French Verse from Villon to Verlaine |
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Page 51
... porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine ; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien . Saintes douceurs du ciel , adorables idées , Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir : De vos sacrés attraits ...
... porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine ; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien . Saintes douceurs du ciel , adorables idées , Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir : De vos sacrés attraits ...
Page 69
... porte la flamme ; il monte , sous ses pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque , Et , l'œil au ciel , la main sur sa massue antique , Attend sa récompense et l'heure d'être un dieu . Le vent souffle et mugit . Le bûcher tout en ...
... porte la flamme ; il monte , sous ses pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque , Et , l'œil au ciel , la main sur sa massue antique , Attend sa récompense et l'heure d'être un dieu . Le vent souffle et mugit . Le bûcher tout en ...
Page 76
... porte ; J'ouvre . Bon Dieu ! c'était lui , Suivi d'une faible escorte . Il s'assoit où me voilà , S'écriant : Oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! Il s'est assis là , grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim , dit - il ; et bien ...
... porte ; J'ouvre . Bon Dieu ! c'était lui , Suivi d'une faible escorte . Il s'assoit où me voilà , S'écriant : Oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! Il s'est assis là , grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim , dit - il ; et bien ...
Page 102
... porte de feuille en feuille . Que de fois , seul dans l'ombre à minuit demeuré , J'ai souri de l'entendre , et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques . O ...
... porte de feuille en feuille . Que de fois , seul dans l'ombre à minuit demeuré , J'ai souri de l'entendre , et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques . O ...
Page 111
... porte Les grands pays muets longuement s'étendront . Nous marcherons ainsi , ne laissant que notre ombre Sur cette terre ingrate où les morts ont passé ; Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre , Où tu te plais à suivre ...
... porte Les grands pays muets longuement s'étendront . Nous marcherons ainsi , ne laissant que notre ombre Sur cette terre ingrate où les morts ont passé ; Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre , Où tu te plais à suivre ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac, l'année à peine a fini sa carrière, Et, près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 212 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 60 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 67 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi; comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 41 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 61 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie : Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour ; partant, plus de joie.
Page 124 - Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Page 68 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain. J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 206 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 130 - Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.