and II II emprendre Teze ut tir quel e cire pour a. Tas ices fçavez, 1.3: ne rente que SISI I see a le miŠv.ru as un des Kreisgion, & ames Sos. Sarez de la Izi JESUS zada comIS TSITie. Car ne ***Ir vie & viat its facile à un Siames d'en fai=***am a te, & d'y ŠTATI Cre, à une ame SE212: 3la hommes Ma ei la terre, & Persations, rEcriture Tak pensée de la Ruum appce. Mais un is da perquoi Dieu la De He nouvelle créati!1132xjies enfans, en in memes corps mystique de été donné dans le Batême, veut faire de son cour; que ce Peintre adorable en veut faire une vive image du Fils de Dieu même, en formant ici-bas par la foi les premiers traits de la ressemblance, pour l'achever dans le Ciel par la lumiere de la gloire ; & qu'en devenant ainsi enfant de Dieu , il en devient aussi l'heritier ; celui qui comprend ce qu'il doit à la justice de Dieu, comme pecheur , & ce qu'il doit haïr en lui-même comme enfant d'Adam ; celui qui fait profession de n'être point de ce monde , qui passe sa vie dans le gémissement comme un captif dans Babylone , & qui a toûjours les yeux de son coeur tournez vers la Jerusalem celerte comme en étant citoyen; celui qui n'a que du dégoût pour les plaisirs & pour les richesses de la terre, & qui attend les joyes du ciel & les biens éternels ; enfin celui qui peut dire avec S. Paul: Mihi vivere Christus eft : Jesus-Christ est ma vie ; celui-là n'aura pas de peine à ajoûter avec cer Apôtre: Et mori lucrum; La mort eft mon bien , mon avantage. délices. Heureux donc celui qui a travaillé toute sa vie à former celle de Jesus-Christ dans son coeur, en crucifiant la chair avec ks cupiditez ! heureuses les ames en qui mes losophie humaine n'a sçu comprendre jusqu'à present , quoiqu'elle ait fait quelquefois semblant de le croire pour s'en faire honneur. Mais vous sçavez, MADAME, que c'est une verité que le faint Esprit nous a révelée par le ministere de faint Paul, qui en fait un des premiers principes de notre Religion, & que l'exemple des Saints, éclairez de la foi, & animez de la grace de JESU SCHRIST nous force de regarder comme une maxime rrès-pratiquable. Car ne nous ont-ils pas fait voir par leur vie & par leur mort, qu'il est plus facile à un vrai Chrétien d'aimer la mort & d'en faire ses délices , que d'aimer la vie, & d'y trouver son plaisir & la joye? Je dis à un vrai Chrétien, à une ame qui vit de la foi: car pour les hommes charnels qui sont attachez à la terre, & qui vivent selon leurs paffions, l'Ecriture nous apprend que la seule pensée de la mort est pour eux un supplice. Mais un homme qui connoît pourquoi Dieu l'a créé, & pourquoi par une nouvelle création il l'a adopté pour un de ses enfans, en le faisant membre du Corps mystique de JESUS-CHRIST son Fils; un Chrétien qui sçait ce que le Saint-Espris, qui lui a été donné dans le Batême, veut faire de son cœur; que ce Peintre adorable en veut faire une vive image du Fils de Dieu même, en formant ici-bas par la foi les premiers traits de fa ressemblance, pour l'achever dans le Ciel par la lumiere de la gloire; & qu'en devenant ainsi enfant de Dieu, il en devient aussi l'heritier ; celui qui comprend ce qu'il doit à la justice de Dieu, comme pecheur, & ce qu'il doit haïr en lui-même comme enfant d'Adam ; celui qui fait profellion de n'être point de ce monde, qui passe sa vie dans le gémissement comme un captif dans Babylone , & qui a toûjours les yeux de son cæur tournez vers la Jerusalem celelte comme en étant citoyen; celui qui n'a que du dégoût pour les plaisirs & pour les richesses de la terre, & qui attend les joyes du ciel & les biens éternels ; enfin celui qui peut dire avec S. Paul: Mihi vivere Christus eft : Jesus-Christ est ma vie ; celui-là n'aura pas de peine à ajoûter avec cer Apôtre: Et mori lucrum; La mort est mon bien, mon avantage á mes délices. Heureux donc celui qui a travaillé toute sa vie à former celle de Jesus-Christ dans son cour, en crucifiant la chair avec ks cupiditez ! heureuses les ames en qui Jesus-Christ même a imprimé ses mara ques & ses ftigmates, en les exerçant par de continuelles souffrances, par des perfécutions interieures ou extérieures, par des contradictions & des traverses fréquentes, par de longues maladies ou par d'autres voyes, & à qui il a fait porter la fa mortification & sa pénitence dans leurs corps, comme il l'a portéelui-même dans le lien ! Qu'ont-elles à desirer , ces ames choisies, sinon que la mort de Jesus Christ soit bien-tôt operée en elles , comme parle l'Apôtre, afin que la vie ressuscitée s'y accomplisse aussi à son tour ? Et quelle plus sainte & plus necessaire occupation peuvent-elles avoir, que de travailler dans la retraite à entrer dans les dispositions de Jesus mourant, après s'être exercées dans celles de Jesus pénitent, & de s'y exciter par la consideration de ces grandes qualitez que nous venons de marquer, & qui contiennent autant de puissans motifs & de raisons essentielles qui nous doivent rendre la mort desiras ble & délicieuse ? S. 2. Ce qui est contenu dans ces Exercices. |