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REVUE DU JOURNAL OFFICIEL

NOVEMBRE 1904

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Décret remplaçant par une disposition nouvelle l'article 1er du Décret du 21 novembre 1893, relatif au titre de médecin expert devant les tribunaux, p. 6557.

Avis concernant les nouveaux tarifs établis pour l'exécution de la loi du 9 avril 1898, p. 6629.

II. DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

SÉNAT

2. Proposition de loi sur le recrutement de l'armée et la réduction à deux ans de la durée du service dans l'armée active, annexe 227, p. 304.

6.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS (Session ordinaire de 1904)

Projet de loi relatif au Contrat d'assurances, annexe 1918, p. 918.

Annexe au projet de loi portant établissement d'un impôt général sur le revenu, annexe 1012, p. 936.

7, 14, 28.

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2. Rapport au Président de la République, relatif à la Création et au développement des sociétés d'assurances mutuelles agricoles contre la mortalité du bétail, la grêle et autres fléaux de l'agriculture, p. 6518.

7- Académie des Beaux-Arts.

15.

Notice sur la vie et les

travaux de Gustave Larroumet, par M. Henri Roujon, p. 6596.

· Rapport au Président de la République sur l'administration de la Justice criminelle en France, en Algérie et en Tunisie en 1902, p. 6763.

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1er..

5.

11.

-

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Décret relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail des ouvriers et employés, p. 7086.

Loi portant règlement définitif du budget de l'exercice de 1898, p. 7165.

Décret portant. promulgation de la convention concernant Terre-Neuve et l'Afrique Occidentale conclue à Londres, le 8 avril 1904 entre la France et le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande, p. 7398.

12. Loi interdisant en France l'assurance en cas de décès des enfants de moins de douze ans, p. 7409.

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Loi portant abrogation de l'article 298 du Code civil, p. 7493.

Décret modifiant divers articles de celui du 30 avril 1897 sur les équipages de la flotte, p. 7574.

Loi décidant que lorsque les fêtes légales tombent un dimanche aucun paiement ne sera exigé et aucun protėl ne sera dressé le lendemain de ces fêtes, p. 7637.

Loi portant abrogation des lois conférant aux Fabriques des églises et aux consistoires le monopole des inhumations, p. 7738.

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Rapport sur diverses propositions de lois relatives aux caisses de retraites ouvrières et aux caisses de retraites de vieillesse et d'invalidité. Annexe, no 2083, p. 1187.

121926.

Sommaires des documents parlementaires

publiés du 5 au 25 décembre.

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3. Arrêté instituant une commission chargée de rechercher les modifications à apporter au Code civil, p. 7126.

JANVIER 1908

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Décret portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 7 juillet 1904 relative à la suppression de l'Enseignement Congréganiste, p. 59.

Décret modifiant l'art. 1or du décret du 30 juin 1894, relatif à la nomination des auditeurs de 2o classe, près la Cour des Comptes, p. 154.

Loi supprimant l'autorisation nécessaire aux Communes et aux établissements publics pour ester en Justice, p. 225.

Loi relative aux abattoirs, p. 246.

Loi règlementant l'attribution et fixant la quotité des indemnités à accorder dans le cas d'abattage d'animaux, pour le cas de morve ou de farcin, p. 321, Décret modifiant celui du 20 mai 1885, sur le Service à bord, p. 351.

2 + 9 + 16 + 23 + 30.

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Sommaire des documents parlementaires publiés du 26 décembre 1904 au 29 janvier 1905.

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Commerce de la France pendant l'année 1904, p. 456.

BIBLIOGRAPHIE

Les Catholiques et les élections de 1906, par Mgr Delamaire, évèque de Périgueux et de Sarlat. Périgueux, imprimerie Cassard jeune. Par la poste 0 fr. 30 l'exemplaire.

Le devoir politique est aujourd'hui si important et si impérieux, il a été pendant trop longtemps si peu compris et si négligé, que ceux pour qui l'avenir de la France est une angoissante préoccupation, éprouvent une joie véritable à entendre une voix éloquente prêcher courageusement des vérités trop facilement et trop volontiers oubliées, et nous donner des enseignements auxquels le caractère de leur auteur donne une plus haute autorité.

Mgr Delamaire adresse aux Catholiques ce qu'il nomme luimême a un appel pressé, pressant, à la grande lutte pour la vie nationale et catholique, lutte que les nécessités de l'histoire ont engagée chez nous. » Ce sont bien en effet les nécessités de l'histoire qui nous obligent à prendre part à cette lutte, car il fut un temps où les Français pouvaient s'en remettre à leur gouvernement pour la défense de « la vie nationale et catholique». Mais il n'en est plus de même aujourd'hui, et si, comme catholiques, nous devons combattre sans relâche les persécuteurs, comme Français nous n'avons pas une obligation moins étroite d'arracher le pouvoir à des gens qui professent pour les intérêts de leur pays un mépris égal à la haine qu'ils assouvissent contre l'Eglise, et qui ne sont au pouvoir que pour combattre l'Eglise et détruire la France. Il faut savoir gré à Mgr Delamaire d'avoir très clairement montré l'abîme où risque de sombrer la fortune de la France, et très clairement désigné ceux qui y entraînent notre malheureuse patrie. « Va-t-elle tout à coup verser dans le trou béant du collectivisme, vers lequel la haute juiverie et les hauts gradés maçonniques, soigneusement cachés derrière leur masque, la poussent pour la détrousser et s'enrichir de ses dépouilles, après l'avoir déshonorée. »>

Mgr Delamaire avait déjà hautement signalé ce péril maçonnique, que Mgr Gouthe-Soulard définissait par ces mots : « Nous de sommes pas en République, mais en Franc-Maçonnerie » formule restée célèbre bien qu'elle soit plus spirituelle et mordante que rigoureusement exacte et précise. Il est bien vrai en effet que nous sommes en franc-maçonnerie, mais malheureusement (pour la République), nous sommes en même temps en République, et beaucoup se demanderont naïvement si nous ne sommes pas en franc-maçonnerie parce que nous

sommes en République, et même si nous ne sommes pas en République pour être en franc-maçonnerie ?

La cause de cette situation déplorable des Catholiques, Mgr Delamaire l'indique très nettement, très franchement : C'est d'avoir déserté le devoir politique. C'est une joie véritable, nous l'avouons, d'entendre enfin la vérité proclamée avec autorité sur un sujet qui a servi de thème à tant de déclamations vides de sens, absurdes par la pensée qui semblait les inspirer, parfois même mauvaises par l'instinct qui les dictait. Oui, ne craignons pas de le répéter sans cesse. << Les Catholiques de France, à côté de belles actions qu'ils ont pu mettre à leur actif dans le dernier siècle, comptent, hélas ! beaucoup de fautes, dont une notamment très regrettable et très générale: c'est d'avoir déserté le devoir politique1. » Mgr Delamaire insiste sur ce point, et y revient à plusieurs reprises. « On a bien accusé, dit-il, les moines et les prêtres d'avoir fait une part trop large au soaci de ce devoir, mais les accusateurs, sans doute, n'ont pas manqué de rire secrètement de la créance accordée par les foules à cette habile et trop mensongère affirmation. La vérité, c'est que les uns et les autres ont été frappés hier ou le seront demain présisément parce qu'ils n'ont pas voulu faire de la politique, quand il le fallait, et comme il le fallait. Si, de gauche ou de droite, on voulait nous contredire, nous demanderions qu'on nous citât les cours de morale dans nos écoles, nos collèges et nos catéchismes, où le clergé, tant régulier que séculier, avait l'habitude de parler, avec quelque étendue et périodicité, des graves responsabilités de la conscience chrétienne en matière d'élection et de représentation politique? La chaire chrétienne, dans la majeure partie du pays, avouons-le, a été presque muette sur ces sujets, surtout depuis cinquante ans... » Et, ajoute en note, Mgr Delamaire : « Cette méconnaissance d'un grave devoir n'est-elle pas douloureuse et n'explique-t-elle pas en partie, la stérilité sociale de certains de nos anciens élèves? » « Inutile d'ajouter, dit-il encore, combien seraient, non pas seulement dignes de pitié et répréhensibles, mais absolument criminels, ceux qui par dilettantisme, puritanisme politique, répugnance pour le régime actuel, remettraient au lendemain leur concours, afin d'aider la patrie à s'arracher des mains de ses oppresseurs. Mais qui donc se mettra à la tête de ce mouvement, qui donc pourra provoquer ainsi les catholiques à cette grave réforme? qui donc pourra obtenir d'eux qu'ils foulent aux pied leurs préjugés et leurs répugnances; qu'ils secouent leur torpeur et qu'ils déposent, enfin, leur absurde dédain pour la politique? » L'histoire observera avec étonnement le spectacle de ce pays

* Mots soulignés par l'auteur.

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