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II. CLASSE. Economie rurale. Arts et Manuf. 5

mouvemens célestes, à l'usage des astronomes et des navigateurs pour l'an 1808, publiée par le Bureau des longitudes. i vol. in-8°. avec les additions. Courcier, 2 fr, 5 c.

ploi des deux premières règles de l'arithmétique; par F. D. Budan. I vol. in-8. Même adresse. 5 fr.-6 fr. 75 c.

L'Arithmétique simple démontrée en six leçons, mise à la portée du premier âge et à l'usage des écoles primaires; par M. Prévôt de Saint Lucien. 4. édition. I vol. in-8°. Chez l'Auteur, rue

Nouvelle Méthode pour la résolution des équations numériques d'un degré quelconque, d'après lequel tout le calcul exigé par cette résolution se réduit à l'em-Sainte-Apolline, no. 3o. 50 c.

SECONDE CLASSE.

ÉCONOMIE RURALE. Manuel du bon Jardinier, par un amateur. 1 vol. in-18. de 400 pages. Ancelle, 2 fr.—2 fr. 60 c.

Restauration et aménagement des forêts et des bois des particuliers, par M Chevalier, cultivateur à Argenteuil. I vol. in-12. Mad. Huzard, 2 fr. 50 c.— - 3 fr.

Essai sur la fonte des anciens et celle des chevaux de Chio, accompagné de notes de M. Millin; par J. Seitz. Brochure in-8°. Delance. I fr.—1 fr. 50 c.

ATRS ET MANUFACTURES.

Recherches physiques et chimiques sur la fabrication de la poudre à canon, contenant des observations et des expériences nouvelles; par M. J. F. Cossigny, ex-ingénieur, et membre de plusieurs Sociétés savantes.

1 vol. in-8°. Bailleul et Magi. mel. 5 fr. -6 fr. 50 c.

L'objet de cet ouvrage est d'établir la préférence que devrait obtenir la fabrication de la poudre à canon, d'après la méthode imaginée par l'auteur sur celle qui est le plus communément usitée, et particulièrement sur celle qui est en usage dans les fameuses manufactures d'Essône.

Il commence par des observations tant sur les épreuves faites à Essône en 1791, que d'un essai de poudre de l'Isletion de laquelle s'était occupé M. Cosside France (c'est celle de la composi guy), et de trois échantillons de poudre de France, que sur la fabrication de la poudre à Essône, Ces observations frappent encore sur les épreuves faites à Essône en 7791. A la suite de ces observations préliminaires, l'auteur entre dans des détails sur le mode de la fabri

cation de la poudre. Il s'occupe d'abord des moulins, donne les dimensions du moulin à cylindre pour la fabrication de la poudre royale, et s'étend ensuite sur les opérations de la sécherie et de la graineffe.

Après avoir rendu compte de diverses pétitions qu'il adressa à l'assemblée na

tionale législative en 1791 et 1792, dont la dernière contenait un mémoire sur la poudre à canon lequel donna lieu à une lettre des régisseurs des poudres et salpêtres adressée au ministre de la marine d'alors, et qui est accompagnée de notes en réponses, M. Cossigny présente un tableau de comparaison entre la fabrication actuelle de la poudre de guerre, telle qu'elle se fait à la manufacture d'Essône, et la fabrication qu'il y introduirait suivant sa méthode, et en faisant quelques changemens très-peu dispendieux dans les usines.

Ce tableau est suivi d'observations sur quelques articles des élémens de chimie, par J. A. Chaptal: elles sont accompagnées de recherches, d'expériences et de discussions sur la fabrication de la poudre à canon. Il en examine d'abord les élémens, savoir le salpêtre et le charbon; puis il passe à la fabrication mécanique et aux machines qu'on y emploie, tels le grainoir, que fe séchoir et le lissoir. Il dit aussi quelques mots de deux opérations qui ont

lieu dans la fabrication: ce sont l'épous setage et l'enfonçage.

A une digression curieuse sur la fabrication de ce que l'on a appelé la poudre révolutionnaire, succèdent un exposé de la désignation du salpêtre, une théorie sur l'explosion de la poudre une petite dissertation sur le sulfate résidu de la poudre, des observations sur la durée des battues, et des conjectures qui nous ont paru heureuses sur les causes qui le plus communément donnent lieu à l'explosion des moulins à poudre. L'ouvrage est terminé par un aperçu des moyens de perfectionnement qui restent encore à employer dans la fabrication de la poudre à canon.

Sans avoir la prétention de nous constituer juges de la solidité des vues présentées par M. Cossigny, nous croyons au moins qu'elles méritent l'attention du gouvernement.

Almanach général des constructions civiles pour l'an 1807. in-18. Demoraine.

TROISIÈME

GÉOGRAPHIE, TOPOGRAPHIE,

HYDROGRAPHIE.

Nouvel Atlas élémentaire des quatre parties du monde, dans lequel se trouvent 29 cartes petit in-4°. pour le détail de chacune de ces parties; précédé des institutions géographiques et historiques, ou 10. d'une description générale du globe terrestre; 2. d'une analyse succincte des principaux événemens qui ont fait naître et conduit la révolution française à sa fin; 3°. de la nomenclature

CLASS E.

comparative des départemens avec les autres provinces. Troisième édition, revue, corrigée et augmentée, tant des nouvelles découvertes que des nouveaux changemens politiques: par G. F. Delamarche, géographe. Chez l'Auteur, rue du Jardinet, n°. 13. 12 fr.

Cours complet de Topographie, par Alexandre Moitte, professeur de dessin et cartes à l'Ecole spéciale militaire. No. 4. in-fol. oblong. Théoph. Barrois père, et Treuttel et Würtz. 3 fr.-4 fr.

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III. CLASSE. Géographie, Topogr., Hydrographie. 7

Description de Paris et de ses environs, avec un précis historique et des observations sur le caractère de leur architecture, et sur les principaux objets d'art et de curiosité qu'ils renferment; par J. G. Legrand, architecte des monumens publics, etc...., et par C. P. Landon, peintre: ouvrage enrichi de plus de cent planches gravées et ombrées en taille-douce, avec un plan exact de Paris et de ses embellissemens. I. partie in-8°. Chez Landon, quai Bonaparte, no. 1. 9 fr. papier ordinaire; 11 fr. pier ordinaire, épreuves sur papier de Hollande; 18 fr. sur papier vélin; exemplaires coloriés, 30 fr.

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ou.

qui distingue éminemment son vrage, ce sont des jugemens, à la vés rité sévères, sur l'architecture et les toujours basés néanmoins sur les règles décorations des églises de Paris, mais d'un goût sûr et éclairé, de l'exécution desquelles l'antiquité même a laissé tant de modèles. C'est le désir ardent de ra

mener les artistes à l'observation de ces

règles si précieuses qui a toujours dirigé l'auteur dans ces jugemens. 11 ne s'est étendu et n'a dû s'étendre que sur celles des églises qui sont remarquables par leurs différens genres d'architecture; mais il a donné une rapide notice des autres, et même de celles qui ont été détruites pendant le cours de la révolution.

Les planches, dont M. Landon a dirigé les dessins et la gravure, sont exécutées avec tout le soin qu'on devoit attendre de la surveillance d'un artiste aussi distingué que lui par beaucoup d'autres ouvrages d'arts.

Plan de Paris, avec le détail de

ses

nouveaux embellissemens projetés et en partie exécutés depuis le règne de Napoléon Ir. Demoraine, et Baradolle, ingénieur, rue St.-Honoré, no. 18. 2 fr. 50 c. franc de port.

Sur ce plan sont figurés, 1. les quatre ponts nouvellement exécutés ou projetés sur la Seine; 2°. l'ouverture et la formation de plusieurs grandes rues et places publiques; 3°. deux canaux de navigation et d'arrosement divisés en plusieurs branches dans l'intérieur de la ville, avec divers bassins pour ports et garres nécessaires à la lérité du commerce; entr'autres le canal de la rivière de l'Ourcq, joignant la Marne à Lassy au-dessus de Meaux, et qui s'exécute maintenant. On voit dans le plan ce canal figuré, et les endroits par où il doit passer dans Paris; 4°. les projets des différens monumens publics, avec désignation de leur utilité, et indication des lieux où ils doivent être construits ; 5o. enfin, les nou

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Suite de la Collection universelle des Mémoires particuliers à l'histoire de France. Tomes 66, 67 et 68, contenant les vies des hommes illustres et capitaines étrangers et français de Bran tôme. Chronologie septénaire, ou histoire de la paix entre Henri IV, roi de France, et Philippe II, roi d'Espagne, contenant les choses les plus remarquables advenues depuis la paix faite à Vervins, le 2 de mai 1598, jusqu'à la fin de l'année 1804 par P. V. P. Cayet, avec des notes historiques et des observations sur les personnages divers et les principaux faits mentionnés dans l'ouvrage. Tome I.

Il paraît tous les mois, comme par le passé, un volume de la suite de la collection générale des mémoires. On souscrit pour six mois ou un an chez M. Perrin, au bureau de la collection, rue de Vaugirard, no. 170, à l'Odéon. Le prix de la souscription, à raison de 12 volumes par an, papier ordinaire, est de 60 fr., pris à Paris, 100 fr., papier vélin, moitié pour six mois, i fr, 3o c. de plus par la poste.

Un certain nombre d'exemplaires de la Chronologie septénaire ont été réservés pour être distribués séparément, et hors de la collection générale des mémoires. Prix de la souscription pour les vol., 24 fr. papier ordinaire 48 fr. papier vélin."

et

auteur (P. V. P. Cayet), et qui, La Chronologie novennaire du même avec la septénaire, offre une grande partie du règne de Henri IV, suivra immédiatement la publication de ce dernier ouvrage; elle formera 10 vol. in-8°. du même prix pour chaque volume.

Les mémoires historiques sont un genre qui appartient exclusivement aux modernes. C'est la source la plus abondante, et communément la plus sûre où l'on puisse puiser la connoissance des cabinets et des cours, et principalement événemens politiques, des intrigues des du caractère et des inclinations particulières des grands personnages qui ont dirigé le cours des événemens, parce que ces mémoires sont presque toujours l'ouvrage de gens qui ont figuré euxmêmes à un certain point dans ces évéavaient la plus grande influence. nemens, et qui ont vu de près ceux qui

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Sous ce double rapport, les mémoires particuliers offrent beaucoup plus d'instruction que les histoires générales lorsqu'ils embrassent des temps de trou bles et d'orages les ressorts de l'inleurs mouvemens secrets doivent nétrigue se dérobant dans les ténèbres cessairement échapper à l'historien qui n'a de ressources pour s'instruire que des documens, pour ainsi dire, officiels. Or, la plus grande partie des mémoires dont s'est composée jusqu'ici la collection générale, sont de ce genre ; et tels seront aussi ceux qui entreront dans la continuation.

Ces mémoires, tels qu'ils étaient répandus dans les grands dépôts de livres, outre qu'ils y étaient épars, sans aucun ordre méthodique et chronologique, avaient éprouvé l'inconvénient de se contredire assez souvent, et de renfermer assez fréquemment des détails futiles. On ne peut donc pas se dissimuler

toute

IIIe. CLASSE. Histoire.

toute l'utilité d'une entreprise dont l'objet était d'offrir une série chronologique des mémoires relatifs à l'histoire de France, qui ont paru dans les temps les plus orageux de la monarchie, tant dans l'intérieur qu'au-dehors d'établir une sorte de concorde entre les récits et leurs auteurs d'élaguer dans leurs mémoires ce qui ne présente aucun but d'utilité, et même d'agrément; enfin, de rassembler en forme de notes et d'observations des anecdotes recueillies dans des ouvrages inconnus aux auteurs des mémoires, ainsi que quelques traits caractéristiques des personnages importans qui y figurent, dont la connoissance leur avait également échappé.

Le succès qu'ont eu les 65 volumes de la collection générale de mémoires relatifs à l'histoire de France, qui ont paru avant la révolution, fait nécessairement présager celui qu'aura leur continuation, parce qu'elle est faite dans le même esprit.

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On pourra déjà en juger par les trois volumes des mémoires de Brantôme, et par le premier volume de la septénaire de Cayet, que nous annonçons ici. Le choix de ces deux ouvrages, rentrant dans l'ordre chronologique, toujours observé dans la collection, ne pouvait d'ailleurs être plus heureux.

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Tout le monde dit un de nos meilleurs historiens (M. Anquetil), « voudrait avoir lu Brantôme; mais il «faudrait le mettre surtout entre les mains des princes, afin qu'ils y apprissent qu'ils ne peuvent se cacher; qu'ils ont pour leurs courtisans une « importance qui fait remarquer toutes leurs actions, et que tôt ou tard les plus secrètes sont révélées à la posté rité. Ces réflexions qu'ils feraient, en "Voyant Brantôme ramasser de petits fails, des mots échappés, des actions prétendues indifférentes qui devoient être perdues et négligées, et qui cependant marquent le caractère, les «rendrait plus circonspect ».

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Ces judicieuses observations s'appliquent particulièrement aux trois volumes des mémoires de Brantôme qu'on vient de publier. Ils embrassent en effet Journal général, 1807, No.

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etc.

les vies, si ce n'est toujours des princes assis sur le trône, au moins de capitaines illustres qui, par leurs rares talens et leur considération personnelle, marchaient presque sur la ligne des souverains. C'est ainsi qu'à Charles-Quint, à Philippe II, à Ferdinand Ier., Maximilien II, succèdent, parmi les grands capitaines espagnols, le duc d'Albe, les Colonnes, Carajaval, Alarcon, les deux Delève, père et fils Pierre de Navarre, Pescaire, Duguast, Dechievres, Hugues de Moncade, Don Juan d'Autriche, C'est ainsi encore que la vie de deux souverains d'Italie, Philibert de Savoie, Cosme de Médicis, est suivie de celles de plusieurs illustres guerriers italiens tels qu'André Doria, Alviane Strozzy, et qu'à des notices sur quatre rois de France, Louis XI, Louis XII, Charles Vill, François Ier. Brantôme en a joint d'autres sur les Français de ces temps, les plus distingués par leurs tales militaires, tels que la Trémouille, d'Armagnac, Nemours, Gaston de Foix, Lapalice, Lespare Bonnivet, de Gie, Lautrec, Bayard, le cardinal de Richelieu, etc.; et que cet écrivain nous a encore transmis des particularités curieuses sur les princes de la maison de Nassau, et même sur le fameux corsaire Dragut.

La chronologie septénaire de Cayet, dont le premier volume forme le 67. de la continuation des mémoires, était devenue extrêmement rare: elle et d'au tant plus précieuse, qu'eμ là réuni, ant à la chronologie novennaire du même auteur, on rassemble ainsi les mei leurs matériaux pour l'histoire si intéressante de Henri IV, et qu'elles n'y laissent de vide que pour les cinq dernières années de son règne; outre qu'on y trouve les documens les plus importans sur ce règne, tels que des relations des manifestes, des instructions, des lettres, etc., qu'on chercheroit inutilement ailleurs, et qui, sans Cayet auraient été perdus pour la postérité; les deux chronologies renferment encore beaucoup d'anecdotes, secrètes inconnues aux autres écrivains, et dont 1.

B

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