MODERNE, OU GALERIE HISTORIQUE, CIVILE, MILITAIRE, POLITIQUE, LITTÉRAIRE morts 2 CONTENANT les portraits politiques des Français de l'un et de l'autre sexe DEUXIÈME ÉDITION, REVUE, CORRIGÉE, CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE, ET ORNÉE DE CENT A laquelle on a ajouté un Précis historique de tous les événemens qui se sont succédés sur le trône de France. CHEZ ALEXIS EYMERY, LIBRAIRE, RUE MAZARINE, NO 30; ET A MONS, CHEZ LEROUX, LIBRAIRE. MODERNE. mmmmmmm. wwwmwmmmmmmmmmmm DUFORT Il était avocat et procureur du roi DUFOUGERAIS ( Benjamin-Francois Ladouepe), baron, membre de la chambre des députés, etc., né le 9 décembre 1766. Propriétaire dans le département de la Vendée, où son père et son oncle ont péri pendant les guerres civiles qui ont ravagé cette belle contrée, il fut nomme en 1811 président du collége électoral de l'arrondissement de Bourbon Vendée qui le proposa comme candidat pour le corps législatif, auquel il fut appelé le 19 juillet de la même e 6 juin 1814, il y fit partie mission chargée de proposer esieme, et fut le rapporteur de oi sur l'importation des fers étran ax 16 D www wwww gers, dont il développa les dispositions. En décembre il fit hommage à la chambre du recueil de poésies de François (de Neufchâteau), et en fit ordonner le dépôt à la bibliothèque. Le roi par une faveur particulière lui conféra le titre de baron héréditaire, en récompense du dévouement de son père et de sou oncle qui montèrent tous deux à l'échafaud en 1793 et 1794, et il fut en outre nommé le 26 juillet 1815, président du collége électoral de son arrondissement, puis élu député du département de la Vendée à la chambre dis soute par l'ordonnance du 5 septembre 1816. DUFOUR (G.-J.), général de division, commandeur de la légion d'honneur, etc., né le 15 mars 1758 à SaintSeine en Bourgogne. Il entra au service dans le régiment de Nivernois où il devint fourrier, et passa ensuite dans l'administration de la marine à Rochefort. Devenu major de la garde nationale de cette ville au commencement de la révolution, il partit bientôt pour la frontière à la tête d'un bataillon de volontaires de la Charente, faisait partie de la garnison de Verdun lorsque cette ville se rendit aux Prussiens, et fut un des officiers qui refusèrent de signer la capitulation. II concourut encore avec son bataillon à la prise de Namur et à la conquête de la Belgique, et fat blessé à la bataille de Nerwinde. Nommé général de brigade en floréal, il fut employé dans la Vendée, remporta plusieurs avantages sur Charette dans le Bocage, et fut encore blessé à Montaigu. II passa quelques temps après à l'armée du Rhin, fut fait prisonnier par les Autrichiens le 24 septembre 1795, après avoir reçu de nouveau plusieurs blessures, puis échangé contre le général |