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de toutes façons par l'esprit du mal; mais | tendait faire rentrer le trône apostolique
elle persévera dans la patience, dans la dans l'héritage de sa famille.
prière, et, ravie dans la contemplation
des saints mystères, elle exhalait sa joie
céleste en cantiques sacrés. Elle ne ces-
sait de prier pour l'Église, la Papauté,
le sacerdoce, les princes chrétiens, la
conversion des pécheurs. Peu à peu
son nom se répandit; évêques et grands
de la terre accoururent voir la sainte
fille, à qui l'impératrice Marie-Thérèse
elle-même ne dédaigna pas de deman-
der souvent conseil.

Elle mourut le 9 avril 1744, à l'âge de 62 ans, après avoir rempli toutes les charges de son couvent, jusqu'à celle de supérieure. Le concours des fidèles auprès de sa tombe fut prodigieux et n'a jamais cessé depuis. Marie Crescence est restée très-populaire dans la haute Souabe wurtembergeoise. Ce fut l'évêque d'Augsbourg Clément-Wenceslas qui poursuivit le procès de sa béatification, et le 2 août 1801 elle fut déclarée vénérable.

On lit une aride histoire de la vie de la sainte dans le dix-neuvième volume de Buttler, avec l'indication de quelques sources. On trouverait probablement dans les archives de l'évêché d'Augsbourg les documents d'une vie intéressante de cette sainte mystique.

CRESCENTIUS ou CRESCENCE, patrice romain. Othon Ier avait été destiné par la Providence à mettre fin aux divisions politiques qui déchiraient l'Italie et à l'abaissement où était tombé le Saint-Siége dans le dixième siècle. A peine fut-il mort que les factions de la roblesse romaine, dont la puissance avait été brisée, mais non anéantie, se soulevèrent contre l'empereur saxon. Crescentius, nommé aussi Cencius, descendant, comme fils de Théodora la jeune, de la famille des comtes de Tusculum, qui avait si longtemps rempli le siége de S. Pierre de ses créatures, se mit à la tête du mouvement qui pré

Tous ceux qui ne voulaient pas entendre parler d'un empereur germanoromain prirent part au soulèvement, qui était parfaitement dans les vues de l'empereur de Constantinople. Le premier acte de Cencius fut de placer sur le trône pontifical l'ambitieux cardinal Franco, sous le nom de Boniface VII (1), de faire jeter en prison le Pape légitime Benoît VI (2), qui y mourut au bout de quelque temps de faim ou par le poison.

Cependant une grande partie des Romains et une branche de la famille des comtes de Tusculum s'opposèrent à ces actes révolutionnaires; Boniface VII fut obligé de fuir, et Benoît VII monta sur le trône pontifical avec l'assentiment de l'empereur Othon II (975-983). Quoique l'ordre fût rétabli dans Rome, la domination d'Othon II en Italie reposait sur de faibles bases. Malgré quelques succès remportés par lui dans ses combats contre les Grecs et les Sarrasins, dans la basse Italie, n'ayant pas été suffisamment secondé par les Allemands, il fut battu dans la sanglante bataille de Squillace, en Calabre, en 982, et put à peine échapper, la vie sauve. Benoît VII mourut en octobre 983, et Othon II, âgé seulement de vingt-huit ans, le suivit la même année dans la tombe, après avoir d'abord installé le Pape Jean XIV. Ce Pontife parvint à se maintenir tant que Théophano, veuve d'Othon II, demeura en Italie; mais, lorsqu'en 984 elle eut repassé les Alpes pour se rendre en Allemagne, Boniface VII, que Cencius avait placé sur le Saint-Siége en 974, revint de Constantinople, et sut, grâce à l'influence des Grecs et du parti toujours puissant de Marozia ou des comtes de Tusculum,

(1) Voy. BONIFACE VII. (2) Voy. BENOÎT VI,

exciter une sédition contre Jean XIV. | mandation de l'empereur, son cousin

Le château Saint-Ange fut enlevé, le Pape y fut enfermé et tué après quatre mois d'une cruelle captivité. Cependant ce règne de terreur ne dura que peu de temps; Boniface mourut subitement en 985; son cadavre, traîné par les Romains à travers les rues et percé de coups de lance, resta étendu devant la statue équestre de Marc-Aurèle, jusqu'à ce qu'un prêtre, touché de pitié, vint l'enlever et l'ensevelir. Alors Jean XV monta sur le Saint-Siége et l'on espéra voir renaître l'ordre et la paix. Cependant les partisans de la maison de Marozia surent conserver leur ancienne influence, et Crescentius, fils de l'ancien chef de parti du même nom, sut s'emparer du patriciat et du consulat, et contraignit le Pape, qu'il voulait dominer, à s'enfuir en Toscane (987). Mais Crescentius, ayant appris que le Pape avait envoyé en Allemagne pour réclamer l'appui de l'empereur, se réconcilia avec Jean XV et obtint qu'il revînt à Rome, dont la situation s'améliora encore l'année suivante, durant le séjour qu'y fit l'impératrice Théophano.

Bruno, qui monta sur le trône sous le
nom de Grégoire V, et le 21 mai 996
posa sur la tête de son illustre parent la
couronne impériale. Le moment était
venu où Crescentius devait rendre
compte de sa conduite à l'égard du Pape
Jean et être mis dans l'impossibilité
de nuire à l'avenir. Il fut condamné au
bannissement. Grégoire V intervint en
sa faveur, et Othon se montra plein de
clémence après que Crescentius se fut
engagé par serment à obéir à l'empei
reur et au Pape. On comprend pourquoi
Grégoire V se réconcilia si facilement
avec Crescentius et son parti; dans le
cas contraire il aurait eu à craindre de
nouveau la vengeance de Crescentius et
de ses adhérents dès qu'ils auraient vu
s'éloigner l'armée allemande. Cependant
Crescentius, oubliant son serment, son-
geait encore une fois à se tourner contre
le souverain Pontife, et son plan de ré-
volte mûrit à mesure qu'il vit d'une
part une certaine hostilité des Romains
à l'égard du Pape, soit qu'ils le consi-
dérassent comme un étranger, soit qu'ils
eussent plutôt à se plaindre des violen-
ces des lieutenants de l'empereur, dont
on rendait injustement le Pape respon-
sable, et qu'il vit d'autre part qu'il pour-

Cette fois encore, à peine fut-elle retournée en Allemagne que le Pape retomba sous l'absolue dépendance de Crescentius. Ce ne fut qu'à force d'ar-rait compter sur des secours du dehors. gent qu'il put conserver quelques amis et quelque liberté. Aussi était-il trèsoccupé des moyens de se procurer de l'argent, ce qui le fit accuser d'une sordide avarice. Enfin, en 995, Jean XV, voulant se tirer de cette situation déplorable, appela, de concert avec les Romains et les Lombards, l'empereur Othon III à son secours. L'empereur arriva à la tête d'une armée considérable. Il reçut à Pavie, où il fit ses Pâques en 996, l'hommage des princes lombards; mais à Ravenne des Romains de distinction vinrent lui apporter la nouvelle de la mort de Jean XV. On lui donna promptement pour successeur, à la recom

En effet Jean de Plaisance avait été, en 995, envoyé à Constantinople pour y négocier un mariage; mais, au lieu d'y suivre les intérêts de l'Allemagne, il se concilia la faveur de la cour de Byzance, et revint, au bout de deux ans, chargé d'une grosse somme d'argent, à Rome, où Crescentius parvint à l'opposer à Grégoire comme antipape. Grégoire se crut obligé de s'enfuir de Rome, et s'arrêta dans la haute Italie, jusqu'au moment où, en 997, Othon III revint avec une formidable armée, que renforcèrent les contingents lombards. Dès que Crescentius apprit que le Pape et l'empereur approchaient à la tête de leurs troupes (998),

il se retira avec ses adhérents dans le ze château Saint-Ange.

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autrefois cent villes (ixaτóμñoλıç) (1). Le livre des Machabées (2) la nomme Gortine. Les Actes des Apôtres (3), en décrivant le départ de S. Paul de Césarée pour Rome, parlent de Thalasse, de Bons-Ports, Kaλci λueves, et du port de Phoenix (4). Entre les années 70 et 60 avant Jésus-Christ Crète devint une province romaine, et sous Auguste elle fut unie à la Cyrène. Les habitants de l'île, parmi lesquels se trouvaient des Juifs, eurent longtemps avant l'ère chrétienne (5) une très-mauvaise renommée : ils passaient en général pour mous, efféminés, ivrognes, dissipés, avares, défiants, menteurs, querelleurs et violents (6). S. Paul (7) ne les dépeint pas plus favorablement en rappelant le mot d'Épiménide, qui vivait 600 ans avant Jésus-Christ et était lui-même Crétois. Leur dépravation morale put provenir en partie de l'influence de leur sol fertile, car leur île était autrefois renom

On saisit d'abord l'antipape Jean; on lui creva les yeux, on lui coupa le nez La et la langue, puis on l'enferma dans un couvent. En vain un moine âgé de quatre-vingt-huit ans, S. Nil, supplia qu'on épargnât l'antipape; on n'écouta que la vengeance. Grégoire tint un concile où l'antipape fut condamné, dépouillé de ses insignes épiscopaux; il finit par être placé sur un âne, dont il devait tenir la queue entre les mains, et fut promené dans cet état à travers les rues de Rome. Cette cruauté, que n'excusent point les nécessités de la politique, attrista tellement S. Nil que, maudissant le Pape et l'empereur, il repartit brusquement pour Gaëte. Ce fut alors le tour de Crescentius. Le château Saint-Ange fut assiégé par les ordres de l'empereur; Ekkard, margrave de Meissen, l'emporta d'assaut; Crescentius, saisi, fut mené au haut du château, où il fut dé-mée par ses vins et ses blés, mais surcapité. On transporta son corps sur un mont voisin, et on le suspendit par les pieds à une potence. Douze des partisans les plus compromis de Crescentius furent également mis à mort; la puissance de la famille de Crescentius fut brisée, et les autres partis de la noblesse, terrifiés par ces épouvantables représailles, se tinrent tranquilles pour un temps.

Cf. Möller, Hist. du Moyen Age; Gfrörer, Hist. univ. de l'Église, 3 vol.; Schröckh, Hist. de l'Église chrét., tom. XXII; Roger Wilman, Annales de l'empire d'Allemagne; Vitæ Paparum, dans Muratori, Script. Rer. Ital.; Annales Hildeshemenses; Chronicon Hermanni contracti.

FRITZ. CRESCONIUS. Voy. CONCORDANCE DES CANONS.

CRÈTE (autrefois Telchinia, aujourd'hui Candie), île de 70 milles de lon

tout de ce que l'île se vantait d'être le lieu de naissance de plusieurs dieux et de posséder leurs tombeaux, ce qui donnait à ses habitants de fréquentes occasions de célébrer des fêtes et des mystères dont le caractère lascif et dissolu répondait à celui de ces divinités. Tels étaient les Crétois lorsque S. Paul aborda dans leur île, y fonda des communautés chrétiennes, et y laissa Tite pour y continuer son œuvre.

Voyez Ep. ad Tit., 1, 5. Cf. l'article CAPHTHOR. KOZELKA. CRISPUS, chef d'une synagogue, qui, à la suite de la prédication de S. Paul

(1) Iliade, 2, 649.
(2) I, 15, 23.

(3) 27, 8, 12.

(4) Conf. Cellar., Not. Orb. ant., I. II, c. 14, $ 61 sq.

(5) Act., 2, 11 Jos. Flav., Bell. Jud., II, 7, 1. (6) Polyb., IV, 8; VI, 18; VIII, 21. Cicero

gueur, de 16 milles de largeur, dans de Republ., III, 9 sq. l'archipel de la Méditerranée. Elle avait

(7) Tite, 1, 12, 13.

à Corinthe, adopta, avec toute sa mai- | pés de la question des auteurs, de l'au

son, la foi chrétienne (1) et fut baptisé par l'Apôtre (2). D'après les données des Const. apost., VIII, 46, il devint plus tard évêque d'Égine.

CRITIQUE BIBLIQUE. La critique (κριτική, 80. ἐπιστημή, ου τέχνη, de κρίνειν, juger, décider) est, dans le sens subjectif, la capacité de juger équitablement une chose d'après des règles et des principes arrêtés; dans le sens objectif, c'est la théorie et l'application de ces principes et de ces règles. La critique s'étend par conséquent non-seulement sur des objets perceptibles par le dehors, sur des faits historiques, des données scientifiques ou artistiques, etc., mais sur les facultés et les puissances de l'esprit humain lui-même. Ce dernier cas est celui de la philosophie dite critique, dont Kant est devenu le fondateur par sa critique de la raison pure, de la raison pratique et du jugement. Dans le premier cas la critique se divise en diverses branches suivant les objets auxquels elle s'applique, et de là une critique philologique, historique, esthétique, etc. La critique philologique surtout a un vaste domaine; elle a affaire aux œuvres de littérature ancienne; elle est ou critique littérale, ne s'occupant que des mots, discernant, jugeant les diverses leçons, rétablissant la forme primitive d'un texte devenu fautif; ou critique réelle, examinant l'âge, l'origine, l'authenticité, la crédibilité d'une œuvre littéraire et classique.

Appliquée aux écrits sacrés, elle devient critique biblique, et nous n'avons à nous occuper que de celle-ci. On a toujours reconnu par le fait sa nécessité, quoique anciennement les ouvrages théoriques sur la critique fussent inconnus; car, de même que les éditeurs des livres bibliques ont toujours dû s'occuper et se sont toujours réellement occu

(1) Act., 18, 8. (2) I Cor., 1, 14.

thenticité, etc., de même ils se sont enquis, à propos de nombreux textes isolés, des différentes leçons qui, après la perte des autographes, s'introduisirent dans les copies, pour savoir laquelle méritait la préférence et devait être consideree comme l'originale; et ainsi de tout temps la critique s'est associée à la publication de l'Écriture sainte, et en a été une partie intégrante et inséparable.

Ce que la critique philologique en général doit faire pour les œuvres de la littérature classique de l'antiquité, elle doit le faire en particulier pour les saintes Écritures. Il faut d'abord que, comme critique littérale, elle fixe le texte biblique dans le détail, qu'elle élague les fautes qui s'y sont glissées, qu'elle arrive à la meilleure leçon parmi celles qui existent, qu'elle rétablisse en un mot le texte dans sa pureté primitive. Les secours dont elle s'entoure dans ce but sont, pour l'Ancien comme pour le Nouveau Testament, de bons manuscrits (1), de vieilles traductions (2); pour l'Ancien Testament en particulier, le Pentateuque samaritain, les citations de l'Écriture faites dans le Talmud, les Midraschim et la Massore; pour le Nouveau Testament, les citations de la Bible qui se trouvent dans les Pères de l'Église. Les matériaux puisés dans ces sources auxiliaires pour obtenir un texte exact de la Bible forment l'Apparatus critique. Il a paru dans les temps modernes des recueils importants dans ce genre, tels, pour l'Ancien Testament, la Bible massorétique de Salomon Norzi, l'édition de la Bible de Benjamin Kennicott et la collection des variantes de B. de Rossi (3); pour le texte grec des livres deutéro-canoniques, l'édition des Septante de Holmès (4). Pour le Nou

(1) Voy. MANUScrits de la BiblE
(2) Voy. BIBLE (versions de la).
(3) Voy. BIBLE (éditions de la).
(4) Voy. ALEXANDRINE (version).

veau Testament il faut citer les éditions de Bengel, Wetstein, Griesbach, Matthæi, Scholz et Tischendorf (1).

Les savants n'ont pas toujours eu les mêmes opinions, et n'ont pas toujours suivi les mêmes règles et les mêmes principes en ce qui concerne la manière dont il faut se servir des matériaux réunis dans ces collections, pour rétablir le texte primitif de la Bible. Ces règles et ces principes ne peuvent être exposés ici en détail; il faut les chercher dans un traité spécial sur la critique biblique.

Le but de la critique littérale de la Bible étant de rétablir le texte dans sa pureté primitive, il faut avant tout que, dans ce maniement des textes bibliques, elle montre comment sont nées les différentes leçons, ce qui en a été l'occasion, et qu'elle fixe les règles d'après lesquelles la leçon vraie peut être découverte. Il faut un jugement prudent, une estimation exacte des divers matériaux comparés; il faut que la critique détermine quel crédit méritent les diverses leçons suivant les manuscrits qui les donnent, et ce qui détermine cette valeur réelle dans le choix à faire, montrant, par exemple, qu'il s'agit moins du nombre des manuscrits qui témoignent en faveur d'une leçon que de la nature, des qualités, de l'âge, de la correction de ces manuscrits, de sorte que dans certaines circonstances la leçon d'un seul manuscrit peut l'emporter sur celle de tous les autres.

| respective, leur autorité spéciale, comment et pourquoi on doit s'en tenir à telle ou telle famille de manuscrits.

Quant aux anciennes versions il faut qu'elle établisse en quoi et dans quelle proportion on peut s'en servir pour rétablir le texte, quelles précautions il faut employer par rapport au caractère, à l'histoire des versions consultées; dans quel cas le témoignage des versions peut corroborer celui des manuscrits, doit lui être préféré, ou lui céder le pas. Car il est évident que, sous ce rapport, chaque version particulière a son mérite spécial, sa valeur et son autorité particulière, et que, même dans des versions littérales, chaque expression s'écartant du texte primitif actuellement répandu ne prouve pas que le texte original correspondait à la version en question, puisque des versions littérales peuvent être elles-mêmes plus libres dans un moment que dans un autre, ou ne pas rendre mot à mot le texte original, et en outre modifient plus ou moins leur forme primitive avec le cours des temps.

On consultera encore, pour l'Ancien Testament en particulier, le Pentateuque samaritain, et on déterminera dans quels cas ses écarts du texte massorétique méritent la préférence, et dans quels cas ils doivent être considérés comme des fautes ou des changements arbitraires. La critique aura également égard aux citations des anciens ouvrages rabbiniques (comme le Talmud, les Midraschim, Jalkut, Siphri), et donnera les règles d'après lesquelles il faudra juger les passages de ces citations s'écartant du texte massorétique, et montrer enfin, par rapport à la Massore, ce qu'il faut penser de la manière dont elle traite le texte hébraïque de la BiPour le Nouveau Testament, il faut ble, d'après quels principes il faut juger avant tout qu'elle examine les classes, la vocalisation, l'accentuation, et les les familles des manuscrits, leur valeur | Kéri et Kétib connus (1).

Pour l'Ancien Testament, elle a notamment encore à distinguer entre les rouleaux de la Bible appartenant à des synagogues et les manuscrits privés, entre les manuscrits massorétiques ou non massorétiques.

(1) Voy. BIBLE (éditions de la).

(1) Voy. MASSORE.

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