La poésie contemporaine, 1884-1896 |
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... Souvent , le thème de la rêverie revient en refrain harmonieux , repos pour l'esprit , fète pour l'oreille . C'est dans la délicieuse mélodie de juin le distique suivant qui reparaît en note mélancolique : J'entends la Mort qui fauche ...
... Souvent , le thème de la rêverie revient en refrain harmonieux , repos pour l'esprit , fète pour l'oreille . C'est dans la délicieuse mélodie de juin le distique suivant qui reparaît en note mélancolique : J'entends la Mort qui fauche ...
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... . Elle nous montre les belles formes , nous fait sentir la puissance du verbe , nous éblouit au miroitement des sons , nous console de vivre et même d'avoir vécu . Les stances ailées ne sont souvent qu'un thème pour notre INTRODUCTION 21.
... . Elle nous montre les belles formes , nous fait sentir la puissance du verbe , nous éblouit au miroitement des sons , nous console de vivre et même d'avoir vécu . Les stances ailées ne sont souvent qu'un thème pour notre INTRODUCTION 21.
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E. Vigié-Lecocq. Les stances ailées ne sont souvent qu'un thème pour notre imagination , frémissant à l'essor des mots harmonieux qui lui révèlent le secret joyeux ou triste du poète , qui la libèrent pour un moment de ses liens de chair ...
E. Vigié-Lecocq. Les stances ailées ne sont souvent qu'un thème pour notre imagination , frémissant à l'essor des mots harmonieux qui lui révèlent le secret joyeux ou triste du poète , qui la libèrent pour un moment de ses liens de chair ...
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... souvent transposées , les pensées trou- bles ou timides qui demeurent voilées et sont d'au- tant plus suggestives : Sa robe est une neige en vie , sa chevelure est d'aurore tissue et , tels qu'un souffle sur les graminées , voici qu'ils ...
... souvent transposées , les pensées trou- bles ou timides qui demeurent voilées et sont d'au- tant plus suggestives : Sa robe est une neige en vie , sa chevelure est d'aurore tissue et , tels qu'un souffle sur les graminées , voici qu'ils ...
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... souvent leurré sur la puissance de compréhension poétique départie au public ? La plupart ne sentent pas la poésie et tandis que volontiers l'on avoue ne se con- naître ni en peinture , ni en musique , on cache soigneusement à soi ...
... souvent leurré sur la puissance de compréhension poétique départie au public ? La plupart ne sentent pas la poésie et tandis que volontiers l'on avoue ne se con- naître ni en peinture , ni en musique , on cache soigneusement à soi ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 219 - Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant ; Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Page 49 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 219 - LE vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui...
Page 24 - Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. Nous avons écouté, retenant notre haleine Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs, seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres, N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires.
Page 249 - Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'indécis au Précis se joint.
Page 250 - O qui dira les torts de la Rime! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 193 - A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles Je dirai quelque jour vos naissances latentes. A, noir corset velu des mouches éclatantes Oui bombillent autour des puanteurs cruelles, Golfe d'ombre; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes...
Page 248 - De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 253 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Page 196 - Maintes fois de la Peur je sens passer le vent, En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève, Le silence, l'espace affreux et captivant... Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve. J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou...