Aux Rédacteurs des Annales Catholiques, sur la critique de la réfutation de Dupuis. 329 Réflexions sur la conduite du général Buo- Réponse du général Buonaparte. Examen d'une lettre pastorale de Claude Le Cos, se disant évêque d'Ille et Vilaine. 351 Discours de Nicolas Diot, évêque intrus de Rheims, en mariant un de ses vicaires. 364 Sur la mort de Pierre Torné, évéque cons- Hékel, aux assemblées primaires, sur le ré- tablissement de la morale publique. 372 Suite de la lettre sur la réfutation de Dupuis. 376 Annonce de deux ouvrages intitulés, l'un : Apologie de la religion catholique et son utilité pour toute espece de gouvernement, Analyse du livre intitulé: du Fanatisme dans la langue révolutionnaire, par J. F. Laharpe. Page 389 Aux Rédacteurs des Annales, sur Ñ. D. de Lorette. 408 Séance du conseil des cinq-cents, du 22 ventôse. 410 Réflexions communiquées sur la persécution des prêtres 415 Errata sur le N°. 21 concernant M. l'évêque de Viviers.432 Réponse à une brochure intitulée: Coup-d'œil sur la dissertation dans laquelle on justifie la soumission. 434 Du Fanatisme dans la langue révolutionnaire, etc., seconde annonce." 437 Rétractation de François-Joseph, Lothringer, évêque intrus de Paris. Sur le bref du Pape, du 5 juillet 1796. 465 472 Extrait d'une lettre de Schelestat, sur un accident arrivé dans une église de cette ville. Epître à ma sœur la religieuse, annonce. Elections. Quinzaine de Pâques. 482 491 496 Lettre d'un ami à son ami, sur sa conversion. Sur la pétition des Invalides pour l'exercice du culte dans leur maison. Sur les religieux de la Belgique. Etat actuel de la religion à Abbeville. 502 503 505 Relation de la mort de M. Jacques d'Amborges, prêtre du diocese de Dax, guillotiné à Tartas, sous le proconsulat du tyran Pinet. Comparaison du divorce avec la Polygamie. Effets de l'autorité des Papes. Sur la religion Judaïque. 506 510 514 517 Mandement de M. l'archevêque de Lyon, au clergé et aux fideles de son diocese. 523 Sur le rétablissement de la morale publique, par J. M. 525 Hékel. Annonces de plusieurs ouvrages, intitulés : Doctrine spiri tuelle. 530 ibid. Adresse de V. A. F. Marguerit, curé de Saint-Amand, et de Saint-Laurent de Thorigny, à ses paroissiens, au sujet de sa rétractation. Exposé des principes sur le serment de liberté et d'égalité, et sur la déclaration exigée des ministres du culte. 531 Réfutation du livre de l'esprit, par J. F. Laharpe, ibid. Prédictions. 533 viij TABLE DES MATIERES. Au Rédacteur des Annales Catholiques, sur les secours accordés aux prêtres français, réfugiés en Suisse. 541 Réponse. Fait relatif à la Vendée. Rétractations. 542 547 550 Rétractation d'un vicaire épiscopal de Seine et Oise. 552 Annonce du Mentor chrétien, ou le Catéchisme de Fénelon. 559 Analyse de la Religion vengée, poëme, par le cardinal Belgique. Réflexions sur la soumission exigée des prêtres de ce pays. 591 602 De Bruxelles. Troubles arrivés en divers cantons. Extrait d'une lettre de M. l'évêque de Coutances, du 6 janvier 1797, écrite d'Angleterre à un curé de son dio 604 cese. Trait remarquable de vertu. 607 De Ciudad Rodrigo, sur l'expulsion des prêtres français de l'Espagne. 609 "Au Rédacteur des Annales Catholiques. 611 Analyse de l'Examen critique du nouveau calendrier. 615 Soumission faite par M. l'archevêque de Malines. 625 Extrait et traduction d'une lettre latine de M. Huleu, archidiacre de Malines, à M. Haesendonck, chanoine théologal et vicaire-général de Tournai. Nécrologe, Mort de l'évêque de Bayeux. 626 628 Analyse de la réfutation du livre de l'esprit; par J. F. Laharpe. 629 649 650 654 Mort remarquable d'un fanatique impie. Eglise de Paris. 656 Belgique.Sur la persécution qu'on fait souffrir aux prêtres à l'occasion de la soumission. Observations sommaires sur la lettre prétendue pastorale du citoyen Gratien, se disqnt métropolitain de Rouen. ANNALES CATHOLIQUE S. MORALE PUBLIQUE, LA France se régénere de plus en plus, et la morale publique se perfectionne tous les jours. Sous l'empire de la religion, on voyoit se former des associations de bienfaisance, ou, ce qui vaut encore mieux, des compagnies de charité, pour porter dans les hôpitaux, les prisons et les familles indigentes, tous les secours et les consolations de l'humanité. Aujourd'hui, sous l'empire de la philosophie, s'organisent des confrairies de Cartouches et des compagnies d'assassins,qui portent dans les villes et dans les campagnes l'effroi et la désolation. Nous avons entendu les plaintes allarmantes qui ont retenti, sur ce triste sujet, au sein du corps législatif. Les rapports de la police sont encore plus effrayans, et l'on peut dire que la société dans laquelle nous vivons est encore plus affreuse dans ses mysteres, que dans ses scandales. La multitude de ces brigands fait leur sûreté; leur sûreté fait leur audace. Chacun tremble chez soi et hors de chez soi, et s'il est permis à quelqu'un d'être un peu rassuré, ce n'est guère qu'au malheureux rentier qui n'a pas de pain, an Tome III. No. 26. A pauvre prêtre, auquel on a tout pris, et à l'infortunée religieuse à laquelle il ne reste plus rien à prendre. Nous ne donnerons pas ici la déplorable nomenclature de tous ces brigandages, qui est bien plus du ressort des gazettes que de nos Annales. Mais il nous sera permis de remonter à la source du mal, de parler pour l'instruction de nos lecteurs, si nous ne disons rien pour leur curiosité, et de nous demander ici pourquoi donc tant de crimes avec tant de' lumieres, tant de vols avec tant de respect pour les propriétés, et tant d'assassinats avec tant de respect pour les personnes? Qui nous expliquera ce phénomene? et à quoi donc attribuer cette incroyable dépravation, qui ne fait plus de la vie des hommes qu'un jeu, et du larcin qu'un passe-temps? Ce n'est pas la faute des droits de l'homme, car ils sont décrétés. Ce n'est pas la faute de la constitution, car elle est républicaine; et qui ne sait que république et vertu n'est qu'une seule et même chose? Ce n'est pas la faute de la police, car elle est vigilante; et on ne peut lui faire un crime de ce que les voleurs sont plus adroits que ses espions. Ce n'est pas la faute des gouvernans, car ils sont philosophes; c'est-à-dire, hommes sans préjugés, ainsi que sans passions. Ce n'est pas la faute des loix, car on en fait des milliers par mois; et, s'il est nécessaire, on en fera des milliers par jour. Ce n'est pas la faute des écoles centrales, des écoles primaires, des écoles spéciales, des écoles politechniques; car si elles ne forment plus que des hommes probes et purs, elles ne peuvent |