Remarque fur aux Rece raux. faux, l'Auteur ne les compte que pour obferver que fi les gages qui leur ont été attribuez n'excèdent pas l'interêt de leur finance au denier 20, on les doit laiffer fubfister jufqu'au remboursement. Mais il juge qu'ils doivent être fajets à la réduction, fi les interêts font plus forts d'autant plus que le Roi a beaucoup perdu fur le principal, à caufe de la remife du quart, & quelquefois davantage, accordé aux Trai tans. , t Sur les taxations aux Receveurs les taxations Generaux, il obferve qu'en 1688. veurs Gene. elles n'alloient qu'à 965295 livres, & qu'en 1707.elles ont excédé 15 300so 1530050 livres. Partant il y a augmentation de dépenses 564755 livres, au lieu de laquelle l'Auteur croit qu'il faut examiner ce qu'il y a de réductible, par raport aux interêts trop forts & excédant le denier 20. Augmenta La dépenfe du Treforier de la rion de la dé- Gendarmerie n'alloit qu'à 232000 li pense du Tre forier de la vres en 1688.; mais en 1707. elle Gendarmerie. a été portée à 937995 livres : par tant augmentation de 705955 livres, & des ponts & En 1688. l'entretien des ponts & Augmenta chauffées n'a été qu'à 339181 li- tion de la dépense poux vres. En 1707. il a monté à l'entretien 422896 livres partant augmenta- chauffées. tion de 85715 livres : ce qui peut venir de la néceffité des réparations. Mais fur cet article il eft important de prendre garde, que les ouvrages font fouvent adjugez à des gens de faveur,comme il paroît par les exemples de Ponts, de Moulins, & de Beaugency; ou qu'en vûë du bon marché, on fait de légeres réparations qui n'ont pas la folidité néceffaire. Sur les dépenses extraordinaires, l'Auteur ne dit autre chofe finon qu'étant en 1688. de 180808. li * lanternes de. Paris. vres, & en 1707. de 1799865 livres, il y a une augmentation de 1619057 livres ; mais qu'il n'a point eu de communication du détail de cette dépense, ni des Pièces qui la peuvent juftifier. Reflexions fur Il dit de même, fur l'article des les bouës & boues & lanternes de Paris, que la dépense fixe eft de 300000, livres, & que le Roi y eft obligé, puisqu'il en a reçû le capital; mais il croit que ce compte de recette & dépense merite grande attention. Sur les remi. fes accordées Sur les remifes accordées aux Traiil paroît feulement à l'Au aux Traitans. tans Sur la dépen fe des Fiefs, teur qu'en 1707. il leur a été remis à 1059659 livres 8 fols; mais faute de détail, la raison & l'emploi de cette dépense font in connus. En 1688. la dépenfe des Fiefs, Aumônes & Aumônes & Treforiers des fortiTreloriers des fications, n'étoit que de 165957 livres. En 1707. elle s'eft trou fortifications. vée de 23600r livres : ce qui fait une augmentation de 70044.li livres. Les tion des gages Les gages des Treforiers de France Augmentan'étoient en 1688. que de 1014919. des Treforiers livres. En 1707. ils ont été de de France. 1467200 livres: partant augmentation de 45 2381 livres. du Parlement en des Maitres La dépenfe du Parlement de Paris, Dela dépense & des Maîtres des poftes, montoit de Paris, & en 1688. à 651715 livres 1707. à 740857 livres : ce qui fait une augmentation de 89142 li vres. des Poftes. Receveurs Les gages des Receveurs Generaux Des gages des montoient en 1689. à 336050 livres ; & en 1707. à 341799 livres. On ne fait pas d'autres raifons de cette augmentation, qui n'eft que de 5740 livres, que la création d'un Receveur General pour la Generalité de la Rochelle. la Chambre Les épices de la Chambre des Des épices de Comptes étoient en 1688. de 24014 des Compt.s. livres. En 1707. elles ont été de 30330 livres; mais ces épices fe règlent fur le plus ou le moins de recette. Cette augmentation de 6316 livres ne doit pas paroître extraordinaire. Tome II. Remarque fur un article des de Parit. On trouve un article de 46133 lidépenfes de vres fur la dépenfe de la Generalité la Generalité de Paris, pour gages de l'Office de Directeur des vivres, fourages, lits des Hôpitaux, des Armées, & Garnifons, levez par le fieur Millien, qui étoit Treforier des parties cafuelles, & l'on aprend qu'on lui a fufpendu le payement de cette fomme › parce qu'il n'a point rendu le compte des parties cafuelles. Si l'on avoit employé ces deniers, ce qu'on ne croit pas, à l'achat de cet Office, il s'enfaivroit que le Roi payeroit les gages d'un Office dont le fonds lui apartiendroit, & qu'on l'auroit obligé à faire des emprunts, pendant que l'on jouiffoit de fes deniers : ce qui merite d'être examiné. Augmenta ges des Maréchauffées. En 1688. les gages des Maréchauf tion des ga- fées ne montoient qu'à 606299 livres. En 1707 ils ont monté à 664097 livres: partant augmentation de 57798 livres. Des Officiers des Elections. En 1688. les gages des Officiers des Elections étoient de 868850 livres; & en 1707. ils fe trouvent |
