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fossés, rigoles, digues et autres ouvrages, sont entretenus et gardés aux frais des entrepreneurs du desséchement.

La conservation des travaux de desséchement, une fois terminée, est commise à l'administration publique. Toutes réparations et dommages sont poursuivis par voie administrative, comme pour les objets de grande voierie, c'est-à-dire devant le conseil de préfecture. Les délits sont poursuivis par les voies ordinaires, soit devant les tribunaux de police correctionnelle, soit devant les cours d'assises, en raison des cas.

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Dès que l'estimation des fonds desséchés a été arrêtée, entrepreneurs du desséchement présentent à une commission, nommée à cet effet, un rôle contenant : 1° le nom des propriétaires; 2° l'étendue de leur propriété; 3° les classes dans lesquelles elle se trouve placée, le tout relevé sur le plan cadastral; 4° l'énonciation de la première estimation, calculée à raison de l'étendue et des classes; 5° le montant de la valeur nouvelle de la propriété depuis le desséchement, réglée par la seconde estimation et le second classement; 6o enfin, la différence entre les deux estimations.

S'il reste dans le marais des portions qui n'ont pu être desséchées, elles ne donnent lieu à aucune prétention de la part des entrepreneurs du desséchement.

Le montant de la plus-value obtenue par le desséchement est divisé entre le propriétaire et le concessionnaire, dans les proportions qui ont été fixées par l'acte de concession. Lorsqu'un desséchement est fait par l'État, sa portion dans la plusvalue est fixée de manière à le rembourser de toutes ses dépenses. Le rôle des indemnités sur la plus-value est arrêtée par une commission et rendu exécutoire par le préfet.

Les propriétaires ont la faculté de se libérer de l'indemnité par eux due pour la plus-value, en délaissant une portion relative de fonds calculée sur le pied de la dernière estimation; dans ce cas, il n'y a lieu qu'au droit fixe d'un franc pour l'enregistrement de l'acte de mutation de la propriété.

Si les propriétaires ne veulent pas délaisser le fond en nature, ils constituent une rente sur le pied de 4 pour cent sans retenue; le capital de cette rente est toujours remboursable, même par portions, qui cependant ne peuvent être moindres d'un dixième.

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A que l'ara muja'e'all be enr eam transforme ea posuctive. a proprietare gevat necessarement inkaasa ke you on terava que definitive. tournent a son pioła. Won 1 peut arriver que le Gessechement ne puisse être oprak piori qui est dito-dessus; que, sot par les costacies de de ketusk, poil yer des oppositious perseverantes des propriétúlka, on ne puisse y arriver; il'importe alors que le gouverne meut prenne d'office les mesures necessaires pour arriver à cette opfaction. C'est alors un cas d'expropriation, et qui rentre dans les dispositions de la loi du ♬ juillet 1833, sur l'expropriation pour cause d'utilité publique. V. EXPROPRIATION et T&AADOLPHE TREBUCHET.

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DESSIN Technologie., L'art du dessin consiste à représenter par des lignes tous les objets possibles. Quoique la quantité de ces objets soit infinie, ainsi que la variété de leurs formes, on n'a pour les représenter que deux espèces de lignes: la ligne droite et la Tigue.com be. Mais parce que le dessin peut être un art d'agrėment, on bien avoir rapport aux sciences ou à l'industrie, on a plusieurs méthodes d'expression; les unes indiquées par la nature, les autres établies par l'usage.

La méthode la plus naturelle est de représenter les objets en perspective, puisqu'on les dessine tels que les voit dans la nature, le spectateur placé en un seul point; cependant comme ds paraissent tantôt en face, tantôt en raccourci, et toujours se degradant en raison de leur éloignement, on a imaginé pour los arts industriels le dessin géométral, dans lequel on suppose le spectateur partout ce genre de dessin, quoique de convention, est to soul qui puisse convenir à l'industrie : chaque objet rapproche ou eloigne conserve les dimensions de ses rapports: eny mdiquant les montes nécessaires, on peut les livrer aux ouvriers pour lox leur tame executer. La perspective n'est pratiquée que pour les reblosaux ou les vues pittoresques.

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La figure 338 représente un solide vu en perspective;
La figure 339, le même solide vu en géométral;

Et la figure 340, encore le même solide, dont on voit trois

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Quoique au premier aspect les fig.338 et 340 paraissent à peu près semblables, il y a cependant cette différence que dans la figure 338 les lignes ae, bf, dg, ne sont point parallèles, puisque elles tendent au même point, tandis que dans la figure 340 elles conservent leur parallélisme : on peut donner à ces dernières tel angle qu'on jugera à propos; on peut même leur donner leur longueur réelle en faisant ae, bf et dg égales, plus longues ou plus courtes que l'un des côtés ab, si elles le sont effectivement dans le solide qu'on veut représenter. Ces dessins sont de la plus grande utilité dans la pratique. (Voy. GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE, PROJECTIONS, PERSPECTIVE et STÉRÉOTOMIE.)

On voit par ces exemples, que les moyens d'expressions ne sont pas toujours les mêmes; ils varient suivant le but qu'on se propose. Malgré la différence immense qui peut exister entre tel ou tel genre, on peut, sous le rapport de la pratique, considérer le dessin en général : c'est le but de cet article.

De la pratique du Dessin et de quelques Instruments. Un dessinateur doit avoir sa table posée sur deux tréteaux, disposés pour qu'on puisse facilement les hausser ou les baisser, afin qu'il ne soit point gêné dans ses mouvements, soit qu'il dessine droit ou asssis. (Il vaut mieux dessiner droit.)

Le papier sur lequel il veut dessiner doit être tendu; pour cela il aura des planches de différentes grandeurs déterminées par la dimension du papier. On les fait ordinairement pour

recevoir une feuille de papier grand-aigle entière, pour une demi-feuille et pour un quart de feuille : ce papier a ordinairement o 64 sur 1 mètre; les planches doivent avoir environ 4 à 5 centimètres de plus, tant sur la longueur que sur la largeur.

Lorsqu'on voudra tendre une feuille de papier, il faudra d'abord en connaitre l'envers ou l'endroit, ce qui sera facile en se plaçant devant une fenêtre, élevant horizontalement la feuille jusqu'à la hauteur des yeux, et lui faisant prendre plusieurs positions plus ou moins inclinées jusqu'à ce qu'on parvienne à faire luire sa surface: si elle est également luisante partout, on aura l'endroit, si au contraire on y remarque des taches ou des trainasses occasionées par des ratures, elles indiqueront l'envers : c'est de ce dernier côté qu'il faudra mouiller toute la surface de la feuille avec une éponge à moitié imbibée d'eau; on attendra une minute ou deux au plus pour que l'eau ait pénétré dans la feuille, on la retournera de manière à avoir le côté sec en dessus, puis avec de la colle à bouche (Voy. COLLE A BOUCHE) on collera les bords du papier sur la planche; les quatre milieux d'abord, ensuite les quatre coins, et enfin les huit espaces compris entre les milieux et les coins. L'expérience apprendra qu'il faut peu mouiller le papier, que moins on mettra de salive après la colle à bouche, mieux elle collera, et qu'il ne faut pas faire sécher le papier trop promptement au feu ni au soleil.

Quand le papier n'est pas assez grand, on est obligé d'en réunir plusieurs feuilles ensemble; il faudra s'y prendre de la manière suivante pour que la jonction ne soit pas apparente.

Après avoir reconnu l'endroit du papier, on pose la règle à quelques millimètres du bord de la feuille qui doit être en dessus, et avec un canif dont la pointe est bien tranchante, on coupe à peu près le tiers de l'épaisseur du papier, on forme une espèce de pli pour s'assurer s'il est bien coupé dans toute sa longueur, ensuite en tirant vers soi et en dessous la petite bande de papier formée par la coupure, on déchirera la partie de l'épaisseur de la feuille de papier qui n'aura pas été coupée; si le bord qui restera n'est pas assez mince ou n'est pas d'égale épaisseur, on l'amincira avec un grattoir. Pour la feuille qui doit être en dessous, on peut se dispenser de cette opération,

suffit de l'ébarber seulement. Les deux feuilles de papier étant ainsi préparées, on les croise d'environ 6 millimètres, et on les réunit avec de la colle à bouche. Si on a la précaution de mettre la feuille de dessus par en bas, afin qu'elle ne porte pas d'ombre, la jonction ne sera presque pas visible.

Lorsqu'on veut copier un dessin on commence toujours par le mettre au crayon, ensuite on le passe à l'encre en commençant toujours par les cercles qui joignent des lignes droites; car il est bien plus facile de partir d'un cercle pour faire une ligne droite que de joindre une droite en traçant un cercle. Le dessin mis à l'encre entièrement, on efface le crayon avec la gomme élastique, et l'on nettoye le papier avec de la mie de pain, si cela est nécessaire.

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1° Toutes les lignes droites se tracent avec un té, Fig. 341. une équerre et une règle. Le té (fig. 341) est une espèce de grande équerre, qu'on a imaginée pour remplacer la règle, afin d'abréger le temps, lorsqu'il s'agit de faire des parallèles, on tient dans la main gauche la base A, que l'on fait glisser sur un côté de la planche, on dessine beaucoup plus juste et l'on va infiniment plus vite : cette innovation, après avoir été décriée, a fini par prévaloir; il n'y a plus que les esclaves d'une vieille routine qui s'entêtent à ne pas s'en servir.

2o Les lignes courbes se tracent au compas, à la cerce ou à la main.

Fig. 342,

343,

α

344.

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