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le Seigneur Jefus la nuit même qu'il devoit être livré à la mort, prìt du pain, & ayant rendu graces, rompit, & dit à fes difciples: Prenez & mangez: Ceci eft mon corps, qui fera livré pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 1l prit de même le calice après avoir soupé, en difant: Ce calice eft la nouvèle aliance en mon fang: faites ceci en mémoire de moi toutes les fois. que vous

fus in qua nocte trade. bátur, accépit panem, grátias agens, fredixit: Accipite, & manducate : hoc eft corpus meum, quod pro vobis tradetur: hoc fácite in meam commemoratiónem. Similiter & cálicem, poftquàm cœnávit, dicens: Hic calix novum teftamén tum eft in meo fánguine. Hoc fácite, quotiefcumque bibétis, in

meam commemoratió- le boirez.Car toutes les fois

nem.

Quotiefcumque enim manducabitis panem hunc, & cálicem bibétis, mortem Dómini annuntiábitis, donec véniat. Itaque quicúmque manducáverit panem hune,vel biberit cálicem Dómini indignè, reus erit corporis & fanguinis Dómini. Probet autem feipfum homo: & fic de pane illo edat, & de cálice bibat. Qui enim mandúcat & bibit indignè, judicium fibi mandúcat & bibit, non dijú dicans corpus Dómini.

que vous mangerez ce pain, & que vous boirez ce calice, vous anoncerez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne. C'estpourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, il fera coupable du corps & du fang du Seigneur. Que l'homme donc s'éprouve lui-même, & qu'il mange ainfi de ce pain & boive de ce calice. Car quiconque en mange & en boit indignement, mange & boit fa propre condannation, ne faifant pas le difcernement qu'il doit du corps du Seigneur,

GRADUEL. P. 144.

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les yeux atachés fur vous, Seigneur, & metent en vous leurs efpérances: & vous donez à chacune fa nouriture dans le tems convenable. V. Vous ouvrez

fperant, Dómine : & tu das illis efcam in témpore opportúno. V. Aperis tu manum tuam: & imples omne ánimal benedictione.

votre main, & vous verfez vos bénédictions fur

tout ce qui vit.

Alleluia, alleluia.

V. Ma chair eft vraiment viande, & mon fang eft vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair, & qui boit mon fang, demeure en moi, & moi je demeure en lui, Alleluia.

Alleluia, allelúia. V. Caro mea verè eft cibus, & fanguis meus verè eft potus : qui manducat meam carnem, & bibit meum fánguinem, in me manet, ego in eo. Allel.

Après la Septuagefime, au lieu d'Alleluia du Verfet précédent, on dit le Trait qui fuit.

TRAIT, Mal.. 1. Prov. 9.

Depuis le levant jufqu au couchant, mon nom eft grand parmi les nations.

y. On me facrifie en tout lieu, & on ofre à mon nom une oblation pure: parceque mon nom eft grand parmi les nations.

V. Venez, mangez mon pain, & buvez le vin que je vous ai préparé.

Ab ortu folis ufque ad occafum, magnum eft nomen meum in géntibus..

V. Et in omni loco facrificátur, & offertur némini meo oblátio munda : quia magnum eft nomen meum in géntibus.

V. Venite, comédite panem meum : & bibite vinum, quod mifcui vobis.

Au tems de Pâque au lieu du Graduel on dit:

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Alleluia, alleluia,

Allelúia, allelúia.

7. Les difciples recong

. Cognevérunt dif

cipuli Dóminum Jefum rent le Seigneur Jefus dans la fraction du pain.

in fractione panis.

Allelúia.

Alleluia,

V. Caro mea verè eft . Ma chair eft vraiment

cibus, & fanguis meus verè eft potus: qui mandúcat meam carnem, & bibit meum fanguinem, in me manet, ego in eo. Allel,

viande, & mon fang et
vraiment breuvage. Čelui
qui mange ma chair & boit
mon fang, demeure en
moi, & moi je demeure en
lui, Alleluia.

Suite du S. Evangile felon S. Jean, 6. 56.
Di- N ce tems-là, Jefus dit

IN illo témpore, D Eaux Juifs: Ma chair eft

xit Fefus turbis Fudaórum: Caro mea, verè eft cibus, & fanguis meus, verè eft potus. Qui manducat meam carnem, & bibit meum fanguinem, in me manet, ego in illo. Sicut mifit me vivens Pater, & ego vivo propter Patrem: qui manducat me, ipfe vivet propter me. Hic eft panis qui de colo defcendit. Non ficut manducavérunt patres veftri manna, & mortui funt. Qui mandúcat hunc panem, vivet in atérnum.

veritablement viande, &
mon fang eft veritable-
ment breuvage. Celui qui
mange ma chair & boit
mon fang, demeure en
moi, & je demeure en lui,
Comme mon pere qui m'a
envoyé eft vivant, & que je
vis
par mon pere;
de mê
me celui qui me mange
vra auffi par moi. C'est ici
le pain qui eft descendu du
ciel, Ce n'eft pas comme la
manne que vos peres ont
mangée, & qui ne les a
pas empêché de mourir,
Celui qui mange ce pain
vivra éternelement.

OFERTOIRE, Levit. 21,

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vi

Sacerdotes Dómini Les Prêtres du Seigneur incénfum & panes ófferunt Deo; & ideò fan ti erunt Deo fuo, &

ofrent à Dieu l'encens & les pains; c'eftpourquoi ils feront confacrés à leur

Dieu, & ils ne profaneront non polluent nomen

point fon nom.

ejus.

SECRET E.

N Ous vous fuplions,Sei

Eccléfia tua, quafu

gneur, d'acorder par mus Dómine, uni

votre bonté à votre Eglife, les dons de l'unité & de la paix, qui font figurés par ceux que nous vous ofrons; Par notre Seigneur,

tátis & pacis propitins dona concéde, qua fub oblátis munéribus myfticè defignantur; Per Dóminum noftrum.

Préface de la Naiffance de notre Seigneur. Quia

per incarnati Verbi.

COMMUNION. I. Cor. II.

Toutes les fois

que vous mangerez ce pain, & que vous boirez ce calice, vous anoncerez la mort du Seigneur jufqu'à ce qu'il viene: c'eftpourquoi quiconque mangera ce pain, ou boira ce calice indignement fera coupable du corps & du fang du Seigneur.

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Quotiefcumque manducábitis panem hunc, cálicem bibétis,mortem Dómini annuntiébitis donec véniat : ítaque quicúmque manducáverit panem hunc, vel biberit cálicem Dómini indignè, reus crit córporis & fanguinis

Dómini.

POST COMMUNION,

Aites, s'il vous plaît, FAc nos, quafumus

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nous Dómine, divinitátis tua fempiterná fruitióne repleri, quam pretioft Corporis & Sánguinis tui temporális percéptio prafigúrat; Qui vivis & regnas cum Deo Patre in unitáte Spiritus faniti.

foyions pleinement raffafiés par l'éternele jouiffance de votre divinité, qui nous eft figurée ici-bas par la réception temporele de votre corps & de votre fang précieux; Vous qui étant Dieu vivez & regnez,

MESSE VOTIVE

DE LA PASSION.

INTRO IT. Philip. 2. Pf. 88.

E Seigneur Jefus-Chrift

Humiliávit femet s'eft abaifle lui-même,

fus Chriftus ufque ad mortem, mortem autem Crucis propter quod Deus exaltávit illum, & donávit illi nomen, quod eft fuper

omne nomen.

Pf. Mifericórdias Dómini in atérnum can. tábo in generatiónem

:

fe rendant obéissant jusqu'à la mort, & jusqu'à la mort de la Croix : c'eftpourquoi Dieu l'a élevé, & lui a doné un nom qui eft au deffus de tout nom.

P.Je chanterai à jamais les miféricordes du Seigneur ; je les publierai dans

&generatiónem. Gló- la fucceffion de tous les

ria.

âges, Gloire. COLECT Е.

Signeur Jefus - Chrift,

De, fortant du fein de Domine Jefu Chri fe, qui de cœlis ad

terram de finu Patris defcendifti, & fanguinem tuum pretiofum in remiffionem peccatórum noftrorum fudifti: te

votre Pere, êtes defcendu du ciel en terre, & avez répandu votre précieux fang pour l'expiation de nos péchez; nous vous fuplions

bumiliter deprecámur, très-humblement de nous ut in die judicii, ad déxteram tuam audire mereámur : Venite be

faire la grace qu'au jour du jugement nous méritions d'être placés à votre droite, nedicti : Qui vivis && d'entendre cette parole: regnas cum Deo Patre. Venez, vous qui êtes les benis de mon Pere. Acordez-nous cette grace, ô Jefus, qui étant Dieu, vivez & regnez.

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