La poésie contemporaine, 1884-1896 |
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... purs pétales . Sa noble tristesse le rapproche de Vigny , et il est avec Verlaine et Rodenbach le poète subtil des mains , que les Symbolistes aiment à chanter . Des mains attestant par la pureté des lignes la féconde oisiveté du ...
... purs pétales . Sa noble tristesse le rapproche de Vigny , et il est avec Verlaine et Rodenbach le poète subtil des mains , que les Symbolistes aiment à chanter . Des mains attestant par la pureté des lignes la féconde oisiveté du ...
Page 37
... purs , simples , primitifs , ne sont acces- sibles qu'à une aristocratie intellectuelle , soit qu'elle les ait conservés latents et mystérieux , soit qu'elle les retrouve avec science et raffinement par tout un effort de l'esprit et de ...
... purs , simples , primitifs , ne sont acces- sibles qu'à une aristocratie intellectuelle , soit qu'elle les ait conservés latents et mystérieux , soit qu'elle les retrouve avec science et raffinement par tout un effort de l'esprit et de ...
Page 44
... purs , que les passions humaines ne brû- lent plus et dans lesquels peuvent se réfléchir les aspects des forêts , de la mer et du ciel ; des nerfs capables de frémir , de vibrer au contact non d'un être , mais des êtres , les très ...
... purs , que les passions humaines ne brû- lent plus et dans lesquels peuvent se réfléchir les aspects des forêts , de la mer et du ciel ; des nerfs capables de frémir , de vibrer au contact non d'un être , mais des êtres , les très ...
Page 56
... le vent chasse à pleins chemins Un tiède sang de purs pétales . HENRI DE RÉgnier . Et plus lointain encore le Bois magique , la forêt de rêve inaccessible , où les chevaliers indignes n'ont rien 56 LA POÉSIE CONTEMPORAINE , 1884-1896.
... le vent chasse à pleins chemins Un tiède sang de purs pétales . HENRI DE RÉgnier . Et plus lointain encore le Bois magique , la forêt de rêve inaccessible , où les chevaliers indignes n'ont rien 56 LA POÉSIE CONTEMPORAINE , 1884-1896.
Page 97
... purs , ses yeux de soumission sont faits pour refléter la nature : point de pensée au fond ; point de fourbe non plus ; il n'y a rien à cacher en cette âme toute à la joie de vivre dans une chair jeune et vierge : Oh ! mes yeux purs ...
... purs , ses yeux de soumission sont faits pour refléter la nature : point de pensée au fond ; point de fourbe non plus ; il n'y a rien à cacher en cette âme toute à la joie de vivre dans une chair jeune et vierge : Oh ! mes yeux purs ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 219 - Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant ; Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Page 49 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 219 - LE vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui...
Page 24 - Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. Nous avons écouté, retenant notre haleine Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs, seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres, N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires.
Page 249 - Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'indécis au Précis se joint.
Page 250 - O qui dira les torts de la Rime! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 193 - A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles Je dirai quelque jour vos naissances latentes. A, noir corset velu des mouches éclatantes Oui bombillent autour des puanteurs cruelles, Golfe d'ombre; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes...
Page 248 - De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 253 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Page 196 - Maintes fois de la Peur je sens passer le vent, En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève, Le silence, l'espace affreux et captivant... Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve. J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou...