l'atteint 6 mois 1/2 plus tôt, Gaselgebiet 3 mois plus tôt, et Brünnbachgebiet onze mois plus tard.

Avant de rechercher la cause de ces différences, il convient de prêter quelqu'attention au plus fort débit dans ces divers bassins, et, afin d'avoir des termes rigoureux de comparaison, nous n'embrasserons que la période des 10 dernières années écoulées. Les sources de Gasel donnaient 4154 litres par minute en février 1892, celle de Schliern 784 litres en septembre 1897, celles de Scherli environ 1500 litres en septembre 1897, alors que celles de Gasel ne rendaient, à la même époque, que 3682 litres par minute. La source du Fier Moulin accusait en novembre 1896 1539 litres par minute comme plus haut débit, et celle de Brünnbach 4390 litres en octobre 1896. Il est toutefois probable qu'à cet instant de l'année les eaux ruisselantes devaient contribuer à enfler le débit. En effet, en septembre 1897, Brünnbach donnait seulement 3007 litres par minute et le Fier Moulin 1470 litres.

(SEPTEMBRE 1898

37. ANNÉE).

II. - 36

Plaçant ci-dessous en regard les débits extrêmes, on voit que :

Gasel a donné de 1011 à 4154 litres p. m. soit une variation de 1 à 4.1 Schliern

290 à 784....

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2.7

6.7

1.7

2.5

ou mieux, comme maximum pour ce dernier, 3007 litres par minute, chiffre de septembre 1897, car en octobre 1896 les 4390 litres étaient dus à un appoint d'eaux superficielles. C'est encore une variation de 1,7 comme au Fier Moulin, soit un débit constant. On comprend pourquoi le service de l'Eclairage et des Eaux de la ville de Berne s'est immédiatement emparé des sources de Steinenbrünnen, près Eckenmatt, commune de Wahlern également, et dont le rendement ne présente que d'insignifiantes fluctuations.

Cette fixité des sources dans le canton de Schwarzenburg a une cause différente de celle de la variation des différentes sources examinées plus haut. Les hautes montagnes sont, en effet, beaucoup plus près, la neige demeure plus longtemps sans fondre, et les précipitations atmosphériques d'été surviennent de meilleure heure; pourtant, il faut bien reconnaître aussi que les chaînes de montagnes, d'où proviennent ces sources, sont couronnées d'épaisses forêts.

Quant à l'influence de la forêt sur le débit des sources de Schliern, de Gazel et de Scherli, elle apparaît avec une netteté saisissante.

Le reboisement des Monts de Gasel et de Schliern a eu pour première conséquence de régulariser le débit des sources qui y prennent naissance. Les eaux de Schliern proviennent de la montagne d'Ulmiz, exposée au sud et bien boisée. Le bassin d'alimentation des sources de Gasel est situé également sur le revers sud de la montagne d'Ulmiz, et il est abrité plus loin par une masse assez considérable de forêts. Par contre, la belle et grande montagne de Scherli ne possède qu'un bouquet de bois très haut placé, et les flancs de la vallée, principalement les hauts coteaux sont vierges de culture arborescente.

C'est un fait connu, qu'il peut pleuvoir et neiger assez longtemps avant le sol de la forêt soit humecté, mais il est constant aussi, que qu'une fois que ce sol a bu l'eau apportée jusqu'à lui, il demeure plus longtemps mouillé que les terrains dénudés voisins.

De grandes surfaces de terrains nus doivent, pour ce motif, laisser l'eau pénétrer lors des grandes averses et arriver jusqu'aux sources beaucoup plus rapidement que ne le permettent de grandes surfaces de terrains boisés; mais, par contre, les sources émanant de massifs forestiers

sont bien moins sujettes à tarir, lors des sécheresses prolongées. Après la grande sécheresse de 1893, le plus petit débit de la source de Scherli survint, faute de forêts, le 30 septembre 1893; les sources de Gasel atteignirent l'étiage 3 mois 1/2 plus tard, celles de Schliern 6 mois 1/2 plus tard.

Les pluies de l'automne 1892 firent affluer aussitôt les sources de la vallée déboisée de Scherli, pendant que, en raison surtout des précipitations postérieures, celles de Gasel ne refluèrent que le 13 janvier 1894, et celles de Schliern que le 13 avril 1894. Pour ces motifs, les pentes de la vallée de Scherli devraient être reboisées. Berne y trouverait un somptueux bassin d'alimentation de sources. Mais, hélas! cela pourrait bien ne jamais arriver.

L'article ci dessus, traduit de l'allemand, a paru dans le n° 7 du Journal suisse d'Économie forestière; il est dû à M. de Rothenbach, directeur du service des Eaux de la ville de Berne. Il a une grande importance pour les cites industrielles françaises qui, comme St-Étienne,

tirent des eaux toute leur force motrice. I met en évidence ce rôle primordial de la forêt, gardienne des sources et protectrice des ruisseau.r. Il est susceptible d'une application illimitée. Témoin ce fait :

En automne 1897, nous abor nions une petite plantation de sréineux appartenant à la commune de Flacey (Côte-d'Or). Le maire, qui nous accompagnait, se plaignait amèrement de ne pouvoir réaliser les pins, dont la croissance n'était pas suffisante à son gré; il parlait même d'en demander la coupe à blanc estoc. A nos pieds était la source du village; il avait plu, elle était débordée; huit jours auparavant, elle se trouvait presque à sec. Nous lui en fimes la remarque, lui montrant de quel intérêt serait, pour l'alimentation régulière de la commune, le reboisement des 100 h. du Wézy, situés sur d'arides calcaires kimméridgiens et rapportant à peine 5 fr. par hectare. Il nous confessa alors qu'au commencement du siècle ces « Varennes » étaient peuplées de taillis de chêne vigoureux et que les anciens se souvenaient parfaitement avoir vu la source de Flacey apporter aux cultivateurs son tribut paisible et régulier. De fil en aiguille, notre maire, intelligent, renonça à toute demande d'exploitation, et nous eûmes même dernièrement la satisfaction de recevoir du conseil municipal une délibération votant une somme de 20 fr. pour la continuation du reboisement. C'est peu, assurément, mais Flacey n'est pas Berne; et, malgré tout, le Wézy pourrait bien être reboisé avant la montagne de Scherli.

A. MATHEY

MINISTÈRE

de

1 L'AGRICULTURE

DIRECTION

DES EAUX ET FORÊTS

GOUVERNEMENT GÉNÉRAL DE L'ALGÉRIE

BOIS DE L'ÉTAT

CAHIER DES CHARGES

pour la vente au quintal métrique des lièges de reproduction récoltés.

ARTICLE PREMIER. —

TITRE PREMIER

Des adjudications

La vente comprend, sans aucune garantie de qualité, de quantité, d'épaisseur et de dessiccation, tous les lièges compris dans chaque lot, tel qu'il est déterminé par les affiches et le procès-verbal d'adjudication, à charge par l'adjudicataire d'en payer la valeur sur procès-verbal de pesage, d'après le prix du quintal métrique fixé par le procès-verbal d'adjudication. ART. 2. L'adjudication aura lieu soit au rabais, soit aux enchères.

ART. 3.

L'adjudication au rabais aura lieu de la manière suivante: La mise à prix annoncée par le crieur sera diminuée successivement, d'après un tarif réglé à l'avance et affiché dans la salle d'adjudication, jusqu'à ce qu'une personne prononce les mots « je prends ».

L'adjudication sera tranchée au taux du rabais dont le crieur aura énoncé ou commencé à énoncer le chiffre, lorsque les mots: je prends seront prononcés.

Si plusieurs personnes se portent simultanément adjudicataires, le lot est tiré au sort, à moins que l'un des preneurs ne réclame les enchères; le concours est alors ouvert entre les preneurs, d'après le mode indiqué à l'article suivant.

ART. 4. - L'adjudication aux enchères aura lieu de la manière suivante: Le premier feu ne sera allumé que lorsque l'offre sera égale à la mise à prix.

Si cependant l'offre se rapprochait de la mise à prix, le premier feu pourrait être allumé sur la proposition de l'Agent forestier.

L'adjudication sera tranchée après l'extinction de, trois bougies, allumées successivement sans enchères survenues pendant leur durée.

Si, pendant la durée de l'une de ces trois bougies, il survient des enchères, l'adjudication ne pourra être faite qu'après l'extinction de deux autres bougies, sans nouvelle enchère survenue pendant leur durée, et ainsi de suite.

L'enchérisseur cesse d'être obligé dès que son enchère est couverte par une autre, lors même que cette dernière serait déclarée nulle.

Chaque enchère ne poura être inférieure à vingt-cinq centimes.

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