nest seigneur temporel et fon» dateur des églises paroissiales » de Mortagne, Flines, Bruille, » Château-l'Abbaye, etc., aux» quels seigneurs, à leur bailly » ou lieutenant respectivement, » par l'avis des amés, vice-ré» gents et paroissiens, appertient » créer et instituer chappellains, » sauf qu'audit Notre-Dame-au» Bois, l'abbé de Château y >> commet l'un de ses religieux » pour chappellain, etc. » Ce village contient environ 400, bonn. faisant 439 hectares; comme dépendance de Mortagne, il resta à la maison d'Autriche, en vertu de l'article 11 du traité de paix conclu à Utrecht le 11 avril 1713; cependant sans égard pour un traité aussi solennel, la France ne voulut jamais permettre que l'abbé de Château intervienne, comme il en avoit le droit, aux assemblées des états du Tournésis, car l'abbé de Château, Basile de l'Espierre fut mis à la Bastille, l'an 1726, pour avoir siégé aux états du Tournésis ; après cette arrestation irrégulière, la France, jusqu'en 1769, époque à laquelle ce village lui fut cédé par le traité des limites du 16 mai 1769, nomma à la prélature de Château-l'Abbaye, nonobstant les protestations et le droit apparent de l'Autriche résultant de l'article 11 du traité d'Utrecht, 1713. 11 fut cédé par cette puissance à la France, en vertu de l'ar ticle 4 du traité des limites conclu à Versailles le 16 mai 1769. Il est aujourd'hui de l'arrondissement de Douay, canton de Saint-Amand, rive droite de la Scarpe, entre l'Escaut et la Scarpe. Il comprend un hameau nommé la Haute-Rive. En 1804, il s'y trouvoit 164 maisons. |
