French Verse from Villon to Verlaine |
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Page 98
... pensée Vers mon Dieu sans cesse élancée , Dans quelques sanglots de ma voix , Dans ma douceur à la souffrance ; Et ma goutte à moi d'espérance , C'est dans mes pleurs que je la bois ! Mais le milieu du jour au repas les rappelle : Ils ...
... pensée Vers mon Dieu sans cesse élancée , Dans quelques sanglots de ma voix , Dans ma douceur à la souffrance ; Et ma goutte à moi d'espérance , C'est dans mes pleurs que je la bois ! Mais le milieu du jour au repas les rappelle : Ils ...
Page 99
... pensée : C'est l'Angélus qui tinte , et rappelle en tout lieu Que le matin des jours et le soir sont à Dieu . A ce pieux appel le laboureur s'arrête ; Il se tourne au clocher , il découvre sa tête , Joint ses robustes mains d'où tombe l ...
... pensée : C'est l'Angélus qui tinte , et rappelle en tout lieu Que le matin des jours et le soir sont à Dieu . A ce pieux appel le laboureur s'arrête ; Il se tourne au clocher , il découvre sa tête , Joint ses robustes mains d'où tombe l ...
Page 108
... pensée a des bonds comme ceux des gazelles , Mais ne saurait marcher sans guide et sans appui . Le sol meurtrit ses pieds , l'air fatigue ses ailes , Son œil se ferme au jour dès que le jour a lui ; Parfois , sur les hauts lieux d'un ...
... pensée a des bonds comme ceux des gazelles , Mais ne saurait marcher sans guide et sans appui . Le sol meurtrit ses pieds , l'air fatigue ses ailes , Son œil se ferme au jour dès que le jour a lui ; Parfois , sur les hauts lieux d'un ...
Page 113
... pensée et de l'expérience , Et si tes lourds filets , ô pêcheur , avaient pris L'or qui toujours serpente aux veines du Mexique , Les diamants de l'Inde et les perles d'Afrique , Ton labeur de ce jour aurait eu moins de prix . Regarde ...
... pensée et de l'expérience , Et si tes lourds filets , ô pêcheur , avaient pris L'or qui toujours serpente aux veines du Mexique , Les diamants de l'Inde et les perles d'Afrique , Ton labeur de ce jour aurait eu moins de prix . Regarde ...
Page 120
... pensée , Quand l'air de la maison , les soucis du foyer , Quand le bourdonnement de la ville insensée Ou toujours on entend quelque chose crier , Quand tous ces mille soins de misère ou de fête Qui remplissent nos jours , cercle aride ...
... pensée , Quand l'air de la maison , les soucis du foyer , Quand le bourdonnement de la ville insensée Ou toujours on entend quelque chose crier , Quand tous ces mille soins de misère ou de fête Qui remplissent nos jours , cercle aride ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac, l'année à peine a fini sa carrière, Et, près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 212 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 60 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 67 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi; comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 41 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 61 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie : Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour ; partant, plus de joie.
Page 124 - Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Page 68 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain. J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 206 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 130 - Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.