MARCHE du général Bianchi et du prince de Hesse-Hom- bourg sur Mâcon. — Retraite du duc de Castiglione sur Lyon. Mesures atroces ordonnées EVACUATION de Lyon. Entrée des alliés dans cette ville. Retraite du duc de Castiglione sur Valence. CHAPITRE HUITIÈME. des troupes alliées. Arrivée et séjour à Lyon de MADAME, DÉBARQUEMENT de Buonaparte au golfe Juan. - Belle conduite du commandant d'Antibes. Les Marseillais se prononcent hautement pour le Roi et demandent des armes. - Marche de Buonaparte sur Grenoble par Digne et Gap. Le général Miollis le poursuit sur la route d'Aix. La garde nationale de Marseille expédiée trop tard sur la route de Gap. Conduite du commandant de Valence. Mesures prises à Grenoble par le général Marchand. -Défection d'un avant-poste. Trahison de Labédoyère. Buonaparte force les portes de Grenoble sans résistance. - - CHAPITRE TREIZIÈME. - 16: MESURES proposées par le préfet, et rejetées par le général Brayer. Arrivée de M. le comte d'Artois, de M. le duc d'Orléans, du maréchal duc de Tarente. Lyon sans munitions, sans armes. Bonnes dispositions des habitans et de la garde nationale. Mauvaises dispositions des CHAPITRE QUATORZIÈME. M. le duc d'Angoulême dans le midi. — Il marche sur Lyon. Il bat les rebelles à Montelimart, à Loriol, à Valence. Défection de deux régimens. Défections dans plu- sieurs contrées du midi. Le Prince obligé de rétrograder. CHAPITRE QUINZIÈME. CHAPITRE SEIZIÈME. IMPRESSION que produit à Lyon, sur les factieux, la bataille de Waterloo et l'abdication de Buonaparte. Mouvemens séditieux. Napoléon II proclamé et pro- mené en triomphe. - Proclamation du général Frimont. Reprise des hostilités. Combat au défilé de la Faucille. Retraite du général Pannetier, commandant aux Echelles. Combat et capitulation de Grenoble. — Les Français abandonnent et font sauter le fort de l'Ecluse. La chute d'un homme qui foulait le monde à ses pieds; la dissolution de l'empire colossal qu'il s'était créé sur les ruines de plusieurs monarchies et de plusieurs républiques ; le rétablissement inespéré du trône des Bourbons et des antiques libertés des Français, sur les ruines de la plus terrible révolution; la paix rendue au monde après vingt ans de déchiremens, d'oppression et de carnage: tous ces prodiges accomplis en moins de temps qu'il n'en faut pour les écrire, feront de l'époque où nous vivons, les pages les plus étonnantes de l'histoire, et répandront à jamais lé plus vif intérêt sur toutes les circonstances qui s'y sont mêlées et sur les causes qui y ont concouru. Les combats et les principaux événemens qui ont préparé ces grandes révolutions, se sont principalement passés dans la Champagne, en 1814, et dans la Flandre, en 1815: des plumes exercées en ont rendu compte, sur-tout des premiers. Toutefois l'on n'aurait qu'une connaissance imparfaite de cette partie de notre histoire, si les événemens dont Lyon et quelques contrées de l'Est et du Midi ont été le théâtre dans ces circonstances mémorables, n'étaient pas connus : l'importance de plusieurs de ces événemens et leur liaison avec les causes principales de la double catastrophe qui en frappant Buonaparte a rendu la France à ses maîtres légitimes, méritent quelque attention. L'histoire réclame tous les faits: c'est de leur réunion qu'elle tire sa fidélité; c'est dans leur combinaison qu'elle puise de salutaires leçons pour les hommes et pour les siècles. Soit défaut d'informations suffisantes, soit indifférence pour des causes qui n'ont paru que secondaires, la campagne de Lyon en 1814, et les résultats politiques qu'elle a eus sont à-peu-près demeurés dans l'oubli. M. Alphonse de Beauchamp seul, dans son histoire de la campagne de 1814, en a saisi quelques traits épars; encore laissent-ils quelque chose à désirer pour l'exactitude. Les événemens qui se sont passés à Lyon et dans les départemens voisins en 1815, |