Page images
PDF
EPUB

l'art. 1. additionnel au traité entre la France el la Grande-Bretagne **), par lequel ces deux puissances se sont engagées à unir leurs efforts au congrès, pour faire déterminer les restrictions à mettre à la traite des nègres, et pour en préparer l'abolition définitive etc.

Par rapport à la seconde Commission, M. le comte de Palmella, plénipotentiaire de S. M. très-fidèle, a observé que la question de la traite des nègres n'intéressant que les puissances qui ont des colonies, en ce qu'elle regardait un objet de législation intérieure, il ne lui paraissait pas convenable de la remettre à une commission générale, M. le comte Palmella à proposé en conséquence de n'admettre à la discussion que les plénipotentiaires de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Espagne et du Portugal, sauf à inviter des puissances continentales (telles que la Russie et l'Autriche) à y intervenir par leurs offices.

M. le chevalier de Labrador, plénipotentiaire de S. M. Catholique, s'est joint à cette pros position.

D'un autre côté, Lord Castlereagh, premier plénipotentiaire de S. M. Britannique, a obser vé que, la question de la traite des nègres ne devant pas être considérée uniquement dans ses rapports avec tel ou tel intérêt local; ou avec la législation particulière de tel ou tel pays, mais comme une question intéressant essentiellement l'humanité entière, il ne pouvait qu'adhérer à la proposition de M. le premier plénipotentiaire de S. M. T. C.

**) Dieser Artikel steht oben, Bd. 1, Heft 1, S. 29 fr

Les avis n'ayant pu se réunir sur cet objet, on en a ajourné la discussion à une séance prochaine.

Séance du 14. Décembre 1814.

La question de l'abolition de la traite des nègres a été reprise; mais la discussion n'ayant pas amené de résultat, elle a été ajournée à une autre séance.

Séance du 16. Janvier 1815.

Lord Castlereagh a renouvelé sa proposition de s'occuper des moyens de faire cesser universellement la traite des noirs. Son avis a été, qu'il ne fallait pas nommer pour cet effet une Commission proprement dite, mais traiter la question dans l'assemblée des huit puissances, en les invitant à nommer chacune un de leurs plénipotentiaires pour former des séances particulières, exclusivement consacrées à cet objet, sauf à rendre compte du résultat des délibérations à l'as semblée générale.

M. le comte Palmella a combattu cette proposition, en déclarant qu'il ne concevait pas pourquoi la marche généralement observée jusqu'ici, de ne faire intervenir dans les discussions que les puissances plus ou moins intéressées aux objets qui se traitaient, ne, s'appliquerait pas de même à la question de l'abolition de la traite des noirs; question, qui ne regardait absolument que les puissances possédant des colonies. M. le plénipoteuliaire s'est opposé au. projet de délibérer sur cette question dans un comité composé des plénipotentiaires des huit puissances, en ajoutant que les puissances sans

[ocr errors]
[graphic][merged small]
[graphic]
[graphic][subsumed]
« PreviousContinue »