French Verse from Villon to Verlaine |
From inside the book
Results 1-5 of 20
Page 40
... Aime une ombre comme ombre , et des cendres éteintes Éteins le souvenir . C'est bien , je le confesse , une juste coutume Que le cœur affligé , Par le canal des yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il avient que ...
... Aime une ombre comme ombre , et des cendres éteintes Éteins le souvenir . C'est bien , je le confesse , une juste coutume Que le cœur affligé , Par le canal des yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il avient que ...
Page 73
... ! LII Mon Habit Sois - moi fidèle , ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux . Depuis dix ans je te brosse moi - même , Et Socrate n'eût pas fait mieux . Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux BÉRANGER 73.
... ! LII Mon Habit Sois - moi fidèle , ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux . Depuis dix ans je te brosse moi - même , Et Socrate n'eût pas fait mieux . Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux BÉRANGER 73.
Page 86
... aimé ! ” LVIII L'Automne ( Premières Méditations poétiques , 1820 ) Salut , bois couronnés d'un reste de verdure ... aime à revoir encor , pour la dernière fois , Ce soleil pâlissant , dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds ...
... aimé ! ” LVIII L'Automne ( Premières Méditations poétiques , 1820 ) Salut , bois couronnés d'un reste de verdure ... aime à revoir encor , pour la dernière fois , Ce soleil pâlissant , dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds ...
Page 87
... aime une éternelle vie ; Et l'amante et l'amant , sur l'aile du génie , Montent d'un vol égal à l'immortalité . Ah ! si mon frêle esquif , battu par la tempête , Grâce à des vents plus doux , pouvait surgir au port ; Si des soleils plus ...
... aime une éternelle vie ; Et l'amante et l'amant , sur l'aile du génie , Montent d'un vol égal à l'immortalité . Ah ! si mon frêle esquif , battu par la tempête , Grâce à des vents plus doux , pouvait surgir au port ; Si des soleils plus ...
Page 88
... aime à gravir son nom . Vois - tu comme tout change ou meurt dans la nature ! La terre perd ses fruits , les forêts leur parure ; Le fleuve perd son onde au vaste sein des mers ; Par un souffle des vents la prairie est fanée ; Et le ...
... aime à gravir son nom . Vois - tu comme tout change ou meurt dans la nature ! La terre perd ses fruits , les forêts leur parure ; Le fleuve perd son onde au vaste sein des mers ; Par un souffle des vents la prairie est fanée ; Et le ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
ailes ALBERT SAMAIN Alphonse Lemerre âme amour Angantyr beau beauté blanche bois bruit century chant Chapeau bas ciel cieux classical cœur couchant Couronnés de thym death Dieu douleur doux Elfes joyeux dansent enfant étoiles EXTRACTS feeling first flancs fleur flots found French poetry front great greater artist Hélas high j'ai jour l'air l'homme l'horizon l'ombre l'onde Lamartine Leconte de Lisle Légende des Siècles life literary literature little lived loin love lune lyric made main Marot marquis de Carabas Méditations poétiques monts morne mort mourir murmure nature neige NICOLAS BOILEAU noir nuit ombre pâle parfums Parnassian passé plaine pleurs Poèmes barbares Poèmes saturniens poet poetic published qu'un regard rêve rien Romantic Ronsard roses seul soir soleil sombre sonnet spent Sully Prudhomme terre THÉODORE AGRIPPA D'AUBIGNÉ thought thym time tombe tremble triste vague vent Verlaine verse Villon voix work years yeux
Popular passages
Page 84 - Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac, l'année à peine a fini sa carrière, Et, près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 212 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 60 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 67 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi; comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 41 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 61 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie : Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour ; partant, plus de joie.
Page 124 - Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Page 68 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain. J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 206 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 130 - Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.