French Verse from Villon to Verlaine |
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Page ix
... Yeux 189 CXXIV . Le Doute 190 CXXV . Les Blessures 190 CXXVI . La Voie lactée . 191 CXXVII . Le Cygne 192 CXXVIII . Soupir EREDIA ( 1842-1905 ) CXXIX . Némée 193 194-200 195 CXXX . Soir de Bataille 196 CXXXI . Les Conquérants 196 CXXXII ...
... Yeux 189 CXXIV . Le Doute 190 CXXV . Les Blessures 190 CXXVI . La Voie lactée . 191 CXXVII . Le Cygne 192 CXXVIII . Soupir EREDIA ( 1842-1905 ) CXXIX . Némée 193 194-200 195 CXXX . Soir de Bataille 196 CXXXI . Les Conquérants 196 CXXXII ...
Page 18
... yeux cavez , Et arrachié la barbe et les sourcis . Jamais nul temps nous ne sommes assis ; Puis çà , puis là , comme le vent varie , A son plaisir sans cesser nous charie , Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre . Ne soiez donc de ...
... yeux cavez , Et arrachié la barbe et les sourcis . Jamais nul temps nous ne sommes assis ; Puis çà , puis là , comme le vent varie , A son plaisir sans cesser nous charie , Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre . Ne soiez donc de ...
Page 36
... yeux pour voir ces grand'- merveilles ; Quand tu voudras tonner , n'auront - ils point d'oreilles ? Leurs mains ne servent plus qu'à nous persecuter ; Ils ont tout pour Satan , et rien pour te porter . Sion ne reçoit d'eux que refus et ...
... yeux pour voir ces grand'- merveilles ; Quand tu voudras tonner , n'auront - ils point d'oreilles ? Leurs mains ne servent plus qu'à nous persecuter ; Ils ont tout pour Satan , et rien pour te porter . Sion ne reçoit d'eux que refus et ...
Page 37
... yeux de feu jettent l'ardente veüe A l'espoir du poignard , le poignard plus ne tue . Que la mort ( direz - vous ) estoit un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer , vous saisir . Voulez - vous du poison ? en vain cest artifice ...
... yeux de feu jettent l'ardente veüe A l'espoir du poignard , le poignard plus ne tue . Que la mort ( direz - vous ) estoit un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer , vous saisir . Voulez - vous du poison ? en vain cest artifice ...
Page 40
... yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il avient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare , Ou n'en a du tout point . Mais d'être inconsolable , et dedans sa mémoire ...
... yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il avient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare , Ou n'en a du tout point . Mais d'être inconsolable , et dedans sa mémoire ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac, l'année à peine a fini sa carrière, Et, près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 212 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 60 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 67 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi; comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 41 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 61 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie : Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour ; partant, plus de joie.
Page 124 - Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Page 68 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain. J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 206 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 130 - Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.