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Nièvre.

Le marquis de Pracontal, Hyde de Neuville, Clément, commandant de la gendarmerie.

Nord.-Baussier-Mathon, négociant, Ernest Desmoutiers, conseiller de préfecture, le comte de Bethizy, d'Ancarderie, propriétaire à Lille, Destourmel fils, officier, Vanmerris, maire de Bailleul, le marquis de Maisonfort, maréchal de camp, le baron Coppens, Deforest de Quartde-Ville, conseiller à la cour royale de Douai, le baron Romain de Brigode, maire d'Annapes, Benoist, maire de Valenciennes.

Õise. Le comte Alexis de Noailles, Lanery, maire de Compiègne, Kergorlay, Héricart de Thury, Bayard de Plainville.

Orne. Le lieutenant-général Ernouf, le prince de Broglie, lieutenant-général, le vicomte de Puisaye, ancien colonel, le comte d'Orglandes, Delaunay, président d'une des chambres de la cour royale de Caen, de Frotté.

Pas-de-Calais. Le baron de Coupigny, Blondel d'Aubert, le marquis de Fromecourt, Lallart, le baron Blanquart de Bailleul, le baron Deslyons Demontchaux, le Roux du Châtelet, le chevalier de Mont-Brun.

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Puy-de-Dôme. Chabrol de Tournochelle, Hayet, juge au tribunal d'Issoire, Vinial-Teyras, de Barante, nommé aussi à Nantes, Favard. conseiller à la cour de cassation; de Féligonde.

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Pyrénées-Orientales. - Armand, le comte de la Tour d'Auvergne. Rhône. De Fargues, maire de Lyon, le comte Alexis de Noailles, Camille Jordan, Maguerat aîné, le comte d'Albon, ancien maire de Lyon, de Cotton.

Saône et Loire. De Ganey, Geoffroy, Royer, de Beaurepaire, Doria, Bonne.

Sarthe.— Piet, avocat à Paris, de Louvigny, Labouillerie, RenoultDuchesne.

•Seine. — Bellart, procureur-général près la cour royale de Paris, le baron Louis, ministre des finances, Decazes, préfet de police, Pasquier, garde des sceaux, Roy, avocat, Camet de la Bonardière, maire, Delaître, membre du conseil-général, Try, président du tribunal de première instance, Tabarié, inspecteur aux revues, de Boisgelin, chef de légion de la garde nationale..

Seine et Marne.

- Le duc d'Otrante, ministre de la police générale, de Saint-Criq, directeur-général des douanes, Huerne, le marquis de Clermont-Mont-Saint-Jean.

-

Seine et Oise. Le marquis de Bizemont, Haudry de Soussy, le baron de Jumilhac, Roger, président du tribunal d'Etampes, Husquin, Bertier de Sauvigny.

Seine-Inférieure.

Prosper Ribard, négociant à Rouen, Castel, id. à Dieppe, Lamare, avocat au Havre, d'Haussez, maire de Neufchâtel, Henry de Germiny, le prince de Montmorency-Tancarville, Horanne du Vergier, négociant, Debouville, ancien magistrat, Charles Odard, chevalier de Saint-Louis.

Somme.

D'Hardivilliers, Blin de Bourdon, Roux-Laborie, Cornet d'Incourt, Adrien de Rouge-Morgan, maire d'Amiens, Lemarchand de Gomicourt, ancien député.

Tarn. De Cardonnel, président à la cour royale de Toulouse, le général Pélissier, de Lascours, Dercy de Saint-Gery.

Tarn et Garonne.

le comte de Caumont.

Domingon de Bronzac, Delbrée Descorbiac,

Var. De Paul-Château-Double, de Fabry, conseiller à la cour royale d'Aix, le baron Siméon, ancien préfet du Nord, Ariau. Le marquis de Forbin des Issars, d'Archimbaud, marquis de Causans. Vendée.

Vaucluse.

le

- De la Douëpe du Fougerais, président du college, Laval, maire de Fontenay, Auvinet, président du tribunal de Bourbon, de Lesardière.

Vienne.
Vosges.

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- De Lusines, le général Canuel, de la Roche-Talon.
De Razey, Fallatieux; Cherrierre, Cuny.

Fonne. Le comte de Laurencin, maire de Sens, Hay, conseiller de préfecture, de Bourrienne, conseiller d'Etat, Baudot, maire d'Avallon.

S. M. a nommé, ainsi qu'il suit, l'état-major de sa nouvelle garde :

:

Majors-généraux duc de Bellune, duc de Reggio, duc de Raguse, duc de Tarente.

Aides-majors-généraux : MM. da Coëtlosquet, Aimery de Montesquiou-Fezenzac.

er

Infanterie.

Première division: Lieutenant- général, M. Lauriston ; chef d'état-major, M. de Rastignac. Première brigade: M. d'Ambrujcac; 1. régiment, colonel, M. Balthazard; 4. régiment, colonel, M. de la Poterie. Deuxième brigade M. Dorsay; 2°. régiment, colonel, M. de Druauld; 3o. régiment,

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Deuxième division : Lieutenant-général, M. de Bourmont; chef d'état-major, M. de Trogoff.-Première brigade: M. de Bethisy; 3°. régiment, ...; 6°. régiment, M. Beurnonville. Deuxième brigade: 1 régiment suisse, ・・・ 2o. régi

ment suisse,....

er

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Cavalerie.

Première division: Lieutenant-général, M. Bordesoult; chef d'état-major, M. de Bourbon-Busset. Première brigade M. de Clermont-Tonnerre; 1. régiment de grenadiers, colonel, M. de la Roche-Jacquelin; 2°. régiment de grenadiers, colonel, M. de Talhouët. - Deuxième brigade: M. Edmond de Périgord; 1o. régiment de cuirassiers, co

lonel, M. Elie de Périgord; 2°. régiment de cuirassiers, colonel, M. Dujon.

Deuxième division: Lieutenant-général, M. Dijeon; chef d'état-major, M. Foisssac-la-Tour. - Première brigade: M. Montélegier; régiment de dragons, colonel, M. de SaintChamans; régiment de chasseurs, colonel, M. Potier. → Deuxième brigade: duc de Guiche; régiment de lanciers, colonel, M. d'Astorg; régiment de hussards, colonel, M. de Vence.

Le Mémorial paroît décidément vouloir être en guerre avec nous. Nous nous étions plaints avec modération qu'il nous eût attaqués dans une lettre qui accompagnoit son Prospectus, et dans son 1er, numéro, du 1er septembre, il a l'air de croire que c'est nous qui l'avons attaqué Le Mémorial a-t-il la mémoire si courte qu'il eût déjà oublié les traits qu'il avoit lancés contre nous, et que nous n'avons fait que repousser? Dans ce même numéro il cite une lettre de M. Dandré, pour prouver qu'un prélat illustre a demandé que ce journal fut autorisé. Mais cette lettre prouve non point que cette demande eût été faite, mais seulement qu'on l'avoit persuadé au directeur-général. Il avoit bien voulu le croire sur le témoignage intéressé d'un homme qui a en effet sollicité tout l'hiver cette autorisation.

Nous n'avions pas répondu à cet article du Mémorial, et voilà que dimanche dernier, bon jour, bonne œuvre, il nous attaque encore sur un article de Marseille, où il lui plaît de voir d'indécentes plaisanteries, qui ne sont ni dans notre article ni dans notre intention. Nous sommes persuadés que M. l'abbé Desmazures, dont nous honorons le zèle, dont nous savons apprécier les talens, et dont nous avons plaint les longues souffrances, ne sera pas si ombrageux que notre sévère détracteur.

Le Mémorial a même ici d'autant plus de tort, qu'il est à la fois injuste et ingrat; car dans cette même feuille où il nous gourmande sans sujet, il nous a emprunté plusieurs articles. Nous lui avons fourni toutes les nouvelles qu'il donne de Rome, et qu'il a prises dans notre numéro de la veille. Il y a pris également deux articles de Paris. Il ne faut pas au moins maltraiter ceux que l'on pille. Nous engageons notre nouveau collègue à ne pas commencer sa carrière par des querelles, et à tâcher de donner de l'intérêt à ses feuilles, sans se montrer aigre, hargneux et jaloux. Nous sommes fort disposés à le laisser en repos; qu'il nous y laisse de même. Le temps qu'il mettra à nous contrôler seroit plus utilement employé à donner à ses lecteurs des articles un peu moins fades, et à prendre, s'il le peut, une couleur un peu plus religieuse. I est bon de lui dire, par exemple, qu'on n'a pas été édifié de voir au lieu de nouvelles ecclésiastiques, dans son numéro de lundi, un article sur les caricatures, un autre sur le café Montansier, et d'autres fadaises assez déplacées dans un journal qui prétendoit être destiné pour les ecclésiastiques.

SUR l'état présent de l'église grecque en Russie.

LES circonstances présentes, et le séjour parmi nous d'un assez grand nombre de Russes, ont fait naître la curiosité de savoir quel étoit dans leur pays l'état de la religion, et en quoi leur croyance différoit de la nôtre. On a demandé ce qu'il y avoit de plus remarquable dans cette église, et s'il n'y auroit pas d'espérance d'une réunion qui seroit si avantageuse pour elle, et si conso

lante pour nous. Nous croyons donc faire plaisir à nos lecteurs en leur présentant quelques notions sur la situation religieuse de cette grande partie de la chrétienté. Nous les puisons principalement dans un livre récent, intitulé: The present state of the greek church in Russia, ou l'Etat présent de l'église grecque en Russie; par Robert Pinkerton, New-Yorck, 1795; ouvrage qui paroît composé sur des mémoires assez détaillés.

Les premières nuances de civilisation ne commen cèrent en Russie qu'après l'introduction du christia nisme, vers la fin du 10o. siècle. En 955, la prinċesse Olga, ayant fait le voyage de Constantinople, y fut accueillie par l'empereur Constantin VI. Elle s'instruisit dans le christianisme, et fut baptisée sous le nom d'Hélène. A son retour, elle s'efforça d'introduire la foi en Russie; mais elle ne put engager son fils à renoncer au culte de Perna ou du feu; car les Russes étoient alors livrés à l'idolâtrie. Cependant son petit-fils, Wladimir, embrassa la religion chrétienne, et se fit baptiser en 988. Ses sujets suivirent peu a peu son exemple. Les Grecs de Constantinople y en

Tome V. L'Ami de la R. et du R. No. 115. L

voyèrent des prêtres et des instructions, et ainsi s'établit une liaison intime entre l'église grecque et la nouvelle église de Russie. Celle-ci adopta les rits et les usages de la première, et lorsque les Grecs se séparèrent de l'église latine, ils entraînèrent les Russes dans leur schisme, sans que depuis les tentatives qui ont été faites aient réussi à abattre le mur de division qui nous sépare. Les Grecs s'emparerent exclusivement, et des écoles, et des premières places dans le clergé. On établit des archevêchés et des évêchés. Il y avoit à Kiow un métropolitain qui étoit élu par le clergé, et confirmé par le patriarche de Constantinople. En 1589, Jérémie II, qui possédoit cette dernière dignité, étant venu en Russie, y sacra un patriarche pour Moscow, et depuis il fit confirmer cette érection par un concile de Constantinople, en 1593, et donna rang au nouveau patriarche après celui de Jérusalem. Ce patriarche acquit un grand ascendanţ dans l'Etat. Il étoit en quelque sorte l'égal du souverain, siégeoit immédiatement après lui, et décidoit dans les affaires civiles comme dans les affaires reli→ gieuses. Cette influence et cette autorité donnèrent plus d'une fois de l'ombrage aux czars. En consé→ quence, à la mort du dernier patriarche, Adrien, en 1700, Pierre ler, abolit la dignité patriarcale, et nomma un exarque ou vice-gérent, qui ne pouvoit rien faire sans le consentement des autres évêques, et qui étoit obligé d'en référer à la décision du czar. L'exarque nommé fut Etienne, métropolitain de Rézan, sous qui il se fit plusieurs changemens dans l'administration intérieure du clergé. En 1721, Pierre Ir. introduisit encore un nouveau systême de gouvernement. Il établit un saint synode législatif, composé

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