Témoigna phètes tou la divinité du Fils. 4. Lib. V, cap. Prov. viii. est prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech, c'est-à-dire qu'il ne reçoit pas l'onction de la main des hommes, mais de Dieu son Père, qui l'a engendré de lui-même, l'oignant ainsi d'une manière plus excellente que tous les autres, suivant ce qui est écrit dans le psaume Vous avez aimé la justice et hai l'iniquité; c'est à cause de cela, 6 Dieu, que votre Dieu vous a oint d'une huile de joie d'une manière plus excellente que tous ceux qui y ont part avec vous. Le même Sauveur dit, par la bouche d'Isaïe: L'esprit du Seigneur s'est reposé sur moi, c'est pourquoi il m'a consacré par son onction; il m'a envoyé précher l'Evangile aux pauvres. Sur cet endroit Eusèbe fait remarquer le style ordinaire aux Prophètes, de parler des choses à venir comme si déjà elles étaient passées; puis il continue à marquer les autres endroits de l'Ecriture où il est fait mention du nom de Christ ou de Jésus, et fait l'application de tous ces passages à JésusChrist. 13. Dans le cinquième livre et les suivants, edes Pro Eusèbe traite de nouveau toute cette doctrine neration et du Verbe, qu'il étend et prouve par les paroles des Prophètes. Et d'abord il allègue, pour sa génération éternelle, le fameux passage des Proverbes Le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies; il m'a engendré avant les collines. C'est ainsi que les Septante, qu'il suit ordinairement, rendent ce passage. «Ce serait, dit-il, une chose impie de vouloir expliquer cette génération par des exemples tirés de la génération ordinaire des corps, et, d'un autre côté, il y aurait danger à avancer que le Fils a été tiré du néant comme toutes les autres créatures: il vaut donc mieux s'en tenir à ce que les saintes Ecritures nous enseignent là-dessus, sans prétendre approfondir la manière dont se fait la génération du Verbe, nous qui ignorons tant d'autres choses purement naturelles. » A ce sujet, il apporte à diverses fois cet endroit d'Isaïe: Qui racontera sa génération? Il passe aux paroles du psaume: Psalm Cv Le Seigneur a dit à mon Seigneur... Je vous ai engendré de mon sein avant l'étoile du jour. Et encore: Le Seigneur a juré, et son serment demeurera immobile, que vous êtes prêtre éternel selon l'ordre de Melchisedech. Enfin, il boira de l'eau du torrent dans le chemin, et c'est pour cela qu'il élèvera sa téte. Les premières paroles prouvent la divinité du Fils, et qu'il a été engendré du Père; les suivantes prouvent son sacerdoce éternel; les dernières prédisent sa Iraiv, 14. passion. Dans Isaïe il est dit que les justes UI 8. 82% LIIT, Cap. 3. Cap. 4. l'adoreront et qu'ils lui adresseront leurs prières, parce que Dieu est en lui, et qu'il n'y a pas d'autre Dieu que lui c'est-à-dire, selon Eusèbe, qu'il faut adorer le Fils, à cause du Père, qui habite en lui, de même qu'on respecte l'image d'un roi à cause de celui qu'elle représente. Il y a toutefois cette différence, selon Eusèbe même, que le Fils est l'image naturelle du Père, étant Dieu par sa nature et Fils unique de Dieu, non par adoption, comme ceux qui sont élevés à cette dignité. Dans le psaume XXXII, il est appelé la Parole du Seigneur, par laquelle les cieux ont été affermis; et lui-même se rend ce témoignage par la bouche d'Isaïe: C'est moi, c'est moi-même qui Isa.xt.v111,9!. Cap. 8 suis le premier et qui suis le dernier; c'est ma main qui a fondé la terre; c'est ma main droite qui a affermi les cieux.... et maintenant j'ai été envoyé par le Seigneur mon Seigneur et par son esprit. Eusèbe fait remarquer le mot de Seigneur répété, pour marquer le Dieu souverain, et il soutient que ce n'est pas lui qui est appelé le premier, puisqu'il est sans principe et avant le premier, c'est-à-dire avant le Fils, à qui il a donné l'existence. 14. Pour prouver que le Fils a sa subsistance propre, autre que celle du Père, il apporte les passages de l'Ecriture où Dieu semble tenir conseil avec un autre et lui adresser la parole, et ceux où soit le Père, soit le Fils parlent d'un autre Dieu et d'un autre Seigneur. Il soutient que les endroits où il est dit que Dieu apparaissait aux anciens, doivent s'entendre du Fils et non pas du Père; ce qu'il fonde sur cette raison, qu'il n'est pas pieux de croire que Dieu se montre aux hommes sous une figure corporelle; et sur le passage de saint Jean, que nul homme n'a jamais vu Dieu. Il croit néanmoins que ce fut le Père qui parla à Moïse du milieu du buisson ardent, non pas, à la vérité, par lui-même, mais par un ange, de même que par Isaïe, Jérémie et les autres Prophètes; c'est tantôt lui qui parle, tantôt la personne du Verbe, tantôt celle du Saint-Esprit. Comme, cependant, il est écrit que celui qui parlait à Moïse était le même qui avait apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, Eusèbe a recours à une traduction d'Aquila, selon laquelle il prétend qu'on doit lire que Dieu avait apparu à ces trois patriarches, non par lui-même, mais par son Fils. Or, dans tous ces endroits où il prétend qu'il est fait mention des apparitions du Verbe, il a grand soin de faire remarquer qu'il y est toujours reconnu pour Dieu et Seigneur, soit 13 Distinction nes du Père c'est le Fils des personet du Fils; qui a apparu aux Patriar ches. seq Joan. 1, s. touchant la venue du Messie. Lib. VI. expressément, soit en termes équivalents. Prophéties 15. Il vient aux prophéties qui regardent l'avénement d'un Dieu sur la terre. Les deux grands signes de cet avénement sont la vocation de toutes les nations païennes à la foi et la ruine du peuple juif en conséquence de son incrédulité. Il expose ensuite celles qui déterminent la manière de cet avénement et d'après lesquelles ce Dieu viendrait dans la chair et la nature de l'homme, naîtrait d'une Vierge, d'entre le peuple juif, de la tribu de Juda, du sang de David et de Salomon, et Bethléem serait le lieu de sa naissance. Eusèbe prouve que toutes ces prophéties ont été accomplies en Jésus-Christ; et c'est cette démonstration qui fait la matière du sixième et du septième livre. Lib. VII. Explication de la prophé touchant la venue du Messie. Lib. VIII. Cap. 1 16. Quant au temps de l'avénement du Fils de de Jacob de Dieu, dont il est traité dans le huitième livre, Eusèbe le détermine d'abord par la prophétie de Jacob, où il est dit que le sceptre ne serait point ôté de la maison de Juda, ni le prince de sa postérité, jusqu'à ce que Dieu eût accompli ses promesses, c'est-à-dire, selon la Vulgate, jusqu'à ce que Celui qui devait être envoyé fut venu. Il montre, par la suite et par ce qui précède, que cette prophétie ne peut se rapporter qu'à Jésus-Christ, qui est venu précisément dans le temps que les Juifs ont cessé d'avoir des princes de la tribu de Juda. Il soutient donc que cette tribu a fourni des chefs à sa nation, depuis David jusqu'à Hérode, le premier roi étranger qu'aient eu les Juifs; et qu'avant David, bien que ceux qui avaient l'autorité souveraine ne fussent point tirés de la tribu de Juda, elle ne laissait pas de dominer sur toutes les autres, comme l'on voit par cet endroit des Nombres : Le Seigneur dit à Moise: Que chacun des chefs offre chaque jour ses présents pour la dédicace de l'autel; et le premier jour Nahasson, fils d'Aminadab, prince de la tribu de Juda, offrit son oblation. Et ailleurs il est dit qu'après la mort de Josué, les enfants d'Israël ayant consulté le Seigneur pour savoir qui devait être leur chef dans la guerre qu'ils allaient entreprendre contre les Chananéens, le Seigneur répondit: Juda marchera devant vous; je lui ai livré le pays. Eusèbe ajoute que toutes les autres parties de cette prophétie de Jacob se sont accomplies à la lettre en Jésus-Christ; ses frères l'ont loué quand ses disciples l'ont reconnu pour le Messie, et ils l'ont même adoré depuis qu'ils eurent connu sa divinité; il a poursuivi ses ennemis lorsqu'il a triomphe de la mort et de toutes les puissances des ténèbres; il a joint l'ânon avec l'ânesse, lorsqu'il est entré en cet équipage à Jérusalem; il a lavé ses habits dans le vin, quand il a répandu son sang sur la croix; ses dents ont paru blanches comme le lait, et ses yeux agréables comme la couleur du vin, quand il a institué l'Eucharistie. Explication dix semaines des soixante de Daniel Dan. 11, 24 Cap. 17. Il aborde ensuite la célèbre prophétie de Daniel, qui regarde aussi le temps de la venue du Messie; après quelques réflexions sur ce qui y est dit de la consommation du péché, de l'avènement de la justice éternelle, de l'onction du Saint des Saints, il rapporte l'explication que Jules Africain donnait aux soixante et dix semaines dont il est parlé dans cette prophétie, qui font en tout 490 ans. Cet auteur fixait leur commencement à la vingtième année du règne d'Artaxercès Longue-Main, lorsque Néhémie fut envoyé pour rebâtir le temple de Jérusalem. Cette année était la quatrième de la LXXXIII® Olympiade. Depuis ce temps jusqu'à la CII, qui revient à la seizième année de Tibère, il se trouve 475 ans, qui en font 490, selon la manière de compter des Hébreux, dont les années sont lunaires et composées seulement de 354 jours; ce qui fait que les Juifs et ceux d'entre les Grecs qui suivent le même calcul ont l'habitude d'ajouter trois mois sur chaque période de huit ans ; ces trois mois sont répartis en intervalles réglés dans cette période. Après avoir rapporté ce sentiment, Eusèbe donne sa propre explication. Il remarque que l'Ange, parlant à Daniel, distingue premièrement sept semaines, puis soixante-deux, puis une. Les sept premières, qui font quarante-neuf ans, marquent, selon lui, le temps employé au rétablissement du temple de Jérusalem après le retour de la captivité de Babylone. Car, depuis la première année de Cyrus l'Ancien, qui permit aux Juifs de retourner dans leur pays et de rebâtir le temple, jusqu'à la sixième année de Darius, fils d'Hystaspe, en laquelle il fut achevé, il y a quarante-six ans. Aussi les Juifs disaient à Jésus-Christ: On a mis qua- Joan. 11, 200 rante-six ans à bâtir ce temple, et vous le rétablirez en trois jours ? En ajoutant encore trois années, que l'on employa, au rapport de Josèphe, pour les ornements extérieurs du temple, on trouve exactement les quarante-neuf années. Les soixante-deux autres semaines jointes aux sept premières, désignent tout le temps que les grands-prêtres eurent la souveraine autorité chez les Juifs après le retour Accomplisprophéties sement des ne de Jésus- de Babylone, depuis la première année de Cy- 18. Eusèbe examine de plus les autres si- Fleury, liv. X Hist. ecclés., nom, 5, Il continue de confronter les Prophètes avec Lis. IX. Lib. X. dix der de la Démons tration Evangélique SoDt qu'ils conte malent. perdus, ce ente 19. Tels sont, autant qu'une simple analy-niers livres se permet de le retracer, les livres de la Préparation et de la Démonstration Evangélique d'Eusèbe, le plus grand corps de controverse et l'un des plus achevés que nous ayons dans l'antiquité. Nous n'avons plus les dix derniers de la Démonstration; mais il y a apparence qu'Eusèbe y expliquait les prophéties touchant la sépulture de Jésus-Christ, sa résurrection, son ascension, l'établissement de son Eglise et son dernier avénement. Scaliger assure qu'ils sont dans la bibliothèque du Vatican; mais on croit qu'il s'est trompé, et que ce sont les mêmes que ceux que nous avons dans nos imprimés. Saint Jérôme nous apprend que, dans le dix-huitième livre, Eusèbe expliquait quelques endroits du prophète Osée. Discours d'Eusèbe sur l'heureux l'an 315. ARTICLE V. DISCOURS D'EUSÈBE A LA DÉDICACE DE L'ÉGLISE DE TYR. 1 1. Lorsque Constantin et Licinius eurent 1 etat de E- purgé le monde des tyrans impies, les chréglise, protiens, autorisés par les édits des empereurs, dédicace de commencèrent à rebâtir les églises avec une Pavers magnificence jusqu'alors inconnue. « Nous vimes après cela, dit Eusèbe, la solennité des dédicaces et des consécrations de nos oratoires, les assemblées d'évêques, le concours des peuples, les témoignages réciproques de la charité des fidèles. Les chrétiens de tout sexe et de tout âge joignaient leurs cœurs et leurs voix pour faire à Dieu leurs prières, et les évêques relevaient par des discours la magnificence de ces cérémomies. >> Il faut rapporter à ce temps, c'est-à-dire vers l'an 315, lorsque Licinius était encore favorable aux chrétiens, le discours qu'Eusèbe fit à la dédicace de l'église de Tyr et qu'il a eu soin de nous conserver dans son Histoire ecclésiastique. Il le prononça devant un peuple nombreux, et en présence de plusieurs évêques, à qui il adresse la parole, et particulièrement à Paulin ", déjà évêque de la ville, 8 оссаson ami, le même dont nous avons eu sion de parler dans la Vie d'Eusèbe '. Analyse. Eusebe excite ses auditeurs à rendre grâces à Dieu des merveilles qu'il opérait en faveur de son Eglise. 10 6 2. Il le commence en ces termes : « Amis de Dieu et pontifes, qui portez la sainte tunique et la couronne céleste de gloire, qui avez l'onction divine et la robe sacerdotale du Saint-Esprit. » Ces " paroles semblent indiquer que, dès-lors, les évêques portaient quelques ornements distinctifs, au moins dans les églises; d'autant plus qu'il est fréquemment parlé de leur couronne. Il s'étend ensuite sur les merveilles de Dieu, qui leur étaient connues non plus par le rapport de leurs pères, mais par le témoignage de leurs propres yeux, et exhorte tous les fidèles à chanter à Dieu des cantiques de louanges et d'actions de grâces. «Ne cessons jamais, dit-il, de louer le Père éternel et de rendre nos actions de grâces à Celui qui est après lui l'auteur de tous nos biens, c'est-à-dire à Jésus, qui nous l'a fait connaître, qui nous a enseigné la vé 1 Fabric., lib. V Biblioth. Græc., tom. VI, c. 4, p. 58. 2 Et Eusebius Cæsariensis in octavo decimo libro Ibuyyedizñs &πodciğews, quædam de Osee propheta, disputat. Hieron., Præfat. in Osee prophet., t. III, p. 1235, Euseb., lib. IX Hist., cap. 11, rité de la religion, qui a exterminé les impies et les tyrans, qui a réformé nos mœurs et qui nous a sauvés lorsque nous étions perdus. Ce Fils unique de Dieu, qui a une bonté et une puissance égale à celle de son Père, s'est revêtu volontairement, par obéissance, de la faiblesse de notre nature pour guérir notre corruption; il a considéré nos maladies comme un sage et charitable médecin, il a manié nos ulcères et nos plaies, il s'est chargé de nos misères et de nos douleurs, et nous a retirés du sein de la mort. Il n'y avait que lui, entre toutes les vertus célestes, qui eût une puissance assez étendue pour procurer le salut d'un si grand nombre de personnes. Il nous conserve par une grâce que nous n'avions point espérée, et nous fait jouir de la félicité éternelle. Il est l'auteur de la vie et de la lumière, notre grand médecin, notre roi, notre maître et l'oint de Dieu, » 3. Après avoir décrit les efforts du démon pour ruiner l'édifice spirituel de l'Eglise, il relève la puissance de Jésus-Christ, qui, malgré ces attaques et malgré la guerre que tous les hommes lui ont faite pendant des siècles entiers, l'a rendue plus florissante de jour en jour. Il l'appelle l'ange du grand conseil, le général de l'armée de Dieu, qui, ayant éprouvé la constance de ses soldats par les plus pénibles travaux, a enfin paru tout d'un coup, a tellement détruit ses ennemis, qu'il n'en reste aucun souvenir, et a élevé ses amis non-seulement au-dessus du ciel et des astres, du soleil et de la lune, et des autres créatures insensibles, mais au-dessus des hommes et des anges. On voyait alors ce qui n'était jamais arrivé, les empereurs, pleins de reconnaissance envers Dieu pour tous les honneurs qu'ils tenaient de sa bonté, mépriser les idoles, fouler aux pieds le culte des démons, se moquer des vieilles erreurs qu'ils avaient reçues comme par tradition de leurs pères, ne reconnaître qu'un seul Dieu, publier que Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, est roi de tout le monde, enfin déclarer par leurs édits qu'il est le Sauveur, et consacrer à la postérité, par des monuments publics, ses glorieuses actions et ses célèbres victoires. « Ainsi, ajoute-t-il, Notre-Seigneur Jésus-Christ n'est pas seulement reconnu par les princes comme un roi Ibid., lib. X, cap. 2.-5 Ibid., cap. 3. • Ibid., cap. 4, p. 374, 375. 7 Ibid., p. 371. -8 Ibid. • Fleury, lib. X Hist, ecclés,, nomb. ty 10 Fleury, ibid. Puissance de Jésus l'ange du Christ; il est grand conmée de Dieu, de Dieu, et scil, le général de l'ar Fils naturel Dieu lui-mê me. Page 374. Pag. 371 Réflexion d'Eusèbe ceux qui font glises. Pré évêques. Pag. 376. [Ive SIÈCLE.] CHAPITRE VIII. — EUSÈBE, ÉVÊQUE DE CÉSARÉE EN PALESTINE. ordinaire et mortel, mais il en est encore ado- 4. Il passe à ce qui faisait le sujet de la cé- Description Pag. 330 1 5. Ce qu'il y a de plus curieux dans ce discours, c'est la description qu'Eusèbe y fait de l'église de Tyr. Elle avait été ruinée comme les autres, et les infidèles avaient pris à tâche d'en défigurer même la place, en y amassant toutes sortes d'immondices. Quoiqu'il fût facile de trouver une autre place, l'évêque Paulin aima mieux faire nettoyer celle-ci, pour rendre plus sensible la victoire de l'Église. Tout son peuple y contribua libéralement avec une sainte émulation; chacun mit la main à l'œuvre, encouragé par l'évêque qui donnait le premier l'exemple; et ce nouveau bâtiment effaça bientôt l'ancien par son ampleur et sa magnificence. Une enceinte de murailles enfermait tout le lieu saint, dont l'entrée se révélait par un grand portail tourné à l'orient, si élevé, qu'il paraissait de fort loin, et qui, par son élévation, attirait les regards des infidèle et semblait les appeler à l'église. On entrait d'abord dans une grande cour carrée, ! Fleury, liv. X Hist, ecclés., nomb. 3. 197 environnée de quatre galeries soutenues de rag. 851, |