Mystères égyptiens

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A. Colin, 1913 - Egypt - 326 pages
 

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Popular passages

Page 106 - Toutes choses ont été faites par lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise.
Page 174 - ... Enfin, s'agenouillant à deux pas du monarque, il explique les raisons qui lui ont fait désirer une audience. Après ce compliment, il se lève sans oser jeter les yeux devant lui. Il tient les bras étendus vers ses genoux et, de temps en temps, il se jette de la poussière sur le front. Le roi parait l'écouter peu et tourne son attention sur quelque bagatelle qui l'amuse. Cependant, il prend un air fort grave à la fin de la harangue et sa réponse est un ordre auquel les suppliants n'osent...
Page 105 - Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide, il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme et l'esprit de Dieu se mouvait audessus des eaux.
Page 267 - Tant que dure la navigation , quelques femmes .jouent des castagnettes , et quelques hommes de la flûte; le reste, tant hommes que femmes, chante et bat des mains. Lorsqu'on passe près d'une ville, on fait approcher le bateau du rivage. Parmi les femmes , les unes continuent à chanter et à jouer des castagnettes, d'autres crient de toutes leurs forces, et disent des injures à celles de la ville; celles-ci se mettent à danser, et celles-là se livrent à une pantomime peu (convenable).
Page 127 - Phlah est le corps. Leurs villes sur terre, établies à jamais, sont Thèbes, Héliopolis, Memphis (stables) pour toujours. Quand il ya un message du ciel, on l'entend à Héliopolis; on le répète dans Memphis à Phtah (Neferher); on en fait une lettre, écrite en caractères de Thot, pour la ville d'Amon (Thèbes) avec tout ce qui s'y rapporte. La réponse et la décision sont données à Thèbes, et ce qui sort c'est à l'adresse de l'Ennéade divine, tout ce qui sort de sa bouche, celle d'Amon....
Page 135 - L'essence véritable , sans couleur, sans forme, impalpable, ne peut être contemplée que par le guide de l'âme, l'intelligence. Autour de l'essence est la place de la vraie science. Or, la pensée des dieux, qui se nourrit d'intelligence et de science sans mélange , comme celle de toute âme qui doit remplir sa destinée, aime à voir l'essence dont elle était depuis longtemps séparée, et se livre avec délices à la contemplation de la vérité, jusqu'au moment où le mouvement circulaire...
Page 125 - Nous savons encore que l'un des deux parents dominait toujours l'autre de si haut qu'il l'annulait presque entièrement : tantôt la déesse disparaissait derrière son époux, tantôt le dieu n'existait que pour justifier la fécondité de la déesse et ne s'attribuait d'autre raison d'être que son emploi de mari'. On en vint assez vite à mêler deux personnages si étroitement unis et à les définir comme étant les deux faces, les deux aspects masculin et féminin d'un seul être. D'une part,...
Page 267 - ... dans chaque bateau il ya un grand nombre de personnes de l'un et de l'autre sexe. Tant que dure la navigation, quelques femmes jouent des castagnettes et quelques hommes de la flûte; le reste, tant hommes que femmes, chante et bat des mains. Lorsqu'on passe près d'une ville, on fait approcher le bateau du rivage. Parmi les femmes, les unes continuent à chanter et à jouer des castagnettes, d'autres crient de toutes leurs forces, et disent des injures à celles de la ville; celles-ci se mettent...
Page 125 - Études. dominait presque toujours l'autre, ici Moût, de si haut qu'il l'annulait presque entièrement ; tantôt la déesse disparaissait derrière son époux, tantôt le dieu n'existait que pour justifier la fécondité de la déesse et n'avait d'autre raison d'être que son emploi de mari. On en vint assez vite à mêler deux personnages si étroitement unis et à les définir comme étant les deux faces, les deux aspects masculin et féminin d'un seul dieu.
Page 232 - ... encore que la fertilité de la moisson est due à un esprit appelé, suivant les pays, la Mère (du Blé), la Grand'Mère, la Vieille, l'Enfant, la Fille, la Reine, ou encore le Chien, le Loup, le Coq, le Lièvre, le Chat, la Chèvre, la Vache, la Jument, le Sanglier (de la moisson), etc. Cet esprit vit dans les récoltes et, quand on les fauche , on s'imagine qu'il se réfugie dans la dernière gerbe, puis dans le corps de quiconque la coupe. Parfois on fabrique avec les épis de cette gerbe...

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