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A LUIGI XVIII LA FRANCIA IN PACE,

Inno con musica del signor Paer.

(Prix, 2 fr. A Paris, chez l'auteur et chez les principaux marchands de musique.)

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Viva Borbone in te l'onor del trono!

Rappelé à ses fonctions de directeur des théâtres de la cour impériale et de l'Opéra-Italien. (Journal des Débats, du 31 mars 1815.)

Nous attendons maintenant à qui M. Paer va vouer ses services.

PAGÈS. Chef du bureau de la garantie, direction générale de l'imprimerie et de la librairie (1813), sous M. de Pommereuil; secrétaire général de la même administration (1814), sous M. Royer-Collard.

PAIN (Joseph). Vaudeviliste et chansonnier; auteur de la moitié de Fanchon; auteur de la moitié d'une scène jouée à la suite de M. de Crac, le 3 avril 1810, par messieurs les comédiens français, à l'occasion du mariage de S. M. l'empereur avec l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, imprimée à Paris, chez A. Égron, rue des Noyers, n°49.

Chantons Napoléon; ce nom seul nous inspire:

La vérité lui plaît: elle est si belle à dire

MARS dépose un moment ses armes,

Et le vainqueur du Niémen,

Aux cris de guerre, aux bruits d'alarmes,
Fait succéder les chants d'hymen.
L'Amour sourit à l'alliance,

De fleurs couronne le guerrier,

Et maintenant le myrte, en France,
Va croître à l'ombre du laurier.

Ciel, éternise
Cette double union;

Que chacun dise,
Répète à l'unisson:

Vive Louise!

Vive Napoléon!

Quelquefois un hasard contraire

Trahit l'audace et la valeur.

Dans Vienne prisonniers de guerre,
Du sort nous blâmions la rigueur;

Une déité protectrice,

Louise, prit soin des Français :

C'était déjà l'impératrice

Qui s'occupait de ses sujets.

Auprès d'une mère souffrante,
Louise oubliait le sommeil;
Pour la servir, sa main tremblante
Attendait l'instant du réveil.

Soins touchans, bonté tutélaire,
Que vous présagez de bienfaits!
Qui sauva les jours d'une mère,
Doit être celle des Français.

J'ai vu sa marche triomphale;
J'ai vu les villes, les hameaux,
Quitter, dans une ardeur rivale,

Leurs champs, leurs plaisirs, leurs travaux.
C'était une mère adorée

Qu'on voulait contempler encor;

C'était une nouvelle Astrée,

Rendant au monde l'âge d'or.

Soldats, auprès de vos compagnes;
Montrez toujours de la valeur.

Ce n'est qu'après bien des campagnes
Qu'on arrive au poste d'honneur.
Quand l'ennemi vous environne,
Songez bien à garder vos rangs;
Faites le service en personne,
Et prenez garde aux remplaçans.

Allons, monsieur le militaire,
Vous voilà dans un régiment
Où la discipline est sévère :
L'hymen en est le commandant.
Conservez bien votre conquête;
Montrez-vous fidèle et loyal:
Songez qu'il y va de la tête,
Lorsqu'on trahit son général.

L'amour aujourd'hui se consume
Pour fèter des momens si beaux,
Et ce dieu dans la France allume
A la fois six mille flambeaux.
Si quelqu'un y perdait la vie....
Rassurez-vous; ce n'est qu'un jeu :
Nulle part, dans cet incendie,
On n'entendra crier au feu.

Paris, pressé de voir sa reine,
'Accusait le moindre retard.
Et Vienne voyait avec peine
S'avancer l'heure du départ.

Paris disait: Ah! qu'elle vienne!
Vienne l'arrêtait par ses cris.
Tout Paris voulait être à Vienne.
Vienne voudrait être à Paris.

Que le ciel te rende féconde!
Fille des rois, entends nos vœux;
Pour fixer les destins du monde,
Donne un monarque à nos neveux.
Ce prince, en ouvrant la paupière,
Digne objet d'un culte nouveau,
Verra bientôt la France entière

Veiller autour de son berceau.

LES BOURBONS ET LE PRINTEMPS.

Du destin et de la nature

Nous goûtons enfin la faveur;
On voit renaître la verdure,
On sent renaître le bonheur.
Des zéphires la douce haleine
Succède au souffle des autans,
Le ciel apaisé nous ramène
Et les Bourbons et le printemps.

Le soleil perçant les nuages
Nous montre son flambeau divin;
Plus de tempête, plus d'orages,
Le ciel sera long-temps serein.
De franche gaîté, d'espérance
Tout brille à nos regards contens,
Et les Bourbons sont pour la France
Garans d'un éternel printemps.

Quand Flore vers nous ramenée,
Des prés nuançait les couleurs,
En vain la France infortunée
Cherchait la plus noble des fleurs.
Le lis sur sa tige flétrie

Etait fané depuis long-temps;
On rend aux Bourbons leur patrie,
Il fleurira chaque printemps.

(Voyez Etrennes Lyriques, 34e année, page 58. )

Encore une Partie de Chasse, ou le Tableau d'Histoire, comédie en un acte et en vers, faite en société avec Dumersan (avril 1810); remplie d'allusions pour l'empereur : représentée au théâtre de l'Impératrice.

Nous ne parlons pas d'une foule de couplets commandés en différentes circonstances, et qui ont circulé dans Paris et dans les armées.

PAJOU. Peintre, à la Sorbonne.

« Clémence de S. M. l'empereur et roi envers M. de Saint» Simon. » ( Tableau exposé au musée Napoléon, le 1er novembre 1812, sous le n° 692 de la notice.)

« Le retour de Louis XVIII. » ( Tableau allégorique, exposé au musée royal des Arts, le 1er novembre 1814, n° 732 de la notice.)

PALMÉZEAUX. Voyez DORAT, nom qui vous renverra définitivement à Cubières (de).

PARANT. Peintre sur porcelaine, place d'Jéna, no 22, en face de la colonnade du Louvre.

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« Une table en porcelaine, de la manufacture de Sèvres, »commandée par sa majesté. » ( Exposée au musée Napoléon, le 1er novembre 1812, sous le n° 701 de la notice.)

« Portrait du roi, sur porcelaine. » (Exposé au musée royal des Arts, le 1er novembre 1814, sous le n° 739 de la notice.)

PARTONNEAUX. Général de division, nommé par l'empereur, le 27 août 1803; comte d'empire; commandant de la légion d'honneur. Le roi le nomma grand-officier de la même légion, le 23 août 1814; et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

PASQUIER. Baron d'empire; membre de la légion d'honneur ; préfet de police, chargé du 4e arrondissement de la police générale de l'empire; conseiller d'état, service ordinaire hors des sections, nommé par l'empereur. On peut comparer les circulaires et lettres que M. le baron Pasquier écrivait alors, avec celles qu'on trouvera dans le Journal de Paris, du 5 avril 1814, et du Journal des Débats, du 12 avril suivant.

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