La poésie contemporaine, 1884-1896 |
From inside the book
Results 1-5 of 28
Page 15
... semble plus que le pourvoyeur de la mort , une des figures de l'éternelle Maïa . A l'heure actuelle se note la plus grande diver- sité dans le tempérament des poètes comme dans leur talent . A les prendre au hasard , au INTRODUCTION 15 ...
... semble plus que le pourvoyeur de la mort , une des figures de l'éternelle Maïa . A l'heure actuelle se note la plus grande diver- sité dans le tempérament des poètes comme dans leur talent . A les prendre au hasard , au INTRODUCTION 15 ...
Page 21
... semble la meilleure manière de vivre et la seule vraie , où la beauté conçue et suggérée cause des extases pures . Elle révèle les concordances mystérieuses , les harmonies cachées , c'est un pan- théisme vague qui mêle l'âme à la ...
... semble la meilleure manière de vivre et la seule vraie , où la beauté conçue et suggérée cause des extases pures . Elle révèle les concordances mystérieuses , les harmonies cachées , c'est un pan- théisme vague qui mêle l'âme à la ...
Page 27
... semble très accessible , mais glisse sur notre conscience sans laisser de traces . L'écrivain qui force le lecteur à secouer sa somnolence d'esprit pour penser avec lui , qui exige une sorte de colla- boration , a quelque chance de ...
... semble très accessible , mais glisse sur notre conscience sans laisser de traces . L'écrivain qui force le lecteur à secouer sa somnolence d'esprit pour penser avec lui , qui exige une sorte de colla- boration , a quelque chance de ...
Page 54
... Semble dallé d'acier et maçonné d'argent ' ; Seule une barque est là , qui veille et qui attend , Ses deux avirons pris dans la glace compacte . Quel ange ou quel héros les empoignant soudain Dispersera ce vaste hiver à coups de rames ...
... Semble dallé d'acier et maçonné d'argent ' ; Seule une barque est là , qui veille et qui attend , Ses deux avirons pris dans la glace compacte . Quel ange ou quel héros les empoignant soudain Dispersera ce vaste hiver à coups de rames ...
Page 56
... semble d'Andhré des Gachons , paysage de légende aux teintes douces avivées seulement par les gouttelettes rouges des pétales épars sur les chemins : Les fleurs sont mortes sous ses pas De la plaine aux collines pâles Et le ciel est d ...
... semble d'Andhré des Gachons , paysage de légende aux teintes douces avivées seulement par les gouttelettes rouges des pétales épars sur les chemins : Les fleurs sont mortes sous ses pas De la plaine aux collines pâles Et le ciel est d ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adolphe Retté aime Albert Mockel Albert Samain âme amour assonances baiser Baudelaire beau beauté belle blanc bleu brume chair chante choses ciel classique cœur contemporains couleur cueille Dieu divine douces doux eaux émotions esthétique femme fleurs Fontaine Forêt bruissante frisson GEORGES RODENBACH geste goût gris GUSTAVE KAHN harmonieuse Henri de Régnier Hugo humaine images Jacques joie l'âme l'amour l'art l'eau l'esprit l'homme Lamartine langue Leconte de Lisle lèvres lointains Louis Dumur lune mains maladif mélancolique ment monde monotone mort musique mystère mystique nature nuances nuit œuvre pâle parfois parfum Parnassiens passé passions pauvre paysage pensée philosophes Pierre Quillard pleure poème poésie poète poétique puérile Remy de Gourmont rêve rien rime rire Romantiques roseaux roses rythme sang secret sens sensations sent seul siècle Sirène soir soleil songe Stéphane Mallarmé subtil syllabes symbole tion tique triste tristesse vague vent Verhaeren Verlaine vieilles Vielé-Griffin vision vivre voix volupté vulgaire yeux
Popular passages
Page 219 - Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant ; Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Page 49 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 219 - LE vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui...
Page 24 - Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. Nous avons écouté, retenant notre haleine Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs, seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres, N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires.
Page 249 - Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'indécis au Précis se joint.
Page 250 - O qui dira les torts de la Rime! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 193 - A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles Je dirai quelque jour vos naissances latentes. A, noir corset velu des mouches éclatantes Oui bombillent autour des puanteurs cruelles, Golfe d'ombre; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes...
Page 248 - De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 253 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Page 196 - Maintes fois de la Peur je sens passer le vent, En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève, Le silence, l'espace affreux et captivant... Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve. J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou...