De la religion: considérée dans sa source, ses formes et ses développements, Volume 1P.J. de Mat, 1824 - Polytheism |
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... Dieu et qui s'adonne à la jus- tice lui est agréable . » ( Act . des Ap . ch . 10 , v . 35 ) . « Vous savez dit saint Pierre , ( ib . ch . 28 ) , et saint Pierre était le moins tolérant des apôtres , « vous savez qu'il n'est pas permis ...
... Dieu et qui s'adonne à la jus- tice lui est agréable . » ( Act . des Ap . ch . 10 , v . 35 ) . « Vous savez dit saint Pierre , ( ib . ch . 28 ) , et saint Pierre était le moins tolérant des apôtres , « vous savez qu'il n'est pas permis ...
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... Dieu , qui sait tout , et qui ne reproche jamais les fautes qu'on lui a révélées : « Je ne veux pas , ajoute - t - il , forcer les << hommes à découvrir leurs péchés à d'autres hommes . » ( 2 ) « Le Christ a effacé l'obligation qui ...
... Dieu , qui sait tout , et qui ne reproche jamais les fautes qu'on lui a révélées : « Je ne veux pas , ajoute - t - il , forcer les << hommes à découvrir leurs péchés à d'autres hommes . » ( 2 ) « Le Christ a effacé l'obligation qui ...
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... Dieu n'existait pas pour nous avant qu'on nous l'eût nommé ( tom . II , pag . 194 ) . « » Il pense de la sorte dans son second volume . Voici quelle était sa pensée , lors de la publication du premier : « La religion , disait - il , est ...
... Dieu n'existait pas pour nous avant qu'on nous l'eût nommé ( tom . II , pag . 194 ) . « » Il pense de la sorte dans son second volume . Voici quelle était sa pensée , lors de la publication du premier : « La religion , disait - il , est ...
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... Dieu leur a donné pour reconnaître la véritable re- ligion ( tom . II , page 179 ) . » Et plus loin : « L'idolâtrie n'était pas , à proprement parler , une religion ( tom . III , pag . 147 ) . « се " כל Que si , pour concilier de si ...
... Dieu leur a donné pour reconnaître la véritable re- ligion ( tom . II , page 179 ) . » Et plus loin : « L'idolâtrie n'était pas , à proprement parler , une religion ( tom . III , pag . 147 ) . « се " כל Que si , pour concilier de si ...
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... Dieu même . Faut - il pour cela dire << que ces choses sont pernicieuses ? » > ( Tom . I , pag . 470 ) . Voilà ce que répond M. de la Mennais aux détracteurs du christianisme , et ce que nous répondons aux détracteurs du sentiment ...
... Dieu même . Faut - il pour cela dire << que ces choses sont pernicieuses ? » > ( Tom . I , pag . 470 ) . Voilà ce que répond M. de la Mennais aux détracteurs du christianisme , et ce que nous répondons aux détracteurs du sentiment ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 117 - Entourées de nations civilisées, voisines de ce royaume de Méroé si connu par son sacerdoce , égal en pouvoir comme en science au sacerdoce égyptien, ces hordes sont restées dans leur abrutissement : les unes se logent sous les arbres, en se contentant de plier leurs rameaux et de les fixer en terre ; les autres tendent des embûches aux rhinocéros et aux éléphants, dont elles font sécher la chair au soleil ; d'autres poursuivent le vol pesant des autruches ; d'autres , enfin , recueillent...
Page 159 - L'idée, ou plutôt le sentiment de la Divinité, a existé dans tous les temps. Mais sa conception a été subordonnée à tout ce qui coexistait à chaque époque. Plus l'état de l'homme a été grossier et simple , plus les notions de la Divinité ont été bornées et étroites. L'homme n'avait pas la possibilité d'en concevoir d'autres. A mesure que les temps ont avancé, ses conceptions se sont ennoblies et agrandies. La religion, dans son essence, n'est liée à aucun temps, et ne consiste...
Page 13 - L'homme n'a besoin que de s'écouter lui-même, il n'a besoin que d'écouter la nature qui lui parle par mille voix, pour être invinciblement porté à la religion. Sans doute aussi, les objets extérieurs influent sur les croyances : mais ils en modifient les formes , ils ne créent pas le sentiment intérieur qui leur sert de base. « C'est là cependant ce qu'on s'est obstiné à méconnaître. On nous a montré le sauvage rempli de crainte à l'aspect des phénomènes souvent malfaisants de...
Page 30 - Le sentiment religieux naît du besoin que l'homme éprouve de se mettre en communication avec les puissances invisibles. La forme naît du besoin qu'il éprouve également de rendre réguliers et permanents les moyens de communication qu'il croit avoir découverts.
Page 31 - Il veut pouvoir compter sur sa croyance; il faut qu'il la retrouve aujourd'hui ce qu'elle était hier, et qu'elle ne lui semble pas, à chaque instant, prête à s'évanouir et à lui échapper comme un nuage. Il faut, de plus, qu'il la voie appuyée du suffrage de ceux avec lesquels il est en rapport d'intérêt, d'habitude et d'affection : destiné qu'il est à exister avec ses semblables, et à communiquer avec eux , il ne jouit de son propre sentiment que lorsqu'il le rattache au sentiment universel....
Page 18 - L'homme n'est pas religieux parce qu'il est timide; il est religieux parce qu'il est homme. Il n'est pas sociable parce qu'il est faible; il est sociable parce que la sociabilité est dans son essence. Demander pourquoi il est religieux, pourquoi il est sociable, c'est demander la raison de sa structure physique et de ce qui constitue son mode d'exister*.
Page 118 - Scandinavie, laTartarie, l'Inde, la Perse, l'Arabie , l'Ethiopie et l'Egypte, nous trouvons partout des usages pareils, des cosmogonies semblables, des corporations, des rites, des sacrifices , des cérémonies, des coutumes et des opinions, ayant entre elles des conformités incontestables ; et ces usages, ces cosmogonies, ces corporations, ces rites, ces sacrifices, ces cérémonies, ces opinions , nous les retrouvons en Amérique, dans le Mexique et dans le Pérou.
Page 80 - Ce germe, encore informe, de l'ordre sacerdotal, n'est point un effet de la fraude, de l'ambition ou de l'imposture, comme on l'a souvent répété. Il est inséparable de la religion même. Ce ne sont point les prêtres qui se constituent ; ils sont constitués par la force des choses.
Page 22 - Il faut bien que cette disposition soit inhérente à l'homme, puisqu'il n'est personne qui n'ait , avec plus ou moins de force , été saisi par elle, dans le silence de la nuit, sur les bords de la mer, dans la solitude des campagnes.
Page 21 - ... sentiment du divin au sein de tous les plaisirs, de toute la puissance, de toutes les occupations, de toutes les lumières dont l'homme est capable, est parfaitement peinte dans ce tableau, auquel il ne manque qu'une touche un peu plus ferme et plus virile. « Cependant, au milieu de ces succès et de ces triomphes, ni cet univers qu'il a subjugué, ni ces organisations sociales qu'il a établies, ni ces lois qu'il a proclamées, ni ces besoins qu'il a satisfaits, ni ces plaisirs qu'il a diversifiés,...