Circulaire du ministre de l'intérieur aux préfets. Page 27 Bref du Pape Pie VII, au roi d'Espagne Ferdinand VII, sur le rétablissement des Jésuites dans ce royaume. Séance royale pour l'ouverture des deux chambres. Déclarations et protestations contre les décrets de l'assemblée Sur l'état de la religion catholique aux Etats-Unis. 297 Procès pour la béatification du V. Alphonse de Liguori. 305 Sur M. de Savines, ancien évêque de Viviers. Discours de M. de Cazes, ministre de la police, en présen- ibid. Explosion d'un magasin à poudre à Soissons. 345 Rentrée des religieux de la Trappe dans leur couvent. 385 Lettres sur le déplacement des monumens de l'art de l'Ita- Fin de la Table du cinquième volume. Ouvrages nouveaux qui se trouvent chez ADRIEN LE CLERE, au bureau du Journal. Manuel du militaire chrétien, dédié, sous les auspices du Dieu des armées, aux défenseurs de la France: 80 cent. et 1 fr. 20 cent. frane de port. Constitution de notre saint Père le Pape Pie VII, par laquelle la SOCIÉTÉ DE JÉSUS est rétablie : broch. in-8°. ; 75 cent. franc de port. Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée dans l'église métropolitaine de Paris, par M. Jalabert, vicaire-général : broch. in-8°.; 1 fr. 25 c. franc de port. Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée à l'île de Jersey, le 21 janvier 1794, par M. l'abbé Berlier: broch. in-8°.; 1 fr. 25 cent. franc de port. Oraison funèbre de Louis XVI; par M. l'abbé Mathey: broch. in-8°.; 1 fr. 25 cent. franc de port. Mémoire justificatif de Louis XVI, tendant à faire connoître, d'après les événemens, les causes de la mort de Louis XVI, et à prouver que ceux qui ont jugé Louis XVI n'en avoit ni le droit ni le pouvoir, etc. On a joint à cet ouvrage la liste des votans: vol. in-8°. avec portrait; prix, 6 fr. et 7 fr. 50 cent. franc de port. La Captivité et la Mort de Pie VI; par le général de Merck, commandant la citadelle de Valence : vol. in-8°. orné du portrait du souveverain Pontife; 3 fr. et 3 fr. 50 cent. franc de port. Collection générale des Brefs et Instructions de notre saint Père le Pape Pie VI, relatifs à la révolution françoise; traduction nouvelle : 2 gros vol. in-8°.; 12 fr. et 16 fr. franc de port. De l'Administration de l'Elu, ou du Nommé à un Evêché, principalement lorsque la démission du vrai titulaire n'est point acceptée par le saint Siege in-8°. br.; 2 fr. franc de port. Traduction des Réclamations adressées par les évêques non-démissionnaires à N. S. P. le Pape Pie VII, contre différens actes relatifs à l'Eglise gallicane: vol. in-8°. ; 4 fr. et 4 fr. 50 cent. franc de port. Recueil de pièces concernant la demande faite par N. S. P. le Pape Pie VII, le 15 août 1801, aux Evêques légitimes de France : broch. in-8°; prix, 2 fr. et 2 fr. 50 cent. franc de port. Entretiens sur le sacrement de Confirmation, par Mgr. l'Evêque de Metz; nouvelle édition, augmentée et ornée de gravure: vol. in-8°.; 4 fr. et 5 fr. franc de port. Du Culte public et de l'excellence du culte catholique en particulier, par le même: vol. in-8°. fig.; 6 fr. et 7 fr. franc de port. De la Religion aux François, par le même : broch. in-8°. fig.; 2 fr. et 2 fr. 50 c. franc de port. Choix et indication de pieuses lectures à conseiller dans le tribunal de la Pénitence, par M. l'abbé Tinthoin, chanoine pénitencier de Paris: vol. in-18.; 75 cent et 1 fr. franc de port. Les Avocats des pauvres, ou Sermons de Bossuet, Bourdaloue, Massillon, etc. sur les richesses et l'aumônẹ: 2 vol. in-12; 5 fr. et 7 fr. franc de port. Sermons et Panégyriques de M. de Beauvais, ancien Evêque de Senez: 4 vol. in-12; 12 fr. et 15 fr. franc de port. L'AMI DE LA RELIGION ET DU ROI. MÉMOIRES pour servir à l'Histoire ecclésiastique pendant le 18. siècle. Seconde édition, considérablement augmentée (1). Il est aussi commun que naturel, quand on a traversé une période féconde en événemens, d'aimer à jeter les regards en arrière,, à repasser ce qu'on a vu, et à se représenter comme dans un tableau cette variété de scènes, cette suite de faits dont les uns avoient échappés à la mémoire, dont les autres n'étoient pas bien connus, et dont on découvre alors les causes, les effets, la liaison et toutes les circonstances. S'il y a jamais eu une époque qui ait dù inspirer cette curiosité, c'est sans doute le 18. siècle, qui se disungue des précédens par une couleur particulière, qui a vu tant de grandes choses, qui a été témoin de tant de changemens. Son esprit et sa physionomie, (1) Quatre très-gros volumes in-8°., beaux caractères et trèsbeau papier; prix, 30 fr. pris à Paris, et 39 fr. franc de port par la poste, chez Adrien Le Clere, quai des Augustins, no. 35, il y aura un treizième exemplaire gratis pour ceux qui en prendront douze à la fois. Il n'est dérogé en rien pour le prix de la souscription : nous engageons ceux des souscripteurs qui n'ont point payé, de vouloir bien le faire; car autrement ils perdroient le droit qu'ils ont acquis en souscrivant, et le prix deviendroit pour eux comme pour ceux qui n'ont pas souscrit. Nous les prions également de faire retirer les deux premiers volumes qui sont en vente, ou de nous indiquer le moyen de les leur faire passer. (Note de l'Imprimeur.) Tome V. L'Ami de la R. et du R. No. 105. A t si l'on peut parler ainsi, ne ressemblent point à ceux des autres âges. Une direction nouvelle donnée aux idées, de nouveaux systêmes sur la religion, les secousses de la politique, l'exaltation de la liberté, de grandes erreurs, de violentes catastrophes ont marqué cette période de temps, et depuis sa naissance jusqu'à sa fiu, pour peu que l'on examine avec attention, on aperçoit l'enchaînement des causes, on suit le progrès des opinions, la marche de l'esprit humain, et la tendance générale vers un autre ordre de choses. C'est en France surtout que nous pouvons le mieux observer ce mouvement moral, cette gradation d'idées, et cette impulsion nouvelle dont peut-être on nous permettra de rassembler ici les principaux traits. L'esprit général du 17o, siècle avoit été religieux. On croyoit alors le christianisme nécessaire au bien des Etats et au bonheur des particuliers, on ne lui contestoit pas son influence, on ne mettoit point en doute ses préceptes. On honoroit la religion lors même qu'on ne la pratiquoit pas aussi fidèlement qu'il eût été à souhaiter. Le progrès des lumières ne nuisoit pas à la croyance. Il y avoit alors des savans, des génies, des hommes habiles dans tous les genres. ils ne s'étoient pas imaginés qu'il fallut renoncer à la foi pour montrer l'étendue de leurs connoissances, ou que leur croyance affoiblit le mérite de leurs découvertes et le succès de leurs onvrages. Il y eut bien dans ces intervalles des détracteurs de la religion. Les Socins, Hobbes, Spinosa, Bayle, et quelques autres moins connus tentèrent d'ébranler l'édifice religieux; mais leurs efforts parurent se briser contre sa solidité. Les Socins ne se firent des partisans que dans les communions protestantes. Hobbes et Spinosa comptérent à peine quelques disciples; et la nature des ouvrages |