venus, comme les ordures Non ut confundam vos, hac fcribo, fed ut filios meos cariffimos móneo, in Chrifto Jefus Dómino noftro. du monde, comme les baliures qui font rejetées de tous. Je ne vous écris pas ceci pour vous caufer de la honte: mais je vous avertis de votre devoir, comme mes très-chers enfans, en Jesus-Chrift notre Seigneur. GRADUEL. Pf. 36. & III. La bouche du juste tien- Os jufti meditábitur dra des difcours fages, fapientiam, & lingua & fa langue proférera des ejus loquétur judiparoles pleines d'équité, cium. . Lex Dei ejus V. La loi de fon Dieu fera in corde ipsius, & non gravée dans fon coeur, & fupplantabúntur grefles pas ne feront point fus ejus. chancelans. Alleluia, alleluia. V. Heureux celui qui craint le Seigneur : il met toute fa joie à obferver fes Allelúia, allelúia. . Beátus vir, qui timet Dóminum :`in mandátis ejus cupit ni commandemens. Alleluia, mis. Allelúia. Après la Septuagefime, au lieu d'Alleluia, & du Verfet précédent, on dit le Trait qui fuit. TRAIT. Pf. 111. Heureux l'homme qui craint le Seigneur: il met toute la joie à observer ses commandemens. V. Sa pofterité fera puiffante fur la terre: la race du jufte fera benie. V. La gloire & les richelfes font dans fa maifon & fa juftice demeure éternellement. qui ti Beátus vir, met Dóminum : in mandátis ejus cupit ni mis. . Potens in terra erit femen ejus : generátio rectórum benedicétur. V. Glória & divitia in domo ejus : & juftitia ejus manet in seculum feculi. Au tems de Pâque, au lieu du Graduel, on dir: V. Juftus germinabit ficut lilium & florébit in atérnum ante Dóminum. Allelúia. Alleluia, Alleluia. V. Heureux celui qui craint le Seigneur : il met toute la joie à observer ses commandemens, Alleluia. V. Le Jufte germera comme le lis: il fleurira éternelement devant le Seigneur, Alleluia. Suite du S. Evangile felon S. Luc. 12. 32. N ce tems-là, Jefus dit 1 N illo tempore, Di Eà fes difciples: Ne crai xit fefus difcipulis fuis: Nolite timere pusillus grex, quia complácuit Patri vefiro dare vobis regnum. Véndite que poffidétis, date eleemosynam. Fácite vobis fácculos, qui non veteráfcunt, theJáurum non deficién tem in cœlis: quò fur non apprópiat, neque tinea corrumpit. Vbi enim thefaurus vefter eft, ibi cor veftrum erit. gnez point, petit troupeau, car il a plu à votre Pere de vous donner fon royaunie, Vendez ce que vous avez, & le donnez en aumône. Faites-vous des bourfes qui ne s'ufent point par le tems: amaffez dans le ciel un trefor qui ne périsse jamais; d'où les voleurs n'aprochent point, & que les vers ne peuvent corompre. Car où eft votre trefor, là fera auffi votre cœur. OFERTOIRE. P. 20. In virtúte tua, Dómine, latábitur juftus; &fuper falutáre tuum exultábit veheménter: defidérium anima ejus tribuifti ei. Le jufte metra toute fa confiance dans votre force, Seigneur ; & le falut qu'il atend de vous fera tout l'ob jet de fa joie & de fes efpérances vous avez rempli les defirs de fon cœur. SECRET E. F Dieu toutpuiffant, que cette ofrande qui vous eft Par N. S. P Refta nobis, quafumus omnipotens Deus, ut noftra humilitátis oblácio, & pro tuórum tibi grata fit honóre fanctórum, & nos corpore páriter & mente purificet; Per. COMMUNION. Math. 19. Oui je vous le dis, vous qui avez tout abandoné pour me fuivre, vous recevrez le centuple de, ce que vous avez quité,& vous poffederez la vie éternele. Amen dico vobis, quòd vos qui reliquitis omnia, & fecuti eftis me, céntuplum accipié tis, & vitam atérnam poffidébitis. POSTCOMMUNION, Drous demandons par Ieu toutpuiffant, nous Pinterceffion du bienheu-reux N. votre confeffeur, que nous foyons fortifiés contre toutes fortes d'adverfitez par la vertu des ali mens celeftes que nous venons de recevoir; Par N.S. Vafumus, omnipo tens Deus, ut qui cæleftia aliménta percépimus, intercedente beáto N. confeffore tuo, per hac contra ómnia adversa_muniámur ; Per Dóminum noftrum. Autre Epitre & Evangile pour un Confesseur non Pontife. Lecture de l'Epitre de S. Paul aux Philip. 3.7. MEs freres, ce e que je confiderois autrefois comme un gain & un avantage, m'a paru depuis, en regardant fefus-Chrift, an delavantage & une per fe,propter eminentem te. Je dis plus : Tout me fcientiam fefu Chrifti Dómini mei propter quem omnia detrimén um feci, & árbitror ut ftercora,ut Chriftum lucrifáciam, & invemar in illo, non habens meam juftitiam, qua ex lege eft, fed illam, qua ex fide eft Chrifti fefu,qua ex Deo eft juftitia in fide, ad cognofcéndum illum, & virtútem refurrectionis ejus, focietatem paffionum illius: configurátus morti ejus: fi quo modo occurram ad re furrectionem, quae eft ex mértuis non quòd jam acceperim, aut jam perfectus fim: fequor autem fi quomodo comprehendam in quo comprehenfus fum à Chrifto Fefu. femble une perte au prix de cette haute conoiffance de Jefus-Chrift mon Seigneur, pour l'amour duquel je me fuis privé de toutes chofes, les regardant comme des ordures, afin que je gagne Jefus-Chrift; que je fois trouvé en lui, n'ayant point une justice qui me foit propre, & qui me foit venue de la loi, mais ayant celle qui naît de la foi en Jefus-Chrift,cette juftice qui vient de Dieu par la foi; & que je connoille Jefus-Chrift, avec la vertu de fa résurrection, & la participation de fes foufrances, étant rendu conforme à la mort; pour tâcher enfin de parvenir à la bienheureuse réfurrection des morts. Ce n'est pas que j'aie déja reçu ce que j'elpere, ou que je fois déja parfait; mais je pourfuis ma course pour tâcher d'ateindre où le Seigneur Jefas - Chrift m'a destiné en me prenant, Suite du faint Evangile felon faint Luc. 19. 12, Ν N ce tems-là, Jefus dir IN illo témpore, Dixit, Ea fes difciples cette pa Jefus difcipulis fuis parábolam hanc: Ho mo quidam nobilis ábuit in regiónem longinquam accipere fibi re à rabole: Il y avoit un homme de grande naiffance,qui s'en aloit dans un pays fort éloigné pour y prendre pof feffion d'un royaume,& s'en revenir enfuite: & apelant dix de fes ferviteurs, il leur dona dix mines d'argent, & leur dit : Faites profiter cet argent jufqu'à ce que je revienne, Mais comme ceux de fon pays le haïffoient, ils envoyerent après lui des députés pour faire cette proteftation :Nous ne voulons point que celui-ci foit notre roi. Etant donc reve. nu, après avoir pris poffeffion de fon royaume, il commanda qu'on lui fit venir fes ferviteurs, aufquels il avoit doné fon argent, pour favoir combien chacun l'avoit fait profiter, Le premier étant venu, lui dit: Seigneur, votre mine d'argent vous en a aquis dix autres. Il lui répondit: O bon ferviteur 2 parceque vous avez été fidele en ce peu que je vous avois confié, vous commanderez far dix villes. Le fecond étant venu, lui dit: Seigneur, votre mine vous en a aquis cinq autres. Son maître lui dit: Je veux auffi que vous commandiez à cinq villes. Il en vint un troifiéme, qui lui dit: Seigneur, voici votre mine, que j'ai tenue envelopée gnum, & revérti. Vocátis autem decem fervs fuis dedit eis decem mnas, & ait ad illos: Negotiámmi dum vénic. Civis autem ejus óderant eum: & miferunt legationem poft illum, dicentes: Nólumus hunc regnáre fuper nes. Et factum eft ut rediret, accepto regno: & juffit vocári fervos, quibus dedit pecuniam, ut fciret quantùm quif que negotiátus effet.Ve nit autem primus, dicens: Dómine, mna tua decem mnas acquisivit. Et ait illi: Euge bone ferve, quia in módico fuifti fidélis, eris poteftatem habens fuper decem civitátes. Et alter venit, dicens: Dómine, mna tua fecit quinque mnas. Et huic ait : Et tu efto fuper quinque civitátes. Et alter venit, dicens : Dómine, ecce mna tua, quam hábui repófitam in fudário: timui enim te, quia homo auftérus es: tollis quod non pofuifti, & metis quod non femináfti. Dicit ei: De ore tuo te júdico, |