Page images
PDF
EPUB

ils

et étendards les salueront; les troupes porteront les armes, les tambours et trompettes rappelleront ; seront reçus de la même manière la première et la dernière fois où ils verront les troupes, pour les inspecter ou exercer; dans les autres circonstances, ils ne seront salués ni par les officiers supérieurs, ni par les drapeaux ou étendards.

Il sera envoyé à un quart de lieue au-devant d'eux un détachement de trente hommes de cavalerie, commandé par un officier avec un trompette. Ce détachement les escortera jusqu'à leur logis.

On enverra à leur logis, après leur arrivée, une garde de cinquante hommes, commandée par un capitaine et un lieutenant.

Le tambour rappellera.

Le gouverneur ou le commandant d'armes pren dra l'ordre d'eux le jour de leur arrivée et celui de leur départ. Les autres jours, ils le donneront à l'adjudant de place.

Ils auront habituellement deux sentinelles à la porte de leur logis; les sentinelles seront tirées des compagnies de grenadiers.

Les gardes ou postes des places ou quartiers prendront les armes ou monteront à cheval quand ils passeront devant eux. Les tambours et trompettes rappelleront.

Ils donneront le mot d'ordre.

Il leur sera fait des visites de corps en grande

tenue.

A leur sortie, il sera tiré cinq coups de canon. Ils seront reconduits par un détachement de cavalerie pareil à celui qu'ils auront eu à leur arrivée.

[ocr errors]

Le commandant d'armes les suivra jusques à la barrière, et prendra d'eux le mot d'ordre.

Quand, après un an et un jour d'absence, ils retourneront dans les places, après y avoir fait leur entrée d'honneur, ils y recevront les honneurs ci-dessus prescrits, sauf que les troupes ne prendront point les armes, et qu'on ne tirera point de canon.

Les généraux de division employés auront une garde de trente hommes, commandée par un lieu

tenant.

Le tambour rappellera.

Les gardes où postes des places ou quartiers prendront les armes ou monteront à cheval, quand ils passeront devant eux. Les tambours et trompettes desdites gardes rappelleront.

Quand ils verront les troupes pour la première ou dernière fois, les officiers supérieurs salueront; les étendards et drapeaux ne salueront pas. Les tambours et trompettes rappelleront.

Il leur sera fait des visites de corps en grande tenue, et le mot d'ordre leur sera porté par un officier de l'état-major de l'armée ou de la place.

Ils auront habituellement à la porte de leur logis deux sentinelles tirées des grenadiers.

Les généraux de division inspecteurs recevront, pendant le temps de leur inspection seulement, les mêmes honneurs que les généraux de division employés.

Honneurs civils.

Les généraux de division commandant une Armée ou un corps d'Armée recevront, dans l'étendue de

leur

leur commandement, les honneurs civils attribués aux maréchaux d'Empire. ( Voyez chapitre X). Les généraux de division commandant une division territoriale, recevront la visite du président du tribunal d'appel et de toutes les autres personnes ou chefs des autorités nommés après eux dans l'article des préséances, Ils rendront les visites dans les vingtquatre heures.

Ils visiteront, dès le jour de leur arrivée, les personnes dénommées avant eux dans l'ordre des préséances. Ces visites leur seront rendues dans les vingt-quatre heures par les fonctionnaires employés dans les départemens.

Honneurs militaires à rendre aux généraux de brigade.

Lorsque les généraux de brigade commandant un département feront leur entrée d'honneur dans les places, citadelles et châteaux de leur commandement, ce qu'ils ne pourront faire qu'une fois, ils en préviendront le général commandant la division, qui prescrira de leur rendre les honneurs déterminés pour les généraux de division commandant une division territoriale, excepté qu'il ne sera point tiré de canon et qu'ils n'auront qu'une garde de trente hommes commandée par un lieutenant, et que le tambour prêt à battre ne battra point. Il sera envoyé au-devant d'eux, à un quart de lieue de la place, une garde de cavalerie, composée de douze hommes, commandée par un maréchal-des-logis. Cette garde les escortera jusqu'à leur logis.

[ocr errors]

Lors de leur sortie ils seront traités comme à leur entrée.

Quand les généraux commandant un département verront les troupes pour la première et dernière fois, les officiers supérieurs les salueront, les tambours seront prêts à battre, les trompettes à sonner.

Les gardes et postes prendront les armes et les porteront.

Les gardes à cheval monteront à cheval et mettront le sabre à la main.

Les sentinelles présenteront les armes.

Ils auront habituellement à la porte de leur logis deux sentinelles tirées des fusiliers.

Il leur sera fait des visites de corps en grande et le mot d'ordre leur sera porté par un

tenue,

sergent.

Les généraux de brigade employés auront quinze hommes de garde, commandés par un sergent un tambour conduira cette garde, mais ne restera point.

Les gardes prendront et porteront les armes, ou monteront à cheval et mettront le sabre à la main; les tambours et trompettes seront prêts à battre ou à sonner.

Ils auront une sentinelle tirée des fusiliers. Il leur sera fait des visites de corps.

Quand ils verront les troupes pour la première et dernière fois, ils seront salués par les officiers supérieurs.

Le mot d'ordre leur sera porté par un sergent.

Honneurs civils.

Les généraux de brigade commandant un département recevront, dans les vingt-quatre heures de leur arrivée, la visite des personnes nommées après eux dans l'ordre des préséances, et les rendront dans les vingt-quatre heures suivantes.

Ils visiteront, dans les vingt-quatre heures de leur arrivée, les personnes nommées avant eux dans l'ordre des préséances; les visites leur seront rendues dans les vingt-quatre heures suivantes, par les fonctionnaires employés dans les départemens.

Extrait du réglement du 1er. vendemiaire

an 12.

Uniforme des adjudans-commandans.

Les adjudans - commandans porteront l'habit de drap bleu national, doublé de même; le collet et les paremens seront de drap écarlate. Cet habit sera sans revers, boutonnera droit sur la poitrine jusqu'à la ceinture, dégagera sur les cuisses; le collet sera droit; les paremens seront coupés et ouverts en dessous, la manche se fermant par deux petits boutons; les poches seront en travers et à trois pointes ; les pans tombans et non agrafés derrière.

Cet habit ne sera point bordé d'une baguette; il sera orné de boutonnières en or d'une légère broderie faite au passé ; il y en aura neuf sur chaque devant, deux au collet, trois en long sur chaque parement, et trois sur les poches. Il sera placé neuf gros boutons sur le devant du côté droit, trois à chaque

« PreviousContinue »