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paire d'oreilles et anneau de nez. Village de Louqsor, sa pauvreté, malgré le séjour des étrangers. Fours à poulets, 305. Divertissements populaires semblables aux nôtres, 306. Les conteurs. Manière d'applaudir des Orientaux, leur impassibilité, 307. Ils vivent très retirés. Théâtre italien à Alexandrie et au Caire, non fréquenté, 308.

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Thèbes, la plus grande ville du monde ancien et moderne, page 309. - Le temple. Palais de Louqsor. Son pylône, 310. - Colosses monolithes qui ornaient la façade de ces édifices. Obélisques, monuments particuliers aux Egyptiens, 311. Exploitation des carrières. Destination des obélisques. Origine de ce mot, 312.- Karnac, le plus magnifique et le plus vaste édifice qu'ait élevé la main des hommes, 313. Immensité des sculptures. Cambyse et les chrétiens, destructeurs des monuments d'Egypte, 314. - Martelage systématique des figures. Les religions toujours impitoyables les unes pour les autres. Souvenir de l'expédition française à Karnac, 315. — Les ruines de Thèbes, ignorées jusqu'à cette époque. Statue de Memnon, 316. Explication de la statue vocale. Medinet-Abou, 317. Ville dispersée au milieu de ses colonnades.Comment de telles constructions pouvaient-elles être habitées par des hommes? Couleurs d'un pylône de Medinet-Abou, parfaitement conservées. Sanctuaire de la déesse Athor. Manie des voyageurs d'inscrire leurs noms sur les murailles, 318. Rhamseum. Prodigieux colosse monolithe d'Aménophis III. Kournah. Biban-el-Molouk, 319. Tombeaux des rois d'Egypte. Hypogée de Menephta Ier, 320. Délicatesse et perfection des sculptures peintes qui le décorent. Chambre non achevée. Mode de travail, 321. Détails de la vie privée, peints à la gouache dans le tombeau de Ramsès Meyamoun. Leur attrait particulier, Dégradation permanente des hypogées. Les diverses classes de dévastateurs, 323.

322.

CHAP. XI. L'art dans l'ancienne Egypte.

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Toutes les villes importantes avaient des hypogées. Les grottes sépulcrales sont remplies d'ossements humains, 325.- Le tombeau de Psamméticus, délicieux palais monolithe. Ce chef-d'œuvre est condamné à une prochaine destruction, 326. Nécropole de Syout, transformée en carrière. Nos impressions dépendent de nos idées sur les choses, 327. Les momies ne paraissent plus que des objets de curiosité. Momies contenant encore tous leurs viscè res. Beny-Assan; ses peintures sont perdues. Les antiquités devraient être confiées à des gardiens, 328. Dévastation, abandon, profanation des monuments, 329. Méhémet sait pourtant bien l'intérêt qu'ils inspirent à l'Europe savante, 330. Les sculptures des temples et des tombeaux aussi précieuses pour l'historien que pour l'artiste.Tableau généalogique remontant à des époques inconnues. Soldats marchant au pas emboîté. Monceau de mains droites coupées. Coiffure de plumes, semblable à celle des Mexicains. Supplice de la décollation, 331. Gymnastique. Les Egyptiens vivaient presque nus. Sandales. Souliers. Les femmes vêtues de longues robes, 332. Beau style de l'architecture. Dé carré des chapiteaux. La forme pyramidale plus solide que toute autre, 333. — Voûte cintrée, les Egyptiens l'ont

dédaignée. Caractère dogmatique de la sculpture. Toutes les théocraties voient la stabilité dans l'immutabilité, 334. Perfection de l'art malgré l'absence de perspective, 335. - Justesse de mouvement. Immenses compositions. Recherches du modelé. Finesse exquise dans des profils de femmes, 336. Les Egyptiens n'excellaient pas moins dans la ronde-bosse que dans le bas-relief. Ils appliquaient la couleur à l'architecture avec un sentiment d'art parfait, 337. — Les artistes appartenaient sans doute à la caste sacerdotale. Leurs travaux sont des œuvres collectives. Aucune individualité ne s'y révèle. Pourquoi l'art égyptien n'est pas allé plus loin. La liberté indispensable pour l'entier développement du génie de l'homme, comme pour son bonheur, 338.

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On embaumait les animaux comme les hommes. Grotte de Samoun, 339. — Il n'y a pas d'exploration plus pénible que celle de la grotte de Samoun, 340. Incalculable amas de momies de toute espèce. Emotion particulière que l'on ressent à les développer, 341. — Leur parfait état de conservation. L'embaumement avait pour but de prévenir la putréfaction. Petits paquets ne contenant que des débris de matière animale, 342. Ces immenses travaux de momification seraient le comble de l'absurdité, s'ils n'étaient le comble de la sagesse. Destruction calculée des crocodiles. Puits d'oiseaux sacrés à Sakkarah. Disposition des pots à momies, 343.- On ne croit plus aujourd'hui que l'Egypte adorât des animaux. L'unité de Dieu était la base de ses croyances religieuses, 344. Le culte rendu aux animaux était une corruption d'un symbolisme primitif, comme le culte des images. Une loi du sacrilége, votée de notre temps. Science de l'antique Egypte, 345.

CHAP. XIII.

Pyramides.

Pyramides de Giseh et de Sakkarah, 347. Effet qu'elles produisent. Dimensions de celle de Souphi, dite de Chéops. Revêtement en mastic encore très brillant. Le sphinx de Giseh, ses dimensions, 348.- Pyramides à degrés de Sakkarah. Les pyramides étaient-elles uniquement des tombeaux? Elles ne portent aucune inscription, 349. Il est impossible de croire que ceux qui les élevèrent ne savaient pas l'art d'écrire. L'origine de ces monuments en Ethiopie. Nécropole de Memphis. De Memphis il ne reste rien, 350.- Colosse de Sésostris. Est-ce des carrières de Tourrah que l'on a tiré les matériaux des pyramides? Beauté de ces carrières. Les Egyptiens avaient des moyens d'extraction supérieurs aux nôtres, 351. - Inscription en caractères inconnus. Arabes du désert, fixés au pied des pyramides. Leurs obsessions auprès des voyageurs, punies à grands coups de courbach, par le chef du village, 352. — Mendicité poussée jusqu'à l'abjection, 353.

FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE.

SAINT-DENIS.

IMPRIMERIE DE PREVOT ET DROUARD.

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