« BÉZIERS. Clergé. MM. le Curé de St. Aphrodise de Béziers; le Curé d'An gelliers. Noblesse. MM. de la Lablanque, Juge-Mage; de Gayon, LieutenantGénéral des Armées du Roi. » « MONT DE MARSAN. Clergé. M. la Poterie, Cure de Lenignac, Noblesse. M. de la Salle, Marquis de Roquefort. Tiers. M. Laurans, Négociant. » « ROUEN. Clergé. MM. le Cardinal de la Rochefoucauld, Archevêque de Rouen; le Brun, Curé de la ville de Lyons-la-Forêt; l'Abbé de Grien, Prieur Commendataire de Saint-Imer; Dom d'Avoult, Prieur claustral de l'Abbave de Saint-Ouen de Rouen. Tiers. Ville de Rouen, MM. Thouret, Avocat; le Couteulx de Cantelen, Négociant; de Fontenay l'aîné, Négociant. Bailliage de Rouen, M. le Fort, Marchand de Bois à Canteleu. Ancien Bailliage de Gisors M. le Febvre du Chailly, Laboureur à Gamaches. Bailliage secondaire de PontAudemer, M. le Refait, Laboureur à Rougemoutier. Bailliages secondaires de Pont-l'Evêque et Honfleur réunis, M. Mollien, Laboureur, au Mesnil sur Blangy. Bailliage secondaire du Pont de l'Arche, M. de Cretot, Négociant à Louviers. » « VEZELISE. Clergé. MM. le Curé de (84) Crépé, le Curé de Tantonville. Noblesse. MM. le Prince Emmanuel de Salm-Salm, Maréchal-de-Camp; de Mussey. Tiers. MM. Salle, la Charse, Avocat; Barthazard, Laboureur Propriétaire; Godefroi, » Médecin; « CHAROLLES. Clergé. M. Baudinot, Curé de Paray. Noblesse. M. le Marquis de la Coste, Ministre Plénipotentiaire auprès du Prince des Deux-Ponts : suppléant, M. Mainaud de la Vaux, Capitaine de Dragons, à Paray. Tiers. MM. Geoffroy, Avocat à Dravaire, paroisse de Champvent; Fricaud, Avocat et Subdélégué de l'Intendance de Bourgogne, à Charolles, >> • BAZAS. Clergé. M. l'Evêque de Bazas. Noblesse. M. de Piis, Grand Sénéchal. Tiers, MM. Lavenue et Saige, Avocats au Parlement. » NÉRAC ET CASTELJALOUX. Clergé. M. l'Evêque de Condom. Noblesse. M. le Baron de Batz, Grand-Sénéchal d'Albret. Tiers. MM. Brostaret, Avocat au Parlement; Brunet, Avocat et Juge Royal de Puch. »> «QUESNOY. Clergé. MM: Barbotin, Curé de Prouvy; Renaud, Curé de Preux-au-Bois. Noblesse. MM. le Duc de Croi, le Comte de la Marck. Tiers. MM. Gossuin, Lieutenant-général du (85) Bailliage de Quesnoy; Poncin, Avocat à Bouchain. » «AVESNES. Clergé. M. Besse, Curé de St. Aubin. Noblesse. M. le Comte de Sainte-Aldegonde d'Aimeries. Tiers. MM. Hennet, Prévôt, Juge Royal de Maubeuge; Darche de Tromcourt Maître de Forges, près de Mariembourg. LETTRE AU REDACTEUR. Monfieur, un trou « Au commencement de ce mois, des ouvriers qui travaillent à la ferme de Fi efcamp, de la paroiffe d'Habart en Artois, ayant aperçu dans un champ éloigné d'une portée de carabine de la ferme, ils y fouillèrent, & découvrirent un caveau maçonné en pierres blanches, qui n'étoit recouvert que d'un pied de terre, & qui avoit huit pieds de longueur fur quatre de laigeur. Deuxaffifes de pierres, de la largeur du caveau, en fermoient la partie fupérieure; le fond & les quatre murailles de ce caveau étoient maçonnés en pierres blanches carrées; il contenoit une caiffe de plomb fans couvercle, do t les feuillets, foudés ensemble, avoient quinze puces de hauteur & deux lignes d'épaiffeur. Dans cette caiffe fe trouvoient les offemens d'un corps qui y avoit été dépofé il y a au moins 1600 ans. " « On a remis les debris des vaiffel'es de terre qui fe trouvoient dans ce tombeau, à un Chanoine de St. Eloi; les ouvriers les ont mifes en pièces'; ils ont brifé deux fimpules, dans lefquelles fe trouvoient deux médailles romaines, de moyen bronze, qui repréfentent la tête de Faustine l'ancienne, femme de l'Empereur Atonin-le-Pieux, & dont les revers ne peuvent guère s'expi uer, parce que la légende & les figures font trop effacées. Ils lui ont encore laiflé entre les mains les fragmens d'une patère & une lampe fépulcrale, dont le pied elt mutilé. En layant ces fragmens de terre groffière, i s'eft aperçu que toute cette vaiffelle avoit été do ée, par le refte des points d'or qui s'y font encore apercevoir à plufieurs endroits. L'épaiffeur des feuillets de la caiffe de plomb a préfervé le métal de la corrofion. On pourroit, en les fondant, en tirer quatre cents livres de plomb excellent pour l'ufage. » L'Académie de Dijon a demandé, pour fujet du prix de Morale qu'elle doit proclamer dans la Séance publique du mois d'août 1790: Quelle est l'influence de la Morale des Gouvernemens fur celle des peuples ? C'est pour la feconde fois que l'Académie propofe ce fujet, & le Prix fera double. Elle diftribuera, dans la Séance publique du mois d'Aoû 1789, le prix de Phyfique qu'elle a propofé, dès 1785, fur le fujet conçu en ces termes : Déterminer, par leurs provriétés refpectives, la difference effentielle du phlogistique & de la matière de La chaleur. Ce Prix fera auffi double. L'Académie décernexa encore, dans la même Séance, le Prix extraordinaire dont M. Carnot Auteur de l'éloge de Vauban, couronné en 1784, a fait les fonds, & qui a été propofé sur cette question: Eft-il avantageux à un Etat, tel que la France; qu'il y ait des plates fortes fur fes fontières ? L'Académie en décernant, en 1785, un des deux Prix qu'elle avoit propofés pour la théorie des vents, resiva l'autre Prix, qu'e' e espère distribuer dans la même Séance publique du mois 'd'août 17 9: L'Académie avoit demandé pour ́ujet du Prix de Médecine, qu'elle devo t proclamer da s la Séance publique du mois d'août 1788: Les fièvres cathar eufe deviennent aujourd'hui plus ~communes qu'elles ne l'on jamais été ; les fièvres nflammatoirs de iennent extrêmement rares; les fièvres bilieufes font moins comm nes: determiner les raifons qui ont pu donner leu à ces évolutions dans nos climats & dans nos tempéramens. L'Académie a reçu plufieurs Mémoires fur ce fujt important, mais ils n'ont pas entièrement rempli fes vues. Elle a jugé, qu'en propofant de nouveau la même queftion pour fujet d'un Pix duble, qu'elle diftribuera dans la Séance publique du (mois d'août 1791, les Concurrens auront le emps de donner à leurs Mémoires toute la perfection dont ils font fufceptibles, & de les rendre dignes d'être offerts au public, à la fuite des Ouvrages excellens que l'Académie a eu la fatisfaction de couronner dans les précédens concours, pour les -Prix de Médecine. Tous les Savans, à l'exception des Académiciens réfidens, feront admis au concours. Ils ne fe feront connoître ni directement, ni indirectement; ils infcriront feulement leurs noms dans un billet cacheté, & ils adrefferont leurs ouvrages, francs de port, à M. Caillet, Secrétaire perpétuel, qui les recevra jufqu'au premier avril inclufivement. PAYS-BAS. De Bruxelles, le 7 mai 1789. Les courriers de Vienne, arrivés sue |