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pelit sommet appelé Arrilucé ou Arluché, à deux cent soixante-sept mètres. La frontière laisse alors les crêtes et se dirige en ligne droite vers Isterbegui-mounoua. Borne n. 151. A l'entrée d'un petit bois, nommé Arluchéco-dartéa, à trois cent quarante-cinq mètres de la borne précédente. Borne n. 132. A quatre cent quatrevingt-dix mètres, et à deux cent cinquante après avoir passé le ruisseau Sagastéguicoerréca. La borne est à droite du chemin qui passe en cet endroit. Borne n. 133. A Autringo-larréa, sur l'escarpement d'un rocher et sur une carrière à trois cent soixante-mètres. Borne n. 154. A quatre cent trente mètres sur le versant occidental de la montagne de Abracouco, à la droite d'un chemin qui passe dans ce lieu. Borne n. 155. Sur l'arête culminante de la croupe de la montagne d'Abracouco, à quatre cent vingt mètres. Borne n. 156. A la descente de la montagne Abracouco, sur le côté occidental du chemin qui passe au lieu nommé Abracouco-céarra, à deux cent vingt mètres. Borne n. 137. A trois cent quarante mètres, sur un sentier, et à quarante au sud de la source Saroïcolouisénia. Borne n. 158. A trois cent trente mètres, sur le chemin de Garchabal. Borne n. 139. A trois cent quarante mètres, et à huit au sud de Saliésen-borda, ou borde de Saliés, sur le côté est du chemin. Borne n. 140. A deux cent quarante mètres, à la droite du ruisseau Sabiondo, qui vient de Légarchilo et passe an pied de la montagne d'Isterbégui. Borne n. 141. Au sommet d'Isterbéguimounoua, à huit cent cinquante mètres. Ici la frontière change de direction et va en ligne droite à Lindous - mounoua. Borne n. 142. Sur le versant oriental d'Isterbégui, où se rencontre le chemin de Silveti qui passe par Eznécélayéta, à cinq cents métres du numéro 141. Borne n. 143. A quatre cent trente mètres, sur le torrent d'Imilistéguico-erréca. Borne n. 144. A six cents mètres, sur une petite crête d'Imilistoy-gaïna. Borne n. 145. A cinq cent soixante mètres, sur l'arête inclinée d'Ourris barengo-éguia, il y a une roche au niveau du sol signalée par une croix. Borne n. 146, A cinq cent vingt mètres, à Oxapoustéguico-éguia, ou Ochapoustéguico-bizcarra. Borne n. 147. A quatre cent quatre-vingts mètres, sur la face verticale et méridionale d'un rocher, ȧ cent mêtres à l'est du ravin Béordéguico-erréca; ou Présaco-erréca; il y a une croix. Borne 148. A trois cent mètres, à Béordéguico-lépoa, et à dix mètres à l'est du chemin qui va des Aldudes au val d'Erro. Borne n. 149. Sur

au

le chemin appelé Lécétaco-bidia, à huit cent quarante mètres de la borne précédente, et à deux cents mètres au delà du ravin Biourréta-boustanco-erréca. Borne n. 150. A trois cent quarante mètres, il y a une croix sur la roche du milieu d'une cime appelée Lécétaco-argaïna. Borne n. 151. Autre croix sur une roche au sud du chemin qui va des Aldudes à Roncevaux par les cols de Oartaruy et Atalosti. Il y a entre ce signal et le précédent neuf cent soixante et dix mètres. Borne n. 152. A neuf cent quatre-vingts mètres, au col de Bourdingourouchéco-lépoa, et à huit mètres au nord du chemin. Borne n. 155. Au sommet de Lindous-mounoua, centre d'une redoute ruinée, à quatre cent cinquante mètres. Borne n. 154. Dans la même direction, à Lindousco-lépoa, à quatre cents mètres de la borne antérieure, mesurés sur la ligne des crêtes. Borne n. 155. A cent trente mètres, au sommet le plus voisin de Lindous-balsacoa, nommé Lindous-goitia, dont les eaux s'écoulent, d'un côté, dans la rivière de Valcarlos et, de l'autre, dans le ruisseau d'Aguira qui va aux Aldudes. De ce point jusqu'à Mendimocha, la ligne divisoire des deux Etats va toujours par les crètes des deux vallées des Aldudes et de Valcarlos. Borne n. 156. A quatre cent quatre-vingt-quinze mètres, à Mizpirachar. Borne n. 157. Après avoir traversé le bois de Achistoy, dans un parcours de trois cent quatre-vingts mètres et à deux cents mètres plus loin, en tout à cinq cent quatre-vingts mètres à Achistoguico-gaïna. Borne n. 158. A cent quatre-vingt-dix mètres, à Achistoguicocascoa. Borne n. 159. A six cent quatrevingts mètres, à Chapelarrico-cascoa. Borne n. 160. A six cents mètres, au col de Beraïco-lépoa. Borne n. 161. A cinq cent cinquante mètres, à Labignaco-cascoa. Borne n. 162. A neuf cent soixante métres. à Itourraouco-cascoa. Borne n. 163. A Bilourrouncéco - cascoa neuf cent soixante et dix mètres. Borne n. 164. A Elousandico-cascoa, à deux cent quarante cinq mètres. Borne n. 165. A Elousandico lépoa, à deux cent soixante-neuf mètres. Borne n. 166. A deux cent vingt-mètres, à Izoztéguico-cascoa. Borne n. 167. Dans le parage nommé Bordacolépoa et sur un petit tertre rocheux, à trois cents mètres. Borne n. 168. A Bordalépoco-cascoa, à cent quatre-vingtquinze mètres. Borne n. 169. A trois cent cinquante mètres, à Méatcéco-lépoa. Borne n. 170. A trois cent quatre-vingtdix-sept mètres, à Argaraïco-mendigaïna. Borne n. 171. A quatre cent soixante mètres, à Argaraico sco gaina. Borne

n. 172. Dans le parcours nommé Argaraïco-itourria, sur un sentier à quatre cent quarante mètres. Borne n. 173. A Argaraïco-ilarra, à deux cent quinze métres. Borne n. 174. A trois cents mètres, au col appelé Eounzaroco-lépoa, au bord du chemin de Banca à Valcarlos et près d'une roche noirâtre à fleur de terre. Borne n. 175. A quatre cent soixante et dix mètres, entre les deux cols de Elounsaro et de Ousoubiéta, où la ligne change un peu de direction. Borne n. 176. Au col d'Ousoubiétaco-lépoa, à quatre cent trentecinq mètres. Borne n. 177. Au sommet de Mendimocha, à cinq cent trente mètres. Ici la frontière quitte les crêtes. Borne n. 178. A côté d'un rocher nommé Archarréco-erréca-bouroua, à l'origine du ruisseau qui descend le versant de Mendimocha, vers le nord-est, et à trois cent vingt mètres de la borne antérieure. Borne n. 179. A la jonction du ruisseau qui descend de Mendimocha avec celui qui vient du col de Ourcoulorté, et à cinq cent trente-six mètres en suivant le premier. Borne n. 180. A douze cent soixante-sept mètres, comptés sur le cours du ruisseau que les Français appellent Zourousta, et les Espagnols, Archaro, sur la rive gauche, au lieu nommé Zourousta-gaïna, où il y a une petite cascade. A partir de ce point, la frontière se dirige vers l'est par un sentier qui va presque en ligne droite, jusqu'à la borne n. 185. Borne n. 181. A quatre cent quinze métres, dans un lieu nommé Arpé, à un métre à gauche du sentier. Borne n. 182. A l'angle sud-ouest du clos de Erramounto, à deux cent quarante mètres. Borne n. 183. A cent soixante et dix mètres, à Lascacharo, à la croisée du sentier qui mène à Zourousta-gaïna et de celui qui va à la borde d'Erramounto. Borne n. 184. A deux cent soixante et dix mètres, à Légarluce, et à deux mètres à gauche du sentier de Zourousta-gaïna. Borne n. 185. A cent quatre-vingts mètres, au lieu nommé Borzaricéta, où l'on trouve le chemin qui va des Cáloyars de Acorraïn à Lasse, et qui sert de limite jusqu'à la borne n. 190. Borne n. 186. A cent trente mètres, et à Léucheco-ciloa. Borne n. 187. A trois cent cinquante mètres, à Arroléta. Borne n. 188. A deux cent soixante et dix mètres et à deux du chemin, à côté de la fontaine d'Ariztico-itourria ou de Ardansaro. Borne n. 189. A deux cent vingt mètres à Ariztico-eguia, Borne n. 190. A deux cent dix mètres, à Landa-andia, à l'angle formé par le chemin de Lasse et par celui qui mène à la borde de Bergara. Ce dernier sert de limite jusqu'à la borne

n. 195. Borne n. 191. A cent soixante mėtres, à Echeverrico-perchiloa, à la croisée du chemin de Ariztico-borda, et à l'angle sud-ouest de l'enclos d'Echeverri. Borne n. 192. A trois cent quarante mètres, et à dix avant d'arriver à la fontaine Isartécoitourria, et à l'embranchement du chemin d'Isartéco-Bidia. Borne n. 193. A cent soixante et dix-neuf mètres, à la jonction du chemin de Bidéribila. Borne n. 194. A deux cent dix-sept mètres, au lieu nommé Ourristizabala. Borne n. 195. A cent trente mètres, à l'angle nord du potager de Bergara. Borne n. 196. A Pertolé, à dix mètres de la rive gauche de la rivière de Valcarlos, et à trois cent quatrevingts de la borne précédente, comptés en ligne droite et en longeant les murs de clôture qui se trouvent sur cette direction. La frontière remonte par la rivière de Valcarlos jusqu'au point où elle reçoit, par sa rive droite, les eaux de l'Oréllacoerréca. Borne n. 197. Au confluent de ces eaux et sur la droite des deux cours. L'Orécallo-erréca sert de limite dans son cours. Borne n. 198. A l'origine du ruisseau d'Orella, et au lieu appelé Lohibelché, sur le bord du chemin de Saint-JeanPied-de-Port à Roncevaux. Borne n. 199. A trois cent quatre-vingts mètres, comptés sur ce chemin, qui sert de frontière. Cette borne est placée au point où le chemin coupe celui qui va de Valcarlos à la fonderie d'Orbaïcéta. La ligne divisoire suit alors ce dernier chemin jusqu'à la borne 204, et c'est par son tracé que se mesurent les distances d'une borne à l'autre. Borne n. 200. Au col de Bentarté, à quatre cent quatre-vingt-cinq mètres. Borne n. 201. A la source de Bidarraïitourria, à deux cent cinquante mètres. Borne n. 202. A trois cent vingt mètres. Borne n. 203. A cent quatre-vingts mėtres. Borne n. 204. A quatre cents mètres sur le chemin. A partir d'ici, la limite internationale va, en ligne droite, de chaque borne à la suivante, jusqu'à la deux cent vingt-deuxième, qui est placée à l'origine du ruisseau d'Igoa. Borne n. 205. Au col d'Iribourriéta, ou lasaldea, deux cents mètres. Borne n. 206. A huit cent vingt mètres, au sommet de Urculo-mendia, où se trouvent les restes d'une redoute. Borne n. 207. Le signal consiste en une croix, à l'endroit appelé Urculo-guibela, à six cent trente mètres de la dernière borne. Borne n. 208. A la gauche du gouffre ou citerne de Lécéandia, à sept cent quatre - vingtdix mètres. Ce repère et les deux précédents sont à peu près en ligne droite. Borne n. 209. Sur le pic rocheux connu

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par les Français sous le nom de Pagabé harry, à trois cent trente mètres. Le tracé de la frontière va d'ici en ligne droite à la borne n. 211. Borne n. 210. A cinq cent cinquante mètres dans cette direction; le signal est une croix. Borne n. 211. A l'origine du territoire nommé Idopil, sur un sommet de la chaîne principale des Pyrénées, et à six cents mètres du repère antérieur. Borne n. 212. Au col Orgambidéaco-lépoa, à deux cents mètres, à côté d'un trou rectangulaire peu profond, mais remarquable par ses parois rocheuses et verticales. La frontière va en ligne droite dé ce point jusqu'à la borne n. 215; les bornes intermédiaires sont placées sur cette ligne, qui descend un peu sur le versant nord de la chaîne, et qui forme, au col d'Orgambidé, un angle aigu avec la ligne des crêtes. Borne n. 213. Dans le parage de Zalvétéa, à six cents mètres du repère d'Orgambid. Borne n. 214. A cinq cent cinquante mères. Borne n. 215. A trois cent trente mètres, dans un territoire nommé Iparraguerreco-saro-burua, à l'angle sud-ouest d'un bois de peu d'étendue qui se trouve entre deux ravins. A partir de ce point, la pente descend plus rapidement vers le nord. D'ici, la frontière va en ligne droite vers le pic d'Arlepoa; il y a une borne intermédiaire. Borne n. 216. Sur cette ligne droite, à cinq cent cinquante mètres du repère n. 215. Borne n. 217. A neuf cents mėtres de la précédente, au sommet d'Arlépoa. Il est bon de faire remarquer, pour plus de clarté dans le tracé de cette partie de la frontière, que tous les repères, depuis Orgambidé jusqu'à Arlépoa, peuvent être considérés comme situés sur une même direction. Borne n. 218. A la jonction de deux cours d'eau qui forment le ruisseau que les Français nomment Bẻhérobie, en amont de la grotte d'Arpéa. Borne n. 219. Croix gravée sur la roche d'Arpéa où se trouve la grotte. Borne n. 220. Sur la crête et au point culminant de la montagne Baratché, à l'endroit où la traverserait une ligne droite qui irait d'Arpéa au col d'Eroïzaté. Le terrain n'a pas permis de mesurer les trois dernières distances d'un repère à l'autre. Borne n. 221. Au col d'Eroïzatéco-lépoa, à trois cent trente mètres de l'antérieure. Borne n. 222. A deux cent trente mètres, sur un tertre pierrieux, à droite et près du ravin d'Igoa qui sert de limite jusqu'à sa réunion avec l'Archilondoco-erréca: Borne n. 223 A sept cent trente mètres, à droite de la fontaine d'Igoa. Borne n. 224. A la jonction des deux ruisseaux d'Igoa et d'Archilóndo, à côté du chemin

qui suit la rive gauche du premier. Ces deux ruisseaux réunis forment celui d'Egurguy qui divise les deux Etats jusqu'à son confluent avec l'Ourgatsaguy. Borne n. 225: Au-dessus du confluent et entre les deux ruisseaux. La limite suit alors l'Ourgatsaguy jusqu'au point où il rencontre le ravin du Contracharo, qui luimême sert de frontière jusqu'à son origine. Borne n. 226. A vingt mètres au-dessus du point de jonction, et à un mètre de la rive droite du Contracharo. Borne n. 227. A la naissance du ravin du Contracharo, à quatre-vingt-dix mètres avant d'arriver au haut du co! de la Croix ou Courouchiacolépoa. De ce point, la frontière se dirige en ligne droite au premier pic rocheux de la chaîne de Ahounsbidé. Borne n. 228. Sur cette ligne droite, à deux cent cinquante-cinq mètres de la borne précédente. Borne n. 229. A deux cent cinquantecinq mètres, au pic ci-dessus mentionné de Ahounsbidé. La limite suit la crête bien distincte de Ahounsbidé et descend dans la même direction jusqu'à la rencontre du cours d'eau Ourbelcha, en face du rocher d'Ourdandéguizarra. Borne n. 230. Croix sur le rocher d'Ourdandéguizarra. La frontière descend l'Ourbelcha jusqu'à son confivent avec l'Errécaïdor ou ruisseau sec. Borne n. 231. A la droite de l'Errécaïdor, à dix mètres de ce confluent. L'Errécaïdor sert de limile. A partir d'ici, toutes les distances successives d'un point à un autre ont été prises sur la carte et en ligne droite, l'inégalité et les obstacles du terrain n'ayant pas permis de les mesurer sur les lieux. Borne n. 232. A deux mille quatre cents mètres de la borne précédente et à cent trente-cinq au delà de la jonction de l'Errécaïdor avec la ravine appelée par les Français Imiteco-erréca, et par les Espagnols, Itourcharraco - erréca; cette ravine vient de la partie du nord. La frontière continue par l'Errécaïdor et par le lit d'un ravin qui vient du côté du col de Jauréguisaré et qui conduit le plus directement à la borne suivante. Borne n. 235. A mille cent mètres de la précédente et à quarante au sud du point le plus bas du col de Jauréguisaré ou Jauréguisaurécolépoa, à cent trente mètres au nord du sommet de Malgorra-chiquina-pounta, ou Malgorra-chipia. La ligne de démarcation va rejoindre immédiatement la ravine la plus rapprochée descendant de Malgorrachipia, et suit son cours jusqu'à son entrée dans le ruisseau de Ibarrondoa. Borne n. 234. A ce confluent, à l'angle nord de la ravine et de FIbarrondoa, et à sept cent cinquante mètres du repère antérieur. Il a été convenu que les pàturages com

pris entre la frontière et deux lignes droites partant de Malgorra-chipia pour aboutir, l'une à la borne n. 232, et l'autre à la borne n. 234, seront d'un usage commun pour les troupeaux de Soule et de Salazar, quoique ces pâturages soient placés sous la juridiction d'Espagne. Depuis la borne n. 234 jusqu'à la suivante, la frontière remonte par le cours de l'Ibarrondoa. Borne n. 234 bis. A cent quatre-vingt-dix mètres de la précédente, près du point où aboutit à la rive gauche de l'Ibarrondoa, le ravin de Gazterrétécoerréca ou Gazerréca, qui descend d'Aloupégna. Ce ravin sert de limite. Borne n. 235. A mille quatre cent soixante métres, croix sur le rocher d'Aloupégna, qui appartient à la chaîne principale des Pyrénées et qui est situé à cent soixante et dix mètres au sud d'un autre sommet plus élevé nommé Chaspigaïna. D'Aloupégna au col d'Eraïsé, la ligne de démarcation internationale suit la crête de la grande chaîne jusqu'au col de Belay. Borne n. 236. A neuf cent cinquante metres d'Aloupégna, au sommet du mont Ory; il y a une croix. Borne n. 237. A Itourzaéta co-lépoa, ou Itoorchétaco-lépoa, ou port de Larrau, après avoir passé à Orychipia et Itour-zaétaco-gaïna, à mille huit cent soixante mètres du repère précédent. Borne n. 238. A mille soixante mètres, au sommet que les Français appellent Iparbaracocha-gaïna, et les Espagnols, Orbizcayaco-gaïna. Borne n. 239. A huit cent quatre-vingts mètres, à Betzoulaco-lépoa, ou Betzoula-méhécaco-lépoa, au port de Betzoula, que franchit le chemin de Larrau à Uztarroz. Borne n. 240. A sept cents métres, au col de Bildocharenco-lépoa ou de Silobandico-lépoa. Borne n. 241. A neuf cent quatre-vingts mètres, au sommet de Gastarrico-gaina, d'après les Français, et Moulidoyaco-gaïna, d'après les Espagnols. Borne n. 242. A huit cent quarante métres, sur un petit mamelon entre deux cols, dont le plus oriental est appelé Elhourrousouco-lépoa par les Basques français. Borne n. 243. A l'extrémité d'une petite croupe qui termine à l'ouest la crête de la montagne Ochogorri-chipia, à quatre cent soixante et dix mètres. Borne n. 244. A quatre cent dix mètres, sur un sommet arrondi de la même montagne, près de l'escarpement qui regarde l'Espagne. Borne n. 245. Au sommet le plus haut de Ochogorri-chipia, à cinq cent trente mètres. Borne n. 246. A mille deux cent quarante mètres, au sommet le plus élevé de Ochogorrico-gaïna, et sur un rocher au bord de l'escarpement situé du côté de la France; il y a une croix. Borne n. 247.

A cinq cents mètres au bord du chemin de France en Espagne, au col de Outourourdinéta. Borne n. 248. A neuf cents mètres, au-delà, au point culminant et le plus oriental de la montagne que les Français appellent Chardacaco-gaïna, et les Espagnols, Baracea-la-Alta; il y a une roche signalée par une croix. Borne n. 249. Au petit col de Sota-lépoa, à huit cents mètres. Borne n. 250. A six cents mètres, au col de Bélay, à dix mètres à l'est du chemin. La ligne frontière abandonne les crêtes et prend te chemin qui mène par le versant nord du mont Carchila ou Carchela vau col de Guimbéléta, suivant la direction indiquée par les repères placés sur le côté sud de ce chemin. Borne n. 251. A deux cent dix mètres, croix sur une roche qui domine le chemin et qui fait partie d'un grand éboulement. Borne n. 252. A deux cent trente mètres, croix sur une grande roche appelée aussi Carchila et située au sud d'un petit ravin qui passe entre le versant escarpé de la montagne et un påturage en pente douce traversé par le chemin. Ce chemin va presque en ligne droite jusqu'à la borne suivante, passant à quelques mètres au nord d'une fontaine qui ne tarit pas, et distante de cent vingt mètres du repére antérieur. Borne n. 253. Sur une arête de terrain très-sensible et dominante qui vient du sommet du mont Carchila, au-dessus du point où the chemin fait un angle, à quatre cent cinquante mètres de la borne précédente, à sept cent cinquante mètres du sommet de Carchila, et à quarante mètres avant d'arriver à une pierre marquée d'une petite croix sans numéro, ancien repère de cette limite. Borne n. 254. Au col de Guimbéléta, à six cents mètres du n. 253. Il est convenu que si les troupeaux de Soule dépassent la frontière et s'introduisent dans le territoire compris entre le chemin qui va du col de Bélay à celui de Guimbéléta et la crête de Carchila, ils ne seront passibles d'aucune amende ni saisie. A partir du col de Guimbéléta, la ligne divisoire reprend les crêtes de la chaîne principale, passant par le sommet du pic de Guimbéléta, situé à cinq cent vingt mètres du col de ce nom. Borne n. 255. Au col d'Ourdaïté, à huit cent soixante mėtres du pic de Guimbéléta, et à quarante mètres à l'ouest du chemin qui va de Sainte-Engrâce à Isaba. Borne n. 256. Au col d'Eraïsé, à dix mètres à l'ouest du chemin qui entre d'Espagne en France, à quatre mille cinq cents mètres de la borne précédente, et à deux mille cinquante mètres du pic de Lacoura situé entre ces

les Français nomment Léché, et les Espagnols, Leja. Borne n. 261. A mille quatre cents mètres du signal précédent, croix taillée dans une roche presque verticale au col de Léché ou Leja. De là à la pierre de Saint-Martin, la frontière va en ligne droite et se confond presque avec le chemin, au nord duquel il y a trois petites croix sans numéro, servant de repères de délimitation. Borne n. 262. A cinq cent trente mètres du signal antérieur, dans le col et à un mètre de la pierre de SaintMartin, qui est à six cent quarante mėtres à l'est du sommet du Léché, et à mille deux cent soixante à l'ouest du pic d'Arlas. Quoique le chemin qui va du Férial d'Eraïsé à la pierre de Saint-Martin soit en partie sur le territoire espagnol, il a été convenu qu'il serait considéré comme s'il était sur la frontière, quant aux conséquences résultant des stipulations de l'art. 12 du traité. Depuis la pierre de SaintMartin, la limite suit la ligne des crêtes qui passe par le pic d'Arlas et la montagne de Mourlon jusqu'à Agnalarra. Borne n. 263. Croix sur la roche de Monbiéia, à trois cent quarante mètres de la borne qui précède, et à deux cents au nord des trois croix de Monbiéla sans numéro, qui marquent en ce point la limite de la facerie d'Arlas. Borne n. 264. Croix au sommet de Monbiéla ou de la Serra, et à six cent vingt mètres en deçà du pic d'Arlas. Borne n. 265. A cinq cents mètres du pic d'Arlas, au col de Pescamo ou Pescamou, il y a une borne, et, en outre, une croix sans numéro à sept mètres plus loin. Borne n. 266. A quatre cents mètres, au col de Baticoché, croix sur une roche borizontale au niveau du sol. Borne n. 267. A sept cents mètres, sur le sommet le plus élevé de Mourlon; le repère est une croix. Borne n. 268. A quatre cent soixante mėtres; croix sur un monticule appelé le Petit-Port d'en haut ou Portillo-de-Arriba. Borne n. 269. Autre croix à deux cent cinquante mètres sur le dernier monticule apparent, avant un changement de direction des crêtes. Entre ce signal et le suivant, il y a des croix sans numéro sur deux rochers pour bien marquer la frontière qui est peu sensible dans cette partie. Borne n. 270. A cinq cent cinquante mètres du n. 269, sur un petit sommet formé de rochers, où la frontière change une autre fois de direction. Les crêtes qui déterminent la limite internationale vont se réunir à la chaîne appelée Sierralonga de Anie, en s'élevant par son versant septentrional. Borne n. 271. Sur la crête de cette chaîne, et au lieu dit Pas de Sierralonga ou de Anie, il y a une croix à six

NAPOLÉON III. ~ deux bornes. Le versant français des Pyré nées étant impraticable entre les cols de Guimbéléta et d'Eraïsé, il a été convenu que le chemin qui va d'un de ces cols à l'autre par le versant méridional, et presque parallèlement aux crètes, sera libre pour le passage des frontaliers et des troupeaux français, sans qu'ils puissent s'en éloigner, à moins d'y être autorisés. A partir du col d'Eraïsé, deux chemins conduisent au Férial de ce nom par le versant septentrional; celui qui est le plus au sud se nomme chemin d'en haut, et l'autre chemin d'en bas. C'est par celui d'en haut que va la ligne divisoire des juridictions, abandonnant ainsi la crête de la chaine principale. Borne n. 257. S. A six cents mètres du col d'Eraïsé, sur le chemin d'en haut, au lieu nommé coin de Sempori. Outre le numéro, cette borne porte aussi la lettre S pour la distinguer d'une autre qui est sur le chemin d'en bas, avec le même numéro et la lettre N; mais pour un autre objet, comme il sera dit ensuite. Une croix sans numéro est gravée sur le roc, au point où les chemins entrent dans le Férial d'Eraïsé. Borne n. 258. A treize cents mètres du col d'Eraïsé, et à deux cent trente de la croix qui vient d'être mentionnée, croix sur un grand rocher vertical à l'extrémité nord du Férial. La borne 257 N, placée sur le chemin d'en bas, à un saillant de la pente de Sempori qui se voit du col d'Eraïsé, à six cent quarante mètres, n'est point un repère de la limite internationale; cette borne et trois petites croix sans numéro gravées sur des rochers et situées au delà, dans la direction du Férial, n'ont d'autre but que de marquer le tracé du chemin du Nord. Il a été convenu que, conformément à l'ancien usage, le chemin d'en haut et le chemin d'en bas continueraient à donner libre passage aux Français et aux Espagnols, et que le pâturage compris entre les deux, quoique appartenant à la juridiction française, pourrait être fréquenté, de soleil à soleil, par les troupeaux de la vallée de Roncal, comme par ceux du pays de Soule. Depuis le repère 258 jusqu'au col de Camalonga, la frontière suit le chemin qui va du Férial à la pierre de Saint-Martin. Borne n. 259. A quatre cents mètres du repère 258, une croix sur une grande pierre au col de Arra-sarguia. Borne n. 260. A six cent soixante mètres, autre croix au col de Camalonga, à l'entrée de la Cuma-déAnçu. La frontière va par une petite chaîne de rochers inaccessibles, presque parallèle au chemin de la pierre de SaintMartin, et à une petite distance au nord; cette chaîne se réunit à une montagne que

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