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proquement envers S. M. le roi de Sardaigne, à concourir de son côté à l'accomplissement des obligations contenues audit traité, qui peuvent concerner sadite M. I.

Le présent acte d'acceptation sera ratifié dans le terme de trois mois, et avant l'expiration dudit terme il sera procédé à l'échange des instrumens respectifs de ratification, de l'accession et de l'acceptation, lesquels instrumens seront expédiés en double, l'une des expéditions servant de titre entre les parties accédantes et acceptantes, et l'autre expédition devant être réunie au traité général du 9 juin 1815, déposé à Vienne.

En foi de quoi nous, ministre d'État, etc., de S. M. l'empereur d'Autriche, avons signé le présent acte d'acceptation, y avons fait apposer le cachet de nos armes.

et

Fait à Vienne, le....... de l'an de grâce....

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Une convention ayant été arrêtée aujourd'hui, par médiation de S. M. l'empereur de toutes les Russies, entre S. M. le roi des Royaumes-Unis de la Grande-Bretagne et d'Irlande, et S. M. le roi de Suède, concernant l'augmentation de la garnison de Stralsund, et l'exécution ultérieure de la convention secrète et préalable du 3 décembre 1804,

les deux hautes parties contractantes ont invité amicalement S. M. I. à vouloir bien garantir l'exécution d'un projet si désirable. En conséquence, S. M. I. russe, a pleinement acquiescé à une mesure qui tend uniquement à une fin si salutaire; et, à cet effet, nous ayant muni de ses pleins pouvoirs, nous soussigné, Envoyé extraordinaire et Mimistre plénipotentiaire de sa S. M. I., déclarons et certifions par le présent acte, et en vertu de nos pleins pouvoirs, que S. M. l'empereur de toutes les Russies garantit dans toute son étendue et le plus formellement, la convention conclue entre S. M. le roi des Royaumes-Unis de la GrandeBretagne et d'Irlande, et S. M. le roi de Suède, tant pour ce qui y concerne les deux articles séparés, qui y sont annexés et en font partie, que pour ce qui regarde les autres conditions, réserves et stipulations, qui y sont comprises, et que S. M. I. fera expédier et délivrer les ratifications particulières de cet acte de garantie.

En foi de quoi nous avons signé le présent acte, y avons apposé le cachet de nos armes, et l'avons échangé contre les actes d'acceptation; de même, la ratification du présent acte sera échangée dans le cours de six semaines ou plus tôt, si faire se peut, contre les ratifications des susdits actes d'acception.

Signé D'ALOPEUS.

Donné à Helsingbourg, le 31 août 1805.

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Une convention ayant été arrêtée aujourd'hui par la médiation de S. M. l'empereur de toutes les Russies, entre S. M. le roi des Royaumes-Unis de la Grande-Bretagne et d'Irlande, et de S. M. le roi de Suède, pour renforcer la garnison de Stralsund, et sa susdite majesté impériale disant, à la demande des deux hautes parties contractantes, avoir garanti toutes les stipulations contenues dans la convention susmentionnée, le soussigné Envoyé extraordinaire, et ministre plénipotentiaire de S. M. britannique, reçoit avec reconnaissance l'acte de garantie qui lui a été remis aujourd'hui au nom de S. M. l'empereur de Russie, par son Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, et déclare en même temps que S. M. britannique fera remettre et échanger les ratifications de cet acte d'acceptation.

En foi de quoi le soussigné ministre plénipotentiaire a signé le présent acte, a apposé le cachet de ses armes, et l'a échangé contre le susdit acte de garantie: de même les ratifications du présent acte seront échangées dans l'espace de six semaines, ou plus tôt, si faire se peut, contre les ratifications du susdit acte de garantie.

Donné à Helsingbourg, le 31 août 1805.

Henri PIERREPONT.

XVI.

PROTESTATION

DE S. M. LE ROI DE SAXE,

Du 4 novembre 1814.

Frédéric-Auguste, par la grâce de Dieu, roi de Saxe, duc de Varsovie, etc.

que no

Nous venons d'apprendre avec une vive douleur tre royaume de Saxe va être occupé provisoirement par les troupes de S. M. prussienne.

Constamment décidés à ne point séparer notre sort de celui de nos peuples; remplis de confiance en la justice et la magnanimité des monarques alliés, et intentionnés d'accéder à leur alliance aussitôt que nous en aurions les moyens, nous résolûmes, après la bataille de Leipzig, d'y attendre les vainqueurs ; mais les souverains refusèrent de nous écouter. On nous obligea de sortir de nos États et de nous rendre à Berlin. S. M. l'empereur de Russie nous fit néanmoins connaître que notre éloignement de la Saxe n'était commandé que par les intérêts militaires; S. M. nous invita en même temps à lui vouer une confiance entière. Nous reçûmes aussi de LL. MM. l'empereur d'Autriche et le roi de Prusse, des preuves touchantes d'intérêt et de sensibilité. Il nous était permis, en conséquence, de nous abandonner à l'espoir qu'aussitôt que les considérations militaires auraient cessé, nous serions réintégrés dans nos droits et rendus à nos sujets chéris. Nous étions d'autant plus autorisés

à attendre un prompt et heureux changement dans notre situation, que nous avions fait connaître aux souverains alliés notre désir sincère de coopérer au rétablissement du repos et de la liberté, et que nous avions manifesté de toutes les manières, dont on nous avait laissé le pouvoir, notre dévouement véritable pour leurs personnes et pour la cause qui fut l'objet de leurs efforts.

La paix conclue avec la France, il nous fut infiniment douloureux d'apprendre que nos instances réitérées pour notre prompte réintégration n'avaient point été accueillies, que nos justes espérances se trouvaient encore déçues, et que la décision de nos plus chers intérêts et de ceux de nos peuples avait été ajournée au congrès de Vienne. Loin cependant d'ajouter foi aux bruits répandus sur le sort de nos États depuis l'époque de la paix de Paris, nous mettons une confiance entière dans la justice des monarques alliés, quoiqu'il nous soit impossible de pénétrer les motifs des procédés qu'on a observés envers nous.

Conserver et consolider les dynasties légitimes, tel a été le grand but d'une guerre qui vient d'être terminée si heureusement: les puissances réunics pour cet effet ont proclamé, à différentes reprises, de la manière la plus solennelle, qu'éloignées de tout projet de conquête ou d'agrandissement, elles n'avaient en vue que le rétablissement du droit et de la liberté de l'Europe. La Saxe, en particulier, a recu l'assurance la plus positive que son intégrité sera maintenue. Cette intégrité comprend essentiellement la conservation de la dynastie pour laquelle la nation a manifesté publiquement son constant attachement, et le vœu unanime d'être réunie à son souverain.

Nous avons communiqué aux principales cours de l'Europe un exposé franc et complet des motifs qui avaient dirigé notre marche politique pendant ces derniers temps; et fidèles à la confiance inébranlable que nous mettons dans

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