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l'achat de 1,000 chevaux des équipages militaires, et les 2,700,000 francs pour l'achat de 6,000 chevaux de remonte, seront prélevés sur le fonds de réserve de 31,030,000 francs du ministère de l'administration de la guerre, budjet de la grande armée, lequel fonds de réserve se trouvera réduit par ce prélèvement, à la somme de 27,950,000 francs.

ART. 5.

Nos ministres de la guerre, de l'administration de la guerre, des finances et du trésor, sont chargés de l'exécution du présent décret qui sera adressé au major-général et au directeur de l'administration de

l'armée.

Signé NAPOLEON.

Par l'Empereur,

Le Ministre sécrétaire d'Etat,

Signé le comte DARU.

Le Ministre de la guerre,

Signé Duc de FELTRE.

Pour ampliation,

L'Inspecteur en chef aux revues,

Secrétaire-général,

Signé FRIRION.

t

N° 16.

Lettre de l'Empereur A M. le Maréchal Prince

d'Eckmühl.

Magdebourg, le 12 juillet 1813.

Mon Cousin, je reçois votre lettre du 9 juillet ; les dispositions prises le 3 juillet n'ont rien de commun avec le décret du 16 juin. Par le décret du 16 juin, une levée de 5,000 chevaux sur la trente-deuxième division militaire, et de 2,000 chevaux sur la ville de Hambourg, total, une levée de 7,000 chevaux est ordonnée; ces chevaux doivent être fournis par le général Bourcier, commandant du dépôt général de remonte, dont le dépôt de Hambourg ne forme qu'une partie; ensuite, le 5 juillet, je vous ai fait connaître que vous deviez monter à Hambourg.

1o. Les 1,250 hommes du vingt-huitième de chas

seurs.

2o. Les 1,250 hommes du régiment de marche, envoyé par le général Bourcier.

3°. Les 2,400 hommes de la brigade de cuirassiers de Hambourg.

Total des chevaux à fournir, 5,000 chevaux.

Vous devez employer, pour monter ces cinq mille hommes, une partie des sept mille chevaux que vous devez avoir levés, en exécution de mon décret du 16

juin. Je pense qu'il y aurait de graves inconvéniens à ne pas lever par réquisition les cinq mille chevaux de la trente-deuxième division; c'est le moyen le plus simple d'avoir promptement des chevaux. Je suppose que vous avez déjà ordonné cette réquisition, et je n'approuverais pas qu'on la remplaçât par un marché. Quant aux selles, il faut les faire confectionner à Hambourg. J'ai toujours ouï dire qu'il y avait beaucoup de cuirs à Hambourg. Enfin, une partie de ces selles peut être tirée des magasins de Wesel. Du reste, vous devez écrire au général Bourcier pour tous les détails, vu qu'il est chargé des deux dépôts et qu'il a l'ensemble de toute l'opération. Il a des dispositions faites pour dix mille deux cent soixantequatorze chevaux. Je vous envoie un rapport de ce général; vous y verrez comme l'opération s'est faite, et je pense que cette pièce vous mettra parfaitement au fait.

Signé NAPOLÉON.

N° 17.

Extrait des Minutes de la Secrétairerie d'État.

Au quartier impérial de Dresde,

le 17 juin 1815.

NAPOLÉON, Empereur des Français, etc.
Nous avons décrété et décrétons ce qui suit:

ARTICLE PREMIER.

Le comte de Chaban, conseiller-d'état, est nommé intendant des finances de la trente-deuxième division

militaire.

ART. 2.

Nos ministres des finances, du trésor, de la guerre et de l'administration de la guerre, sont chargés de l'exécution du présent décret, qui sera communiqué au major-général, au ministre directeur de l'administration de l'armée et au prince d'Eckmühl.

Signé NAPOLÉON.

Par l'Empereur,

Le Ministre secrétaire d'Etat,

Signé comte DARU.

Le Ministre de la guerre,

Signé duc de FELTRE.

Pour ampliation,

L'Inspecteur en chef aux revues, secrétaire-général,

Signé FRIRION.

N° 18.

Extrait du Décret impérial du 24 décembre 1811 relatif à l'organisation et au service des étatsmajors des places.

TITRE III.

CHAPITRE III.

De l'état de guerre.

ART. 95.

Dans toute place en état de guerre, si le ministre ou le général d'armée en donne l'ordre, ou si les troupes ennemies se rapprochent à moins de trois journées de marche de la place, le gouverneur ou commandant est sur-le-champ, et sans attendre l'état de siége, investi de l'autorité nécessaire,

1o. Pour faire sortir les bouches inutiles, les étrangers et les gens notés par la police civile ou militaire ;

2o. Pour faire rentrer dans la place, ou empêcher d'en sortir, les ouvriers, les matériaux et autres moyens de travail, les bestiaux, denrées et autres moyens de subsistance;

5o. Pour faire détruire, par la garnison et la garde nationale, tout ce qui peut, dans l'intérieur de la place, gêner la circulation de l'artillerie et des troupes ; à l'extérieur, tout ce qui peut offrir quel

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