Sur les manœuvres d'infanterie. La mème instruction que le maître de manœuvre. SECTION IX. Instruction d'un quartier-maitre de maneuvre de 1 classe, pour devenir second maître de timonerie des deux classes. Sur la manoeuvre. L'instruction exigée du quartier-maître de manœuvre de 1." classe. Sur le canonnage. L'instruction exigée d'un second maître de manoeuvre. Sur la timonerie. ст L'instruction exigée d'un 1. maître de manoeuvre, et de plus: Faire gouverner par un très-grand vent et par une grande vîtesse, vent arrière cu largue, de manière largue, de manière que le bâtiment fatigue le moins possible. Faire gouverner dans les mêmes conditions, au plus près, dans une mer très-houleuse. Réduire les routes par le calcul, en employant les sinus. Apprécier l'effet d'un courant connu sur la route parcourue ou à parcourir. Estimer la dérive d'un bâtiment, en panne et à la cape. Estimer l'angle formé par la ligne de sonde avec la verticale, lorsqu'on est sur un grand fond, et en conclure la diminution à faire dans la profondeur marquée sur la ligne. Savoir enregistrer correctement et exactement les signaux, les routes, les mouvemens du vaisseau ou de l'armée, et généralement toutes les circonstances de la navigation pendant la durée d'un quart de six heures. Savoir prendre sur le différentiomètre le tirant d'eau du bâtiment à la mer ou au mouillage. Sur les manauvres d'infanterie. L'instruction exigée du 2. maître canonnier. SECTION X. Instruction du 1. maître de timonerie des deux classes. Outre ce qui est exigé du 1." maître de manœuvre sur cet objet : Connaître par principes et savoir pratiquer toutes les opérations du pilotage, c'est-à-dire : Observer la hauteur des astres et leur distance à la lune, pour en conclure la latitude, la longitude, l'heure du lieu, l'azimuth, l'amplitude, &c. Conclure d'un calcul d'heures, rapporté à une montre marine, la longitude du vaisseau. Déterminer le gisement d'un point de la côte, par un relévement astronomique. Déterminer si le bâtiment est, au vent ou sous le vent d'un objet à l'horizon', et de combien de degrés. Connaître les relévemens prescrits par la tactique navale pour les extrémités des colonnes d'une armée sous voiles. Connaître la théorie des instrumens à réflexion, de la boussole, du baromètre, du thermomètre, du différentiomètre, et savoir retoucher les aiguilles aimantées. Connaître le pavillon de toutes les nations maritimes qui fréquentent les mers de l'Europe. Connaître l'emplacement de tous les objets de son détaił, en soigner la conservation, et savoir en rendre compte aux époques et dans les formes prescrites. Sur les manœuvres d'infanterie. La même instruction que les premiers maîtres de manoeuvre et de canonnage. SECTION XI. Instruction du capitaine d'armes des 3.o et 2. classes. Sur la manauvre. L'instruction exigée du quartier-maître de manœuvre de la 1." classe. Sur le canonnage. L'instruction exigée du second maître de canonnage. Sur la timonerie. L'instruction exigée du second maître de manœuvre. Sur les manauvres d'infanterie et le service des troupes. Savoir professer, dans tous les détails, l'école du soldat et l'école du peloton, d'après le réglement concernant l'exercice et les manoeuvres de l'infanterie, du 1. août 1791. er Répondre d'une manière satisfaisante sur les titres I, III, IV, VI et X du réglement du 24 juin 1792, sur le service intérieur, la police et la discipline de l'infanterie. Connaître l'esprit de toutes les consignes relatives au service intérieur des vaisseaux, le régime de casernement des équipages de ligne, et leur administration à terre et à bord. SECTION XII. Instruction du capitaine d'armes de la 1 classe ayant rang de 1 maître à bord. Sur la manauvre. L'instruction exigée du quartier-maître de manoeuvre de première classe. Sur le canonnage. L'instruction exigée du second maître de cannonage, et de plus : Professer la théorie de l'exercice du canon et de la caronade, d'un bord et des deux bords. Sur la timonerie. L'instruction exigée du second maître de canonnage. Sur les manœuvres d'infanterie et le service des troupes. Outre l'instruction exigée du capitaine d'armes de la classe inférieure, savoir professer l'école du bataillon et en faire exécuter toutes les manœuvres, d'après le réglement du 1. août 1791. Répondre, d'une manière satisfaisante, sur tous les détails relatifs au service intérieur, la police et la discipline de l'infanterie et des équipages de ligne. Connaître les dispositions pénales maritimes établies par les actes du Gouvernement du 22 août 1790 et du 16 nivôse an 2, tant qu'ils constitueront le code pénal des bâtimens de guerre. 2. Les officiers-mariniers et marins proposés pour passer à une classe ou à un grade supérieur, seront examinés par le conseil d'avancement, qui interrogera les candidats et leur fera exécuter celles des opérations détaillées au présent réglement qu'il jugera nécessaires pour s'assurer de leur instruction. Indépendamment des connaissances spéciale minées pour chaque grade ou classé, le conse ment pourra interroger les officiers-mariniers ét les divers degrés d'instruction dont ils ont dû f pour obtenir les avancemens qui leur ont été ante conférés. 3. Les avancemens extraordinaires pour act continueront à être accordés sans examen préalal les conditions et formalités prescrites par l'article donnance du 2 de ce mois. 4. Les dispositions du présent réglement n applicables aux équipages des bâtimens armés exc par l'inscription maritime. 5. Toutes dispositions contraires au présent sont et demeurent abrogées. MANDE et ORDONNE SA MAJESTÉ à l'amiral aux commandans et intendans de la marine, et à qu'il appartiendra, de tenir la main à l'exécu présente ordonnance. Donné en notre château des Tuileries, le 19 l'an de grâce 1825, et de notre règne le seco Signé CHARLES Par le Roi: Le Pair de France, Ministre Secrét de la marine et des colonies, Signé Comte DE CHAI LOUIS-ANTOINE DE FRANCE, AMIRAL DE FRANCE; Vu le réglement ci-dessus à nous adressé, |