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4, Rue Chauveau-Lagarde, Paris VIII Arr.

Directeur MAURICE COLRAT.

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SERGE ANDRÉ, administrateur délégué

Rédacteurs en chef: JACQUES BOULENGER, JEAN DE PIERREFEU.

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LA MAISON JULIEN DAMOY

fait tous ses efforts pour lutter

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curant, sans aucune gêne, la réduction immédiate et définitive de la dangereuse infirmité

Conseils, renseignements et Traité de la Hernie, franco et discrètement sur demande, A. Claverie, faubourg Saint-Martin, 234, Paris.

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à Paris, 42 R. Etienne-Marcel, angle r. de a Jussienne. Cce 364 m. Faç. 32 m. 80. Rev. 45.000 f. Jouis. 1er janv. 19.0. M. à p. 400.000 f. S'ad. à M BLANCHET, not. 11 R. Beaujolais.

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Une politique française en Russie ?

Le public français continue de ne rien comprendre à ce qui se passe en Russie, et ce n'est vraiment pas sa faute. On lui sert chaque jour une dizaine d'informations fragmentaires, obscures, souvent contradictoires entre elles. Ces informations émanent de trois sources dont, bien entendu, aucune n'est française: nous avons le choix entre les radios bolchevistes, les nouvelles de l'agence Wolff, soigneusement reproduites, comme avant la guerre, par l'agence Havas, et les dépêches de deux correspondants anglais. Voilà trois tendances, qu'il est à peine besoin de définir, et qu'il est parfaitement inutile de vouloir accorder. Chacune d'elles correspond à un dessein particulier, qui n'est sans doute pas celui de faire connaître au peuple la vérité.

A Berlin, d'où je reviens, il est relativement facile de suivre les affaires russes. La lecture des journaux fait connaître la version allemande officielle; cette version est largement éclairée et corrigée par les informations que reçoivent les banques; enfin les clubs et les bureaux cù se réunissent, sous l'œil bienveillant de la police berlinoise, réactionnaires russes, officiers allemands et barons baltes, offrent à peu près à tout venant — des éléments de contrôle qu'il faut interpréter, mais qui ne sont pas négligeables. Cependant je n'entreprendrai pas de refaire, à l'aide des informations ainsi recueillies et critiquées au jour le jour, l'histoire des derniers événements russes: il y faudrait un volume, dont tous les chapitres ne présenteraient pas un égal intérêt. Il me paraît plus utile de dégager, pour ainsi dire, la morale des observations que j'ai pu faire; et la voici. L'Allemagne

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a une politique en Russie, nous en avons plusieurs, ce qui équivaut à n'en avoir aucune.

L'Allemagne s'efforce dès à présent de trouver à l'estje ne dirai pas une revanche - mais une large compensation au désastre qu'elle a subi à l'ouest. La pénétration pacifique en Russie, l'organisation, la mise en œuvre et l'exploitation des ressources russes par des moyens allemands et au profit de la puissance allemande, lui apparaissent comme nécessaires, et comme possibles. Ce dessein n'est pas tant le fait du gouvernement de Berlin, que celui des banquiers, des industriels, des commerçants, qui voient dans une telle entreprise le seul moyen de rétablir leurs affaires et celles de leur pays. Ils ont donc repris à leur compte le programme de Ludendorff, en l'adaptant aux circonstances que le général n'avait pas prévues. Très prudemment, ils partent de cette idée que l'avenir politique et social de la Russie est encore incertain. Dictature militaire, restauration monarchique, régime bolcheviste perfectionné et stabilisé Ces trois solutions sont possibles, et quelques autres encore. Il leur semble donc indispensable, non seulement de ne pas prendre ouvertement parti dans les luttes intérieures qui divisent les Russes entre eux, mais encore d'entretenir des relations également suivies avec les différentes forces russes dont l'une peut, d'un jour à l'autre, devenir prépondérante.

Les officiers et les soldats de von der Goltz, en même temps qu'ils assurent à l'Allemagne, par l'occupation des provinces baltiques, une base d'opérations avantageuse pour l'entreprise future de pénétration politique et économique, constituent une liaison permanente avec les éléments réactionnaires russes. Etat-major allemand à Mitau, état-major russe à Berlin, envoi d'argent, de

munitions et de renforts, échange de renseignements: tout cela fonctionne le plus régulièrement du monde. Les agitateurs russes qui poursuivent en Allemagne une propagande modérée, mais continue, et les militaires allemands qui sont restés au service des armées bolchevistes entretiennent des relations, non moins utiles, entre les révolutionnaires des deux pays. Enfin les agents industriels et commerciaux envoyés d'Allemagne en Russie, servent d'intermédiaires avec les nouvelles classes de moyens propriétaires et de grands paysans.

Plaçons-nous dans l'hypothèse la plus défavorable aux projets allemands, et admettons que les efforts combines de Judenitch, de Denikine et de Koltchak réduisent les armées de Lénine à la capitulation et livrent une grande partie du territoire russe au pouvoir des généraux. Admettons encore que ces généraux soient, non pas, comme le veulent quelques-uns, des réactionnaires, mais simplement des patriotes. Leur premier souci sera, non pas de restaurer le régime monarchique, mais de rétablir l'ordre. Ils feront totalement abstraction de l'ancienne Constituante, et n'entreprendront d'en faire élire une nouvelle que lorsque les conditions intérieures du pays permettront de procéder à des élections régulières, c'est-à-dire après un temps assez long. Comment les généraux pourront-ils rétablir l'ordre ? En fusillant quelques milliers, ou quelques dizaines de milliers d'irréductibles: c'est entendu. Mais cela ne suffira pas. Pendant qu'on fusillera les uns, il faudra nourrir les autres : sinon le peuple ne fera pas la différence entre les bolcheviks et leurs vainqueurs. Il la fera d'autant moins que les armées de Denikine, de Koltchak et de Judenitch se sont enrichies de nombreux éléments provenant des armées rouges et en ayant vraisemblablement conservé les mœurs. La victoire des généraux antibolchevistes ne pourrait avoir une portée politique que si les généraux étaient en mesure d'assurer immédiatement aux populations qu'ils auront soumises ou ramenées à leur cause un ravitaillement suffisant, non seulement en denrées alimentaires, mais aussi en vêtements, en instruments de travail, en objets fabriqués de toute nature. Or les Allemands croient peu à la victoire des généraux, et ne croient pas du tout à la possibilité de ravitailler la Russie par d'autres moyens que par une réorganisation de la production russe.

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Cette réorganisation de la production en Russie, ils sont décidés à l'entreprendre en tout état de cause, c'està-dire quel que soit le régime qui s'établisse ou qui se maintienne au pouvoir. L'œuvre est trop vaste et les moyens dont ils disposent sont trop insuffisants pour qu'ils songent à réaliser seuls une restauration économique de la Russie. Aussi les Allemands cherchent-ils des associés, ou, tout au moins, des bailleurs de fonds. Ils se tournent tantôt vers les Anglais et tantôt vers nous. Laissons de côté les propositions qu'ils font aux Anglais et ne parlons que de celles qu'ils nous font. << Vous êtes, nous disent les Allemands, les plus gros créanciers de la Russie, et vous n'êtes pas en mesure, réduits à vos seules forces, de faire rentrer votre argent. Vous connaissiez mal le pays avant la guerre, vous le connaissez encore plus mal aujourd'hui. Vous n'avez ni contact direct, ni moyens d'action. D'autre part, vos alliés anglo-saxons vous ont entraînés dans une politique dont ils se sont eux-mêmes dégagés par la suite, et qu'ils vous laissent désormais soutenir tout seuls, bien qu'elle soit directement contraire à vos intérêts. Nous comprenons fort bien que l'Angleterre soit hostile à la reconstitution d'une grande Russie, qui ferait obstacle à ses desseins, soit au nord-est, soit au sud-est. Nous voyons moins bien l'intérêt que la France peut trouver au morcellement de l'ancien Etat russe. Renoncez donc à servir en Russie la politique britannique et, puisque vous ne

pouvez pas, à ce qu'il semble, y faire avec succès une politique purement française, aidez-nous à y faire une politique franco-allemande. Nous n'arriverons à rien les uns sans les autres, et nos intérêts sont communs: alors travaillons ensemble. »

Je ne me permettrais pas de rapporter ces propositions, plus cyniques qu'ingénues, si je n'avais entendu, de mes oreilles, des Allemands importants les faire à des Français plus ou moins qualifiés. Le plan allemand, vous l'apercevez clairement: on nous offre une fois de plus la traditionnelle collaboration où les capitaux français. travaillent sous la direction allemande au développement de la puissance économique et politique de l'Allemagne dans le monde. Pourquoi, comment sommes-nous exposés à recevoir de telles offres de service? D'abord, parce que nous les avons, dans le passé, trop souvent accueillies, ensuite parce que ceux qui nous voient osciller entre trois ou quatre politiques russes, sans nous arrêter à aucune et surtout sans prendre la peine d'en concevoir une qui soit proprement la nôtre, ne jugent pas. du tout impossible cette entreprise extraordinaire: trouver en France les moyens de réaliser l'exploitation de la Russie par l'Allemagne.

L'affaire Nivelle

D'ANDILLY.

VI. LE CONSEIL DE GUERRE DU 6 AVRIL. L'intervention du colonel Messimy décida donc le gouvernement à mettre en présence une bonne fois pour toutes le généralissime et les généraux commandants de groupes d'armées dont plusieurs manifestaient ouvertement leurs appréhensions. L'explication qui devait en résulter, dans l'esprit de nos dirigeants, ne pouvait avoir que des avantages. C'est là un point de vue de parlementaires. La discussion, dans une démocratie, aboutit à la conciliation ou à l'adoption de l'opinion de la majorité. Mais dans une organisation comme celle de l'armée, cette méthode ne pouvait qu'être inopérante. Discuter la volonté du chef, c'est déjà faire acte d'indiscipline. L'esprit critique, ici, se confond avec le mauvais esprit. L'armée a adopté quelques axiomes dont le bien-fondé, paraît-il, est confirmé par l'expérience. Un des plus solidement implantés en tout cas, est celui qui veut que toute discussion autour d'un ordre affaiblisse l'autorité du chef. Et, s'appuyant là-dessus, le général Nivelle pouvait affirmer a priori que le simple fait de solliciter l'avis de ses subordonnés aboutissait à la diminution de son prestige. Il n'y a pas manqué.

Mais c'est une apparence dont il ne faut pas être dupe. En l'espèce, l'obligation dans laquelle se trouva le nouveau gouvernement d'en venir à une consultation générale pour éclairer le débat et faire cesser un désaccord qui existait depuis le mois de janvier fournit la preuve même que le généralissime manquait d'autorité.

Sur le conseil de guerre qui se tint à Compiègne le 6 avril, il existe plusieurs versions. Mais, en dépit des divergences de détail, il ressort de tous les récits qu'on

nous en a fait :

1° Que les généraux commandant les groupes d'armées intéressés dans l'opération et le général en chef n'avaient pas la même confiance dans le succès. Les premiers décla-. raient que la rupture totale était impossible étant donné les circonstances et que l'attaque nous permettrait d'enlever une ou deux positions ennemies, ce qui ne laissait pas d'être avantageux; le second affirmait sa foi entière dans la réussite de son plan de rupture et de poursuite.

2° Que tous se trouvaient d'accord pour ne pas renouveler l'aventure de la Somme: c'est-à-dire qu'ils comprenaient l'inutilité de poursuivre une bataille d'usure si la rupture ne donnait pas les résultats voulus dans les trois

jours. L'unanimité, sur ce point capital, aurait dû satisfaire tout le monde. Elle résolvait les divergences de vues, et laissait à la bataille le soin de prouver qui avait tort ou raison.

A aucun moment, il ne s'est agi de retirer ni un canon, ni un homme au général Nivelle, ni d'entraver en quoi que ce soit son action. La vivacité de la discussion, dès lors, est inexplicable. Elle rappelle la scène ridicule du sonnet d'Oronte: « Je vous dis, Monsieur, que mon plan est excellent. ››

Elle ne s'explique que par le jeu d'une susceptibilité froissée, et l'on ne voit pas pourquoi les panégyristes du général Nivelle crient au sacrilège en évoquant le conseil de guerre du 6 avril, qu'ils feignent de considérer comme néfaste.

Si le commandement ne s'était pas entêté par orgueil à présenter cette offensive comme la suprême opération de la guerre, celle qui devait amener la décision, on eût fêté la victoire du 16 avril comme, précédemment, la victoire de Champagne. Les Allemands, eux aussi, ont commis de ces erreurs. A Verdun, le kronprinz fit les mêmes prophéties: comme il en arriva pour nous, ses succès réels se changèrent en défaite. La leçon aurait dû nous servir. Il n'est pas sûr que ce procédé de surenchère soit bien utile pour susciter l'enthousiasme des troupes. C'est à coup sûr, en cas d'échec, le meilleur moyen de provoquer des déceptions. Admirez, en revanche, comment, pendant la campagne de 1918, le maréchal Foch sut s'abstenir de mots imprudents.

Le général Nivelle, qui ne fera qu'appliquer au cours des événements les engagements qu'il avait pris devant le conseil du 6 avril, va se trouver prisonnier de ses paro. les et, pour expliquer son échec, sera amené à invoquer une prétendue intervention des pouvoirs publics.

VII. L'OFFENSIVE.

Le 16 avril, à 6 heures du matin, après une préparation d'artillerie de neuf jours, les troupes françaises, avec un élan magnifique, partirent à l'assaut sur le front de l'Aisne. En dépit des attaques anglaises qui avaient commencé le 9 avril et avaient valu à nos alliés le beau succès de Vimy, en dépit de la tentative piteusement avortée de la III armée devant Saint-Quentin le 14, les Allemands, dûment avertis de ce qui les attendait, n'avaient pas un instant perdu de vue qu'ils avaient à faire face sur l'Aisne à l'attaque principale.

Ce qui s'est passé ce 16 avril et les jours suivants, il est inutile d'en faire une description imagée et vivante. Dans une circonstance aussi tragique, le narrateur n'éprouve pas le désir de combiner des phrases à effet, ni d'essayer d'impressionner le lecteur par le mouvemen: et la couleur de son style. Les documents officiels, dans leur brièveté saisissante, montrent suffisamment à quel résultat venait d'aboutir le plan magnifique du général Nivelle qui comportait le débouché de la cavalerie dans la plaine de Laon, le matin du 17 avril.

OPÉRATIONS DE LA VI® ARMÉE.
(16-20 avril 1917)

D'après le Journal de marche de l'Armée ORDRE DE BATAILLE : de la droite à la gauche (front) : 2o corps d'armée colonial; 20" C. A. ; 6° C. A.; 1er C. A. colonial.

«En réserve 11° C. A.; 18° C. A. à la Xe armée); 5 division de cavalerie.

« FRONT D'ATTAQUE 1° Du sud au nord Laffaux à Vauxaillon (ier C. A. C.). Front passif de Soupir à Laffaux (2 brigades territoriales).

2° De l'est à l'ouest : Hurtebise à Soupir (2o C. A. C.; 20° C. A.; 6o C. A.).

« L'ATTAQUE. 15 avril. Continuation de la préparation d'artillerie. Grande activité de l'aviation ennemie que la nôtre ne gêne pas suffisamment. Dans la nuit les troupes prennent leurs emplacements pour l'attaque. «16 avril. L'attaque est déclanchée à 6 heures.

« Le 2o corps d'armée colonial progresse d'abord normalement, mais dès 8 heures les éléments qui avaient été signalés descendant les pentes nord du plateau sont anéantis ou dispersés par les mitrailleuses ennemies. En in de journée, la crête est atteinte; l'ennemi tient le bord nord. Progression, environ 500 mètres. (A H + 3, c'est-à-dire trois heures après l'attaque, l'avance prévue devait être de 2.500 mètres.)

«20° corps. Départ normal, mais progression ralentie dès le début par des feux de mitrailleuses. En fin de journée progression totale de I kilomètre environ (A H + 3, l'avance prévue devait être de 3.500 à 4.000 mètres).

«6° corps. Occupation rapide des deux premières lignes mais au delà la progression est arrêtée par les mitrailleuses ennemies.

«rer corps colonial. Progression d'abord normale, puis arrêtée. Laffaux pris et repris (lourdes pertes à la 2o division coloniale). Avance de la journée 500 mètres au nord, 1.000 au sud. (L'objectif à H + 4 heures 30 était à 2.500 mètres plus à l'est.)

«Les réserves ne sont pas engagées, sauf 2 bataillons. Prisonniers faits par nous, dénombrés le 16 au soir : 3.500.

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Journée du 17 avril. Au cours de la nuit, peu de changement sauf au 1er C. A. C. violemment contreattaqué et ramené presque complètement dans ses tranchées de départ.

«Dans la journée, réorganisation des unités. Attaques et réactions allemandes. Légère progression à la gauche du 20° C. A. (bois de Braye et Grelines) et au 6 corps bois de la Bovette, ferme les Grinons). Nombre total des prisonniers le 16 et le 17 avril 4.000.

«La 5o division de cavalerie stationnée à Pargnan est ramenée à l'arrière. Ordre est donné au 11° corps de relever le 2o corps colonial. Les avant-trains et caissons poussés sur la rive nord de l'Aisne en vue des déplacements d'artillerie repassent sur la rive sud.

« Journée du 18 avril. Le 6o corps et la gauche du 20° progressent et occupent dans la matinée la Creute, Braye-en-Laonnois et la Cour Soupir. Dans la journée la progression continue à la suite de l'ennemi qui semble contraint à la retraite vers le chemin des Dames et brûle les villages de Vailly, Aizy, Sancy et Jouy qu'il évacue. « Le 20° corps est monté sur le plateau.

« Le 6o corps occupe Vailly, Rouge-Maison et Ostel. Les territoriaux occupent Nanteuil-la-Fosse puis le reperdent. Une reconnaissance du 1er corps colonial tra. verse le fort de Condé inoccupé.

« Prisonniers faits: 400 environ. Au total depuis le 16 avril 4.400 et 4 canons.

« Une division (la 166) est donnée au 6o corps pour exploiter la situation s'il y a lieu

((

Journée du 19 avril. Violent bombardement du 2o C. A. C. en cours de relève par le 11 C. A. et du 20o C. A. Légère progression du 6o C. A. et du 1er C. A. C. qui occupe Laffaux. Dans la soirée la sucrerie de Cerny est perdue et le monument près d'Hurtebise est enlevé.

<< Prisonniers : 500; 2 canons de 105 ».

« Journée du 20 avril. Violente attaque sur le front du 11 C. A. repoussée. Légère progression du 20o corps. Le 6 s'approche du Chemin des Dames et occupe la ferme Certeaux et la ferme Gerbaux. Le 1er C. A. C. repousse de violentes contre-attaques et occupe Nanteuil-la-Fosse, Sancy et la ferme Volvreux.

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