d'Espercieux. Prix, 24 fr., et 30 fr. franc de port. Chez Gabriel Warée, libraire, quai Voltaire, no 21; et chez Arthus-Bertrand, libraire, rue Hautefeuille, no 23. Il en a été tiré quelques exemplaires sur papier vélin, prix, 48 fr., et 54 fr. franc de port. Notice sur le Pastel (Isatis tinctorum), sa culture et les moyens d'en retirer l'indigo; on y a joint l'instruction publiée dans le Moniteur le 24 mars 1811; par M. Puymaurin, législateur, de plusieurs Académies. In-8°. Prix, I fr., et 1 fr. 25 c. franc de port. Chez ArthusBertrand, libraire, rue Hautefeuille, n° 23. Réponse aux reproches que les gens du monde font à l'étude de la Botanique; lue à la Société des Sciences physiques, médicales et d'agriculture d'Orléans, le 26 novembre 1810; par Auguste de SaintHilaire. In-8°. Prix, 75 c., et 1 fr. franc de port. Chez J. G. Dentu, imprimeur-libraire, rue du Pont-de-Lodi, no 3, et au Palais-Royal, galeries de bois, nos 265 et 266. Précis de la révolution française, et des événemens politiques et militaires qui l'ont suivie, jusqu'au 1er avril 1810; par F. Schoell. Deuxième édition. In-18. Prix, I fr. 80 c., et 2 fr. franc de port; pap. vélin, 3 fr., et 3 fr. 25 c. franc de port. Chez F. Schoell, libr., rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois, no 29. Ce Manuel ayant manqué pendant quelques tems, on s'empresse d'en annoncer la réimpression. -- Histoire des généraux français depuis 1792 jusqu'à nos jours; par A. H. Châteauneuf. XXIIIe LIVRAISON. Ce volume contient les généraux Berruyer, Hoche, Grenier, Emériau, Eblé, Delaage Saint-Cyr, Claparède, d'Ayat. Prix, 1 fr., et 3 fr. en papier vélin. Nota. Les personnes qui n'ont acheté que les douze premières par ties de cet ouvrage, pourront s'en procurer la suite jusqu'à la vingttroisième qui vient de paraître, moyennant 14 fr., et 17 fr. franc de port, ou payer chaque petit volume qui manquerait à leur collection, I fr. 50 c., et I fr. 70 c. franc de port. Chez l'Auteur, rue des Bons-Enfans, no 34. Le Bal du bois de Brevannes, poëme; suivi de l'Epître à mon Berceau, et d'une traduction du Cimetière de Village, de Thomas Gray; par Hugues Nelson Cottreau. Un vol. in-18. Prix, 1 fr. 25 ci, et 1 f. 50 c. franc de port. Chez Cretté libraire, rue Saint-Martin, nos 94 et 98; Arthus-Bertrand, libraire, rue Hautefeuille, no 23, et au Palais-Royal, chez les Marchands de nouveautés. MERCURE DE FRANCE. SUBLIME nourrisson du Dieu de l'harmonie, Qui voudrais repousser le néant par la gloire, Laisse dans ses dédains s'obstiner le vulgaire : Il n'est point enflammé par son souffle invincible, Mais c'est pour un grand cœur la plus noble espérance. Reprenait ses crayons; La gloire alimenta les beaux jours de Voltaire, Du feu de ses rayons. K Frédéric s'enivrait à sa coupe féconde : Si pour cette immortelle il faisait craindre au monde Pour elle il abjurait ce funeste délire, Et déposant l'épée, il tirait de sa lyre Créons-nous d'autres jours loin du siècle où nous sommes Jadis, gloire, vertus, tout n'était qu'éphémère, Où court ce furieux?..... O démence profane! Et cet obscur mortel, célèbre téméraire, Sur ce mont mugissant, effroi de la Sicile, Il confie au volcan le soin de sa mémoire, Illustres insensés! votre honte fameuse, Un mortel généreux ne renonce à la vie Contemple ce héros : il saisit une lance, Aux champs de la valeur son corps blessé chancelle; Ie vois-tu dans Calais, chargé de nobles chaînes, La gloire ne se rend qu'aux vœux d'une belle ame. Le plus sublime esprit que le vice diffame, Brigue en vain son amour; Et s'il brille à nos yeux, c'est la flamme légère, Mais celui qui, toujours rempli d'un saint délire, Ne nous laissant de lui que de nobles images, Toi qui voudrais trancher les ailes du génie, Dans ce dédale impur, qu'on appelle le monde, Suis-moi, fils de Linus, viens rouvrir la barrière, Et confonds ce mortel, jaloux de ta victoire, Songe, te dira-t-il, songe au destin d'Homère : Il traina les lambeaux de l'horrible misère Dont hérita Milton. Oui, mais si ces mortels dans la foule commune Ah! loin des vains trésors de l'altière opulence, Un poëte, sans l'or, excite assez l'envie; Rien ne manque à ses vœux, s'il peut quitter la vie C'était le seul besoin du plus grand des Corneilles. Mais en vain Richelieu le prie ou l'importune, Que ne peut ce désir sur les ames bien nées! O Lachésis! voilà le destin que j'envie! F. DE VERNEUIL. ARIANE. Cantate exécutée dans la séance publique de la Classe des beaux arts de l'Institut, du 5 octobre. RÉCITATIF. Phébé s'enfuit : déjà l'horizon se coloré; Le soleil à son tour va s'emparer des cieux ; Un vent léger s'élève, et le flot qu'il caresse Thésée !.......... où donc est-il? Ariane oraintive, |