Histoire génerale et raisonnée de la diplomatie francaise; depuis la fondation de la monarchie, jusqu'à la fin du règne de Louis XVL. Avec des tables chronologiques de tous des traités conclus par la France. Par M. de Flassan ...

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Page 242 - ... pris dans la Manche et dans les mers du Nord après l'espace de douze jours, à compter de l'échange des ratifications des articles préliminaires, seront, de part et d'autre, restitués ; que le terme sera d'un mois, depuis la Manche et les mers du Nord...
Page 222 - France de n'avoir en •vue que de profiter des démembremens de l'Espagne ; que la jalousie nationale se réveillerait avec animosité ; que les ennemis auraient un prétexte spécieux d'éclater en invectives ; et qu'il faudrait s'attendre à une guerre opiniâtre dans laquelle entreraient toutes les puissances qui n'avaient pas encore pris parti. » Cette réponse était plus sage que ne l'était la proposition du cabinet de Versailles. Le comte de Marsin , sentant qu'il n'était point agréable...
Page 278 - L'espérance d'une paix prochaine était si généralement répandue dans mon royaume, que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m'ont témoignée pendant le cours de mon règne, la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu'ils ne jouissent du repos que j'avais dessein de leur procurer.
Page 227 - Danemarck, après avoir touché l'argent pour cette levée, l'avait dissipé sans faire aucun enrôlement, et la cour de Danemarck l'avait fait arrêter. S'étant évadé au moment de sa détention , il fut poursuivi par ses gardes qui le rejoignirent près de l'hôtel du comte de Chamilli. Les domestiques de celui-ci le dégagèrent, non sans grande rumeur, des mains des gardes. Le comte de Chamilli , s'étant mis à la fenêtre , déclara que Schlieben , se réfugiant dans son hôtel, était sous...
Page 279 - ... dans la résolution de défendre la couronne que Dieu lui a donnée, et de périr plutôt que d'abandonner des peuples fidèles, qui, depuis neuf ans, le reconnaissent pour leur roi légitime.
Page 34 - France fut accordée, en sorte^ljue le i 4 d'avril, le marquis de los Balbasès vint trouver l'ambassadeur, et lui remit un écrit signé de lui, portant que le roi 'd'Espagne ayant chargé son ambassadeur en France , de la satisfaction et de la réponse à la lettre du roi...
Page 277 - ... depuis le commencement de cette triste négociation, est que Votre Majesté, puissante comme elle est, n'a rien à craindre de ses voisins; que l'Alsace n'est pas une province de France, que c'est un pays de conquête : d'où ils tirent la fausse conséquence que Votre Majesté peut l'abandonner sans peine , ou tout au moins la tenir sur le pied du traité de Munster rectifié, terme inventé par Buys.
Page 227 - Plaisance et le droit de pêcher et de sécher la morue comme avant la guerre. On conviendra de faire un traité de commerce avant ou après la paix, au choix de l'Angleterre, dont on rendra les conditions égales entre les deux nations le plus qu'il sera possible. Le Roi consentira en...
Page 199 - La raison la plus forte pour déterminer l'Empe« reur à consentir au traité sera l'opinion d'un parti « considérable que je puis avoir en Espagne, et que « ceux qui le composent peuvent traverser toutes les « mesures qu'il prendrait pour faire déclarer l'archi« duc successeur du roi Catholique.
Page 280 - ... à quelques-unes de mes provinces frontières. Je passe sous silence les insinuations qu'ils m'ont faites de joindre mes forces à celles de la ligue, et de contraindre le Roi mon petitfils à descendre du trône, s'il ne consentoit pas volontairement à vivre désormais sans Etats, et à se réduire à la simple condition d'un particulier.

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