Mémoires sur Mme de Maintenon |
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affaires années assez avoient avoit besoin bonne c'étoit Cambrai cardinal charge charité choses chrétienne commença communauté conduite confiance conseils conversation cour d'autres d'elle d'être dame demander demoiselles devoir Dieu dire disoit donner donnoit duchesse écrits effet élevée elle-même enfants enfin esprit état étoient étoit évêque faisoit faveur femme filles former goût homme j'ai jeune jour juger jusqu'à l'abbé l'Église l'évêque de Chartres laissa lettres livre Louis XIV madame de Maintenon madame de Montespan madame Guion Main maison manière marque Meaux mémoire ment mère modestie mois monde mort n'avoit n'en Noailles nombre nouvelle parler particulier passer pauvres peine pendant père personne petite piété place porter pouvoit prélat première présent prince princesse propre qu'à qu'une rapport règle reine religieuse religion rendre reste rien royaume s'en saint Saint-Cyr Saint-Louis Scarron secret sentiments seroit servir seule soin sorte souvent suite sujet supérieure tems tion trouva vertu vouloit voulut vrai
Popular passages
Page 454 - J'espère qu'il le fera bien ; j'espère aussi que vous contribuerez tous à l'union, et que si quelqu'un s'en écartait, vous aideriez à le ramener. Je sens que je m'attendris, et que je vous attendris aussi, je vous en demande pardon. Adieu, messieurs, je compte que vous vous souviendrez quelquefois de moi.
Page 369 - Ne soyez point en peine de moi : je suis dans vos mains comme un petit enfant. Je puis vous assurer que ma doctrine n'est pas ma doctrine : elle passe par moi, sans être à moi et sans rien y laisser. Je ne tiens à rien, et tout cela m'est comme étranger.
Page 129 - Elle est incapable d'amitié, et je ne puis m'en passer; elle ne sauroit trouver en moi les oppositions qu'elle y trouve sans me haïr; elle me redonne au roi, comme il lui plaît, et m'en fait perdre l'estime ; je suis donc avec lui sur le pied d'une bizarre qu'il faut ménager i.
Page 103 - Niort, on apprit à faire de si belles lettres; et je ne puis bien m'imaginer pour quelle raison vous avez apporté autant de soin à cacher votre esprit , que chacun en a de montrer le sien. A cette heure que vous êtes découverte, vous ne devez point faire difficulté de m'écrire aussi bien qu'à mademoiselle de Saint-Hermant; je ferai tout ce que je pourrai pour faire voir une aussi bonne lettre que la vôtre, et vous aurez le plaisir de voir qu'il s'en faut beaucoup que j'aye autant d'esprit...
Page 452 - Il finit, en disant à M. le Dauphin : Mon cher enfant, je vous donne de tout mon cœur ma bénédiction ; et il l'embrassa ensuite deux fois avec de grandes marques d'attendrissement. La duchesse de Ventadour , voyant le roi s'attendrir, emporta le Dauphin.
Page 171 - J'ai une morale et de bonnes inclinations qui font que je ne fais guère de mal. J'ai un désir de plaire et d'être estimée qui me met sur mes gardes contre toutes mes passions. Ainsi ce ne sont presque jamais des faits que je...
Page 349 - Je crus apprendre plus sur la pratique de ces voies en examinant avec elle ses expériences, que je n'eusse pu faire en consultant des personnes fort savantes , mais sans expérience pour la pratique. On peut apprendre tous les jours en étudiant les voies de Dieu sur les ignorans expérimentés.
Page 452 - VOUS recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 103 - Mademoiselle , je m'étais toujours bien douté que cette petite fille que je vis entrer il ya six mois dans ma chambre avec une robe trop courte , et qui se mit à pleurer je ne sais pas bien pourquoi , était aussi spirituelle qu'elle en avait la mine. La lettre que vous avez écrite à...
Page 454 - Monsieur le maréchal, je vous donne une nouvelle marque de mon amitié et de ma confiance en mourant. Je vous fais gouverneur du Dauphin , qui est l'emploi le plus important que je puisse donner. Vous saurez par ce qui est dans mon testament ce que vous aurez à faire à l'égard du duc du Maine.