Revue germanique et française, Volume 25Charles Dollfus Bureaux de la Revue germanique et française, 1863 |
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Common terms and phrases
âme Amrit anglais assez avaient Bacup Ben Jonson blocs c'était Cabano capital caractère Carl Ritter caveaux Célestin centimètres chambre chanson de Roland chose cœur comte Coopérateurs côté coup d'Amrit d'Ancier devant Dieu dire doctrine donner écrit esprit Évan Évangile femme force forme général gens gnostiques gouvernement Grèce guerre homme Ibid idées j'ai jamais Jean jeune Jonson jour justice Kleist l'amour l'auteur l'autre l'Église l'esprit l'histoire l'homme l'Université laisse liberté ligue de Souabe littérature livre lui-même maître Marathus Mayence ment mètres Mme de Roncoux monde monument morale mort Mosca Naples nation nationale Nibelungen œuvre Ortiz ouvriers parler passé passions pays pensée père peuple Phénicie philosophie Platon poëme poésie poëte politique Pologne premier présente prince professeur Prusse qu'un quatrième Évangile raison religieuse reste rien Rochdale s'est science seigneur Séjan semble sentiment serait seul Shakspeare siècle sociale sorte théâtre tion Tortose trouve véritable Victor Cherbuliez Vitelleschi voilà Volpone vrai yeux
Popular passages
Page 405 - S'il est élevé, noble, sublime, l'auteur sera également admiré dans tous les temps : car il n'ya q'ue la vérité qui soit durable, et même éternelle.
Page 268 - C'est ce Disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est véritable.
Page 417 - ... la contrainte est bannie. Tout ce que vous dites a un tel charme, et vous sied si bien, que vos paroles attirent les ris et les grâces autour de vous; et le brillant de votre esprit donne un si grand éclat à votre teint et à vos yeux que, quoiqu'il semble que l'esprit ne dût toucher que les oreilles, il est pourtant certain que le vôtre éblouit les yeux, et que, quand on vous écoute, on ne voit plus qu'il manque quelque chose à la régularité de vos traits, et l'on vous cède la beauté...
Page 410 - Dans les temps où le mal vient de ce que les hommes se méconnaissent et se détestent, la mission de l'artiste est de célébrer la douceur, la confiance, l'amitié, et de rappeler ainsi aux hommes endurcis ou découragés, que les mœurs pures, les sentiments tendres et l'équité primitive, sont ou peuvent être encore de ce monde.
Page 389 - Mon dictionnaire, à moi, a pour éléments fondamentaux un choix d'exemples empruntés à l'âge classique et aux temps qui l'ont précédé, l'étymologie des mots et la classification rigoureuse des significations d'après le passage de l'acception primitive aux acceptions détournées et figurées. Si l'on considère l'ensemble et la connexion de ces éléments, on reconnaît qu'ils donnent précisément l'idée d'un dictionnaire qui, usant de la part d'histoire inhérente à toute langue, montre...
Page 402 - Il en serait ainsi si elle n'était simplement qu'intellectuelle ; mais parce qu'elle est sensitive, elle est forcée de s'intéresser d'une façon plus particulière à ce qui le touche , et de le gouverner, non comme une chose étrangère, mais comme une chose naturelle et intimement unie. En un mot, l'âme et le corps ne font ensemble qu'un tout naturel, et il ya entre les parties une parfaite et nécessaire communication.
Page 241 - I would have their bodies Burnt in a coal-pit with the ventage stopp'd, That their curs'd smoke might not ascend to heaven ; Or dip the sheets they lie in in pitch or sulphur, Wrap them in't, and then light them like a match...
Page 418 - ... vient, je crois, des vicissitudes de leur atmosphère qui passe en vingt-quatre heures du froid au chaud, du calme à l'orage, du serein au pluvieux. Il est impossible que ces effets ne se fassent sentir sur eux, et que leurs âmes soient quelque temps de suite dans une même assiette.
Page 402 - Il ya pourtant une extrême différence entre les instruments ordinaires et le corps humain. Qu'on brise le pinceau d'un peintre ou le ciseau d'un sculpteur, il ne sent point les coups dont ils ont été frappés; mais l'âme sent tous ceux qui blessent le corps, et, au contraire, elle a du plaisir quand on lui donne ce qu'il faut pour s'entretenir.
Page 297 - Le comte Roland est couché sous un pin; il a tourné son visage vers l'Espagne ; il se prend à se ressouvenir de plusieurs choses, de toutes les terres qu'il a conquises, de la douce France, des hommes de sa lignée, de Charlemagne, son seigneur, qui l'a élevé; il ne peut s'empêcher de pleurer et de soupirer; mais il ne veut pas s'oublier lui-même : il bat sa coulpe et réclame la pitié de Dieu. Tel est, si je ne me trompe, le trait caractéristique de la Chanson de Roland : l'homme ne s'y...