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six lettres de cachet, pour les différens membres du Conseil auxquels Monseigneur désire que vous les remettiez vous-même. Vous trouverez copie de ces lettres de cachet: j'ai voulu que vous sussiez comment elles sont conçues. Voilà donc le Conseil supprimé; vous pourrez maintenant assurer M. Ferey que cela ne changera rien à sa position. Nous avons besoin d'un Conseil d'administration pour nous guider; je ne connais personne qui, à tous égards, soit plus digne de la confiance du Prince, et avec qui il soit plus agréable et plus utile de conférer, qu'avec M. Ferey: d'après tout ce que j'ai pu dire à cet égard, Monseigneur rend à M. Ferey toute la justice qu'il lui doit, et, s'en rapportera, pour son administration, à ce que nous réglerons, avec lui: mais, il est inutile, comme vous voyez, dans ce moment, qu'il se donne la peine de rien écrire sur l'affaire en question; et, encore moins qu'il vienne ici faire des représentations qui seraient inutiles: ce que vous avez à faire, est de remettre les lettres à ces Messieurs; de retirer et de vous emparer de toutes les pièces qui vous ont été adressées; et, puis, si vous le pouvez, et le voulez, venez ici, et apportez-les, pour les remettre au Prince, qui ne vous envoye pas de lettre de cachet, comme greffier de son Conseil; mais qui, sûrement, vous verra avec plaisir.

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M. Ferey, l'Assemblée nationale de France ayant changé Fordre judiciaire, et l'Assemblée générale du

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duché de Bouillon venant de m'adresser un décret qui, de même, change l'ordre judiciaire de ma souveraineté, le Conseil souverain que j'avais établi, près de ma personne, n'ayant plus, relativement à mon duché de Bouillon, aucune fonction à remplir, je vous fais cette lettre, pour que vous sachiez qu'à compter de ce jour, le Conseil souverain, près de ma personne, est supprimé, et, que vos fonctions sont finies, relativement à la souveraineté. La présante n'étant à autres fins, je prie Dieu, M. Ferey, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.

Ecrit au chateau de Navarre, le 8 septembre 1791.
Signé, Godefroy.

Par Son Altesse Sérénissime,

Signé, Goblet.

Pareille lettre à MM. Target, Pauly, Despaux, Boucher - Durmont, et de Bonnières.

Navarre, le 11 septembre.

Vous m'avez fait grand plaisir, Monsieur, en m'annonçant la réception du paquet et la distribution des lettres qu'il renfermait: c'est affaire finie: vous rapporterez, mercredi prochain, les pièces.

Signé, Goblet.

19 mars 1772, sentence du Châtelet de Paris, qui ordonne que MM. Gillet, Perrault de Bruelt, et Escalard de la Bellengerie, tuteurs aux substitutions de la maison de Bouillon, sont et demeurent conseils de M. Jacques - Léopold • Charles - Godefroy de la Tour d'Auvergne, sans la présence et assis-` tance, ou avis par écrit desquels, ou, au moins,

de deux desdits conseils, en cas d'absence ou empêchement du troisième, mondit sieur le prince de Bouillon ne pourra, dors -en - avant, passer ni signer aucun acte, soit, sous signature privée, soit devant notaires, de quelque nature, avec quelques personnes, et pour quel ques causes que ce soit, tendantes à aliénation, ou disposition de ses biens; le tout, à peine de nullité; lesquels conseils, mondit sieur le prince de Bouillon ne pourra révoquer, ni changer, que de l'avis de M. le duc de Bouillon, son père, et des Messieurs ses parens, convoqués assemblés...

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Nota.

M. Jacques-Léopold - Charles - Godefroy, prince de Bouillon, n'eut pas pu plus que M. le duc de Bouillon, son père, porter atteinte aux droits des membres de sa famille, qui étaient appelés, par les donations et substitutions de 1696, hà recueillir, après lui, sa souveraineté de Bouillon.

La sentence dont les dispositions viennent d'être rapportées, prouve encore que tout acte, que tout consentement, qui, de la part de M. le prince de Bouillon, aurait eu cet objet, aurait été nul; et, que, placé, par la justice, et, par M. le duc de Bouillon, son père, dans un état d'interdiction, il eût même été incapable de souscrire le moindre acte, tendant, pour lui-même, à aliénation, ou, disposition de ses propres biens.

XIV.

Denkschrift

von dem Bevollmächtigten des Vorstandes der katholischen Gemeinde zu Frankfurt am Main, bei dem hohen Congreß zu Wien übergeben, betreffend die Gerechtsame und verfassungsmäßigen Verhältnisse der Gemeinde.

Schon seit ungefähr einem halben Jahre sah sich der Unterzeichnete, welcher von der katholischen Ges meinde der freien Stadt Frankfurt ersucht und bes auftragt worden war, der Aufrechthaltung der Gerechtfame dieser Gemeinde in Betreff der Constituirung Frankfurts, und insbesondere der Durchführung des Grundsaßes unbedingter politischer Gleichstellung der drei christlichen Confefsionen in den Verfassungsverhältnissen dieser Stadt, seine Aufmerksamkeit zu schenken, mehrmal in dem Falle, dem hohen Congresse einige schriftliche Entwicklungen und Vorstellungen, die Ansprüche und Verhältnisse jener Ges meinde betreffend, gehorsamst vorzulegen.

Obgleich indessen der katholische Theil der Bürger Frankfurts schon früher Anlaß zu gerechten Besorgnissen und Beschwerden erhalten hatte, so stand doch derselbe noch immer in der Erwartung, daß man von Seiten des provisorischen Raths und des Bürgerausschusses daselbst allmählig von falschen und einseitig gefaßten Ansichten, die offenbar auf eine Beschränkung der Gerechtsame der Katholiken gerichtet waren, zurück kommen, und die Noths wendigkeit, einsehen werde, daß das Prinzip unbedingter politischer Gleichstellung der drei christlichen Confessionen, welches nach dem erklärten Willen der Allerhöchsten Mächte, und nach dem Geiste der Zeit, als Grundlage aller Frankfurter Verfassungsbestimmungen anzusehen war, consequent und auf

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richtig durch die Constitution, und namentlich durch den legten, ohne wirksamen Miteinfluß des katholischen Theils entstandenen Entwurf, durchgeführt werden müsse. Allein spätere Ereignisse haben es nur zu sehr bestätiget, daß diese billige Erwartung der katholischen Gemeinde nicht gegründet war, daß man vielmehr von Seiten des provisorischen Raths zu Frankfurt die erworbenen Rechte und Ansprüche der Katholiken auf politische Gleichheit mit den nichtlutherischen Bürgern gänzlich verkenne, und denselben für das Künftige gewisser Maßen nur vergünstigungsweise in einigen Punkten eine Gleichstellung mit den luthe rischen Bürgern zu gestatten, dagegen aber gerade in den wichtigsten Gegenständen sich ein, mit den Grundsäßen der Gerechtigkeit und Billigkeit durchaus unverträgliches politisches Uebergewicht anzumaßen gesonnen sey.

Der gehorsamst Unterzeichnete wurde seit diesen neues sten Ereignissen, und seitdem der Versuch des katholischen Gemeindevorstandes eine Abhülfe seiner gerechten Beschwers den im Wege gütlicher Vorstellung zu erzielen, von dem provisorischen Rathe vereitelt worden ist, aufs neue von der katholischen Gemeinde aufgefordert und bevollmächtis get, die Gerechtsame derselben bei dem hohen Congresse zur Sprache zu bringen, und zu vertreten. Derselbe nimmt sich daher die Freiheit, mittelst beiliegenden, ers schöpfenden Vortrags, nunmehr den Beistand sämmts licher hohen Ministerien, denen die Behandlung der Frankfurter Constituirungsangelegenheiten bei dem hiesigen Congreffe übertragen ist, anzurufen, und Hochdemselben diesen Gegenstand zu mildester Beherzigung und höchster Vers fügung gehorsamst zu empfehlen.

Wien, den 23. April 1815.

Joh. Pet. Weckbäcker, weiland Sr. churfürstl. Durchlaucht von Trier wirklicher geheimer Rath, als Bevollmächtigter der katholischen Gemeinde zu Frankfurt.

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