Histoire du consulat et de l'empire, Volume 2

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Meline, 1845 - France - 355 pages
 

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Page 156 - Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous , parce que j'ai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait sans moi. Général, l'Europe vous observe, la gloire vous attend, et je suis impatient de rendre la paix à mon peuple.
Page 157 - J'ai reçu, monsieur, votre lettre. Je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France, il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres. Sacrifiez votre intérêt au repos et au bonheur de la France.
Page 155 - Monsieur, n'inspirent jamais d'inquiétude. Vous avez accepté une place éminente, et je vous en sais gré. Mieux que personne vous savez ce qu'il faut de force et de puissance pour faire le bonheur d'une grande...
Page 31 - Monsieur , ayant reçu des ordres positifs de sa majesté de ne consentir à aucune capitulation avec l'armée française que vous commandez en Egypte et en Syrie , excepté dans le cas où elle mettrait bas les armes, se rendrait prisonnière de guerre, et abandonnerait tous les vaisseaux et toutes les munitions...
Page 155 - Depuis long-temps, général, vous devez savoir que mon « estime vous est acquise. Si vous doutiez que je fusse « susceptible de reconnaissance, marquez votre place, fixez le « sort de vos amis. Quant à mes principes , je suis Français . « clément par caractère, je le serais encore par raison. « Non, le vainqueur de Lodi, de Castiglione, d' Aréole, le « conquérant de l'Italie et de l'Égypte, ne peut pas préférer à «la gloire une vaine célébrité.
Page 155 - Mieux que personne, vous savez ce qu'il faut de force et de puissance pour faire le bonheur d'une grande nation. Sauvez la France de ses propres fureurs, vous aurez rempli le premier vœu de mon cœur; rendez-lui son roi et les générations futures béniront votre mémoire. Vous serez toujours trop nécessaire à l'État pour que je puisse acquitter par des places importantes la dette de mes aïeux et la mienne.
Page 146 - C'était, en un mot, un ambassadeur accompli, mais point un ministre dirigeant ; bien entendu qu'on ne prend ici cette expression que dans son acception la plus élevée. Du reste, il n'avait pas un autre rôle sous le gouvernement consulaire. Le premier consul, qui ne laissait à personne le droit d'avoir un avis sur les affaires de guerre ou de diplomatie, ne l'employait qu'à négocier avec les ministres étrangers, d'après ses propres volontés, ce que M. de Talleyrand faisait avec un art qu'on...
Page 323 - ¡I se saisit de sa lunette , et la plaçant sur son œil borgne , il dit froidement : Je ne vois pas les signaux de Parker; et il ordonna de continuer le combat à outrance. Ce fut là une noble imprudence, suivie, comme il arrive souvent à l'imprudence audacieuse , d'un heureux succès. « Les bâtiments rasés des Danois, ne pouvant se mouvoir pour aller chercher un appui sur les batteries de terre, étaient exposés à un feu destructeur.
Page 55 - Il l'aimait d'ailleurs : entouré de compagnons d'armes qui ne lui avaient pas encore pardonné son élévation, tout en affectant pour lui une soumission empressée, il chérissait dans Desaix un dévouement pur, désintéressé, fondé sur une admiration profonde. Toutefois, gardant pour lui seul le secret de ses préférences, feignant d'ignorer les fautes de Kléber, il traita pareillement Kléber et Desaix, et voulut confondre dans les mêmes honneurs deux hommes que la fortune avait confondus...
Page 33 - Monté sur un cheval de grande taille, il vint montrer aux soldats cette noble figure, qu'ils aimaient tant à voir, et dont la fière beauté les remplissait de confiance. — Mes amis, leur dit-il en parcourant les rangs, vous ne possédez plus en Egypte que le terrain que vous avez sous vos pieds. Si vous reculez d'un seul pas, vous êtes perdus ! — Le plus grand enthousiasme accueillit partout sa présence et ses paroles; et, dès que le jour fut fait, il donna ordre de marcher en avant. On...

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